Black Seeds of Vengeance

Liste des groupes Death Technique Nile Black Seeds of Vengeance
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17/20
Nom du groupe Nile
Nom de l'album Black Seeds of Vengeance
Type Album
Date de parution 05 Septembre 2000
Style MusicalDeath Technique
Membres possèdant cet album422

Tracklist

1.
 Invocation of the Gate of Aat-Ankh-Es-En-Amenti
Ecouter00:43
2.
 Black Seeds of Vengeance
Ecouter03:36
3.
 Defiling the Gates of Ishtar
Ecouter03:38
4.
 The Black Flame
Ecouter03:22
5.
 Libation Unto the Shades Who Lurk in the Shadows of the Temple of Anhur
Ecouter01:32
6.
 Masturbating the War God
Ecouter05:41
7.
 Multitude of Foes
Ecouter02:10
8.
 Chapter for Transforming into a Snake
Ecouter02:26
9.
 Nas Akhu Khan She En Asbiu
Ecouter04:16
10.
 To Dream of Ur
Ecouter09:07
11.
 The Nameless City of the Accursed
Ecouter02:51
12.
 Khetti Satha Shemsu
Ecouter03:33

Durée totale : 42:55

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Nile



Chronique @ Korwin

09 Juillet 2009

Après un Amongst the Catacombs of Nephren-Ka remarqué dans le monde du death metal, Nile revient deux ans plus tard aux Sound Lab Studios, toujours sous l’égide de Bob Moore. Le leader Karl Sanders est cette fois accompagné de Dallas Toler-Wade à la guitare et au chant. A première vue, Nile se situe dans la même veine que son précédent effort, comme le montre la pochette sans équivoque de Black Seeds, montrant toujours la passion inaltérable du groupe pour l’Egypte antique, ou encore le renouvellement de son ingénieur du son.

Black Seeds commence sur une courte introduction aux claviers, s’enchaînant ensuite sur l’impitoyable titre éponyme, d’une brutalité à toute épreuve, au refrain entêtant. Le titre suivant, Defiling The Gates Of Ishtar, subjugue l’auditeur face à cette déferlante de notes et de brutalité, possédant un niveau technique plus élevé, même s'il reste encore dans la lignée du précédent album. Puis, Nile bouscule définitivement le deathster sur le titre The Black Flame, morceau incantatoire terrassant lors de son accélération foudroyante.

Nile prend le temps d’épaissir parallèlement ses atmosphères, notamment grâce à ses riffs possédant des tons orientaux accrus mais aussi plus techniques, ou encore lors de ses divers moments ambiants (comme l’instrumentale Libation Unto The Shades) tout en conservant un niveau de brutalité particulièrement élevé, à l’image des excellents Masturbating The War GOD (et son terrible break) & Chapter For Transforming Into A Snake. L’apogée est alors atteint sur le formidable To Dream of Ur, longue pièce de 9 minutes, alternant passages ambiants et furie métallique toute particulière. L’album se termine toutefois sur deux instrumentaux dispensables, perdant hélas un brin d’intensité sur sa fin.

Black Seeds surpasse ainsi son aîné en terme de puissance et de profondeur, hissant définitivement Nile dans le peloton des groupes incontournables du moment, aux côtés d’Hate Eternal, ayant sorti son Conquering the Throne un an auparavant. D’une manière générale, l’année 2000 marque le retour en force du death metal,à coups de Close to A World Below (Immolation), Conquerors of Armageddon (Krisiun) ou Gateways to Annihilation (Morbid Angel) dévastant tout sur leur passage.

8 Commentaires

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Fabien - 24 Août 2009: Nile marque au fer rouge l’excellence death métallique de ce cru 2000 avec ce second album. Si la place importante des interludes orientaux m’avait rebuté aux premières écoutes, ils m’ont largement emporté par la suite, complétant, singularisant et enrichissant impeccablement le brutaldeath de la formation.

