At the Gate of Sethu

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16/20
Nom du groupe Nile
Nom de l'album At the Gate of Sethu
Type Album
Date de parution 29 Juin 2012
Labels Nuclear Blast
Enregistré à Serpent Headed Studio
Style MusicalDeath Technique
Membres possèdant cet album330

Tracklist

1.
 Enduring the Eternal Molestation of Flame
 04:29
2.
 The Fiends Who Come to Steal the Magick of the Deceased
 04:30
3.
 The Inevitable Degradation of Flesh
 05:31
4.
 When My Wrath Is Done
 03:12
5.
 Slaves of Xul
 01:25
6.
 The Gods Who Light Up the Sky at the Gate of Sethu
 05:43
7.
 Natural Liberation of Fear Through the Ritual Deception of Death
 03:31
8.
 Ethno-Musicological Cannibalisms
 01:40
9.
 Tribunal of the Dead
 05:55
10.
 Supreme Humanism of Megalomania
 04:37
11.
 The Chaining of the Iniquitous
 07:05

Bonus
12.
 Enduring the Eternal Molestation of Flame (Instrumental) (Digipack Edition)
 04:06
13.
 The Inevitable Degradation of Flesh (Instrumental) (Digipack Edition)
 05:31

Durée totale : 57:15

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Nile


Commentaire @ Arachnid

30 Juin 2012

Sans surprise, une nouvelle bombe à ajouter à la prestigieuse discographie de Nile.

Nile n’a plus rien à prouver, le groupe de brutal death américain ayant déjà imposé sa patte, son style et son son dans le large univers du metal et ce grâce à une puissance infatigable, une identité remarquable et une technicité à toute épreuve. Ainsi, chaque nouvel album se voit doté d’une certaine attente, d’une certaine impatience quant au résultat final d’un nouveau bébé échappé des entrailles de l’Egypte ancienne. Leur précédent opus, Those Whom the Gods Detest, était une énième monstrueuse machine de guerre que l’on écoutait inlassablement malgré un certain arrière-goût de déjà-vu. L’originalité n’étant plus vraiment de mise, si ce n’est pour quelques nouvelles ambiances, on attendait beaucoup de ce septième opus intitulé At the Gate of Sethu, non pas en matière de qualité mais surtout en matière de personnalité, ce petit quelque chose qui va le différencier de leur prestigieuse discographie.

Et si ce septième album joue la carte du Nile faisant du Nile, à savoir une multitude de riffs aussi brutaux que techniques, enchaînant les passages et les ambiances égyptiens, le tout agrémenté d’instruments purement orientaux, At the Gate of Sethu se démarque légèrement de ses prédécesseurs par son côté légèrement moins oriental (j’ai bien dit 'légèrement'), ce cher Karl Sanders usant moins de sa palette de baglama, glissentar et autres cithares pour se concentrer, lui et ses compères, sur un death plus concis, plus rentre-dedans. Mais que les fans se rassurent, nous aurons bien entendu droit à des introductions égyptiennes et deux interludes du même gabarit mais rien de vraiment marquant dans l’ensemble, contrairement aux très influencés In Their Darkened Shrines et Annihilation of the Wicked.

À nouveau produit par Neil Kernon, fidèle au groupe depuis plus de sept ans, ce septième volet de l’aventure Nile s’intéresse désormais à la Porte de Sethu, un autre pan de l’Histoire Egyptienne. Une fois n’est pas coutume, nous sommes donc en présence d’un nouvel album-concept dont les paroles inspirées sont encore une fois vociférées par nos deux guitaristes-chanteurs, bien que Dallas Toler-Wade soit contre toute attente plus présent que son comparse. Sa voix est d’ailleurs moins grave, plus criarde et plus torturée, diversifiant donc un timbre déjà très personnel, comme pour accentuer le côté death old school alloué à l’album. Et si l’on pourrait blâmer le groupe pour sa capacité à tourner malgré lui en rond (rien de vraiment innovant au niveau des riffs ou de la composition), Nile a tout de même le mérite de nous délivrer album après album un excellent death metal, brutal, technique et efficace.

Il faut dire que niveau riffing, les Américains savent y faire, nous balançant des morceaux tantôt véloces tantôt lourds, puissants et entêtants à l’instar des riffs de "The Inevitable Degradation of Flesh", "Natural Liberation of Fear Through the Ritual Deception of Death" et surtout le très death/thrash "The Gods Who Light Up the Sky At the Gate of Sethu", restant gravés en tête après une seule écoute. Que dire de plus à moins de partir dans le track-by-track ? Pas grand-chose à vrai dire… Comme dit précédemment, Nile fait du Nile et les allergiques au groupe n’aimeront pas plus ce nouvel opus qu’ils n’ont détesté les précédents. Reste donc de ce At the Gate of Sethu un album tout aussi rentre-dedans que ses prédécesseurs dont les rares nouveautés sont au niveau du timbre