Que dire également du jeu de Pete Hammoura, impressionnant par sa rapidité d’exécution et sa complexité, offrant un terrain idéal aux croisements riffesques de Sanders & Tolder Wade. Enfin, l’entremêlement des vocaux des différents membres du groupe est une nouvelle fois renversant.

Bref, Black Seeds est une grande réalisation, hissant Nile parmi les plus grands, et laissant d'ores et déjà présager l’imparable Darkened Shrines qui lui succédera deux années plus tard.

...Et dire que deux inconscients se sont amusé à le chroniquer 10/100 & 18/100 sur Metal-archives. Qu’ils repartent étudier le metal extrême durant de très longues années avant de lâcher des âneries pareilles...

Cult of Death.
Fabien.
BEERGRINDER - 31 Août 2009: Ha, ha! Sur Metal Archives on trouve de ces âneries : du style un gus qui met 30% au Gateways to Annihilation de Morbid Angel et un autre 12% au Crimson de Edge Of Sanity...

Ce disque marque une évolution importante dans la musique de Nile, les ambiances égyptiennes font enfin partie intégrante des compositions et ne sont plus disséminées ça et là. Un album m'ayant pas mal remué à sa sortie même si j'avoue que moi aussi au début je zappais les instrumentales (qui finalement sont indispensables au disque).

Cette période 1998-2002 et ce renouveau Death Metal est très importante pour moi.
Etant arrivé dans la marmite du Metal extrême sur le tard vers 1991/92, je n'ai pu vivre pleinement cette riche période, découvrant les galettes avec un peu (voire beaucoup) de décalage.

Cette nouvelle vague Death et la renaissance du Death Metal a été formidable pour moi et j'ai suivi pas à pas des sorties d'albums phénoménaux comme Apocalypic Revelations, Conquering the Throne, The Infernal Dephts of Hatred, Gateways to Annihilation, Exterminate, And Then You'll Beg...

Ceci a en partie compensé ma frustration d'être arrivé un poil trop tard pour vivre pleinement l'âge d'or du Death Metal.

Merci donc pour ta chronique qui me rappelle cette merveilleuse période.
Nostalgie, nostalgie...
BEERGRINDER - 01 Septembre 2009: Visceral Bleeding et Anata sont loin d'être des petits nouveaux avec respectivement 3 et 4 albums studios.

La période actuelle n'est pas si moribonde, ces deux dernières années les tueries de Dead Congregation, The Monolith Deathcult, Obscura, Ulcerate sont des disques qui resteront je pense, le Origin étant évidemment hors catégorie...

C'est par cycle : 91-92 l'âge d'or, 98-2002 la renaissance, 2008-2009 la nouvelle vague, j'ai peur que la période qui vienne ne soit pas celle qui reste dans les annales...

Tant pis, même les années de disette on trouve des bons albums!
roromoho - 22 Novembre 2016: Petite remarque concernant la batterie, Derek Roddy est crédité "additionnal drums" dans le livret mais c'est bien lui qui joue sur la plupart des morceaux.
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Chronique @ Svartolycka

30 Mai 2005
"Amongst the Catacombs of Nephren-Ka" avait été le signe d’une éclosion, l’apparition d’un groupe aux capacités énormes et à l’aura naissante. "Black Seeds of Vengeance" est la pleine explosion du death-metal de catacombes. Catacombes, Nile en vient directement s’inspirant (aspirant pourrait-on dire) du passé, le groupe américain le transforme en véritable souffle épique, barbare et frénétique.

Toujours assez proche de Morbid Angel mais aussi d’Immolation, Nile se détache sensiblement du style de l’ange morbide sur ce nouvel album, il emprunte une voie autre qui concorde plus avec sa puissance. Choisissant le chemin de la frénésie, le groupe de Karl Sanders arrive à un point d’intensité rare. Imposant dès les premières secondes une atmosphère mortuaire et mystique, Nile met en résonance la barbarie des temps anciens et le glas de souffles morbides et asséchés.
Oui, ce que Nile expose c’est un univers desséché et flétrie, un passé révolu qui vous remue telle une entité vaporeuse vous fouettant le visage dans une bourrasque.

Au moyen de textes aux références appuyées (Vous connaissez Nectanabus ? Non ?!) où se mélangent philosophie orientale, Lovecraft et d’écrits inconnus des anciennes dynasties poussées par une sonorité percutante et infaillible le groupe instaure irrémédiablement une atmosphère atemporelle, une violence bizarrement métaphorique alambiquée sous une frénésie implacable.
Aidé par des accents subtils : chants tibétains (les non utilisés du premier album), percussions libanaises et instruments à cordes orientales (Argoul), Nile ne se perd pas en démonstration facile, mais gagne au contraire en émanation macabre ("Libation unto the Shades Who Lurk in the Shadows of the Temple of Anhur", on respire). Cependant, l’impact le plus caractéristique se situe sur l’enchaînement magnifiquement lugubre "To Dream of Ur", crépusculaire, suivi de "The Nameless City of the Accursed" et "Khetti Satha Shemsu", invocatoires.

Véritable coup de maître, "Black Seeds of Vengeance" est un album comme il en existe de temps en temps. Et je tiens à préciser que cet album est l’un des plus sépulcral qu’il m’ait été donné d’entendre.

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WarMetal - 07 Août 2007: Je n'ai pas encore eu l'occasion d'écouter Black seeds of vengeance mais connaissant suffisament le style de Nile, je tiens vraiment à te féliciter pour la discription on ne peut plus fidèle de l'atmosphère musicale développée par ce groupe de génies.
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Chronique @ Autocannibalisme

11 Avril 2012

Un album marquant et surpuissant, une baffe!

L'an 2000, l'aube du nouveau millénaire, mais aussi celui du renouveau du Death metal revenu à la charge depuis un an et des poussières. La fin de ce dernier siècle à été marqué par des Conquering the Throne (Hate Eternal), Conquerors of Armageddon (Krisium) et autres Exterminate et The Inexorable (Angelcorpse), laissant une marque indélébile dans l'histoire du metal extreme. Mais il serait honteux de ne pas citer Nile qui a, lui aussi, contribué à la renaissance du Death Metal avec son très bon «Amongst The Catacombs of Nephren-Ka», album hors du commun à l'époque, mais qui malgré ses grandes qualités, manquait d'un petit quelque chose en plus pour gouverner en maitre sur le trône du Death metal. Et ce 5 septembre, Nile va prouver qu'il mérite sa place au panthéon des Dieux du Metal extreme.

"Black Seeds of Vengeance" est un véritable char d'assaut! En 2 ans, Karl Sanders et sa bande ont fait un pas de géant en terme de compositions, gagnant aussi en puissance. La nouvelle recrue, l'incroyable Dallas Toler-Wade, s'est déjà bien adaptée au style du groupe comme s'il en faisait partie depuis toujours, possédant une technique de jeu à dégouter n'importe quel guitariste tout comme Karl Sanders. Les vocaux se sont alourdis encore plus que sur «Amongst the Catacombs of Nephren-Ka», rendant l'atmosphère encore plus étouffante et écrasante. La prod' est massive et impressionnante, et l'artwork est toujours aussi irréprochable et passionnante. Nile a vraiment fait un incroyable boulot qui sent bon la passion.

On rentre en douceur dans l'univers de Black Seeds avec l'envoutante intro orientale «Invocation of The Gate of Aat-Ankh-es-en-Amenti». Et d'un coup, c'est la baffe! Une terrifiante tempête nous assomme en un fraction de seconde avec une brutalité inouïe, et désoriente instantanément l'auditeur qui n'a rien vu venir. Le titre éponyme «Black Seeds of Vengeance» est une preuve évidente que nous somme très loin du 1er album des américains. Après les premières secondes d'une violence hallucinante, Nile nous secoue dans tous les sens comme dans un montagne russe avant de finir sur un final impressionnant et terriblement entrainant, on est plus que jamais plongé dans l'Égypte ancienne, une claque qui laisse l'auditeur à genoux!
Le morceau suivant, «Defiling the Gates of Ishtar», est moins violent mais plus "harmonieux" on va dire, entre les magnifiques solos et les passages massifs dominé par des chants imposants, ce titre est terriblement varié.

Le groupe ralenti un peu la cadence et nous laisse entre parenthèse respirer avec le lent et massif «The Black Flame» , morceau qui a marqué les deathmetaleux de l'époque pour son atmosphère lourde et pesante. Le rythme est très lent pour du Brutal Death mais redémarre légèrement au milieu avant de replonger dans le néant... Vient ensuite une petite pause nommée «Libation Unto The Shades Who Lurk in The Shadows of The Temple of Anhur», calme, beaucoup trop calme, ce genre de calme avant la tempête.

Le ''calme'' des deux derniers morceaux (si on n'exclue pas Libation Unto The Shades) est brutalement rompu par le monstre «Masturbating The War God», Surement l'un des meilleurs morceaux que Nile ait jamais composé. Puissant et varié, on commence avec des passages massifs et étouffants jusqu'au terrible break qui nous propulse dans un ouragan haineux et achève l'auditeur avec un final de toute beauté.

A ce stade de l'album, l'auditeur est déjà bien secoué, se demandant ce qui va encore lui tomberdessus. Mais il risque d'être un peu déçu face au titre suivant; «Multitude of Foes», morceau assez moyen de la part de Nile, pas un mauvais pour autant mais dispensable. Le groupe se rattrape avec «Chapter for Transforming Into a Snake», morceau court mais rageux et efficace. Vient ensuite le très bon «Nas Akhu Khan She en Asbiu», très entrainant, rapellant un peu Morbid Angel à certains moment je trouve. Mais ceci n'est rien face au dernier chef d'œuvre de l'album, l'atmosphérique et superbe «To Dream of Ur», surement le plus beau morceau que Nile est fait jusqu'à maintenant, envoutant!

Vous l'aurez compris, «Black Seeds of Vengeance» est un album extraordinaire, prouvant que «Amongst the Catacombs of Nephren-Ka» n'était pas qu'un coup de chance et que Karl et sa bande n'avaient pas l'intention d'en rester là. Une incroyable évolution en si peu de temps, Nile peut se vanter d'avoir atteint le statut de groupe méga-culte comme Immolation, Suffocation et Morbid Angel en seulement deux albums. Le groupe ne s'est pas juste contenté de rester original, il varie ses travaux au maximum et pousse son concept et ses capacités instrumentales le plus loin possible sans que cela devienne abusif ou ''incompréhensible''. Indispensable.


Morceau(x)culte(s), marquant(s) ou à ne pas louper: Black Seeds of Vengeance - Defiling the Gates of Ishtar - Masturbating The War God - To Dream of Ur

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Commentaire @ Uphegon

10 Fevrier 2008
Voici le second album des américain de Nile, pratiquant toujours un Death Metal saupoudré d'accents égyptiens. Black Seeds of Vengeance est ma foi le meilleur album du combo et est également celui qui me fit connaître le groupe.

Ici, on ne fait point dans la dentelle, le groupe confirme ses influences tout en sachant quand même se démarquer par quelques auras mystiques comme en dégage le titre "Khetti Satha Shemsu". Le titre éponyme, lui, regorge d'une brutalité sans limite.

Pour conclure, nous avons donc là un très bon album, il n'y a rien a jeter, tout à consommer. Reste à voir le groupe en concert, ça doit dépoter sévère.

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David_Bordg - 25 Août 2015: Chronique plus que limitée et vide
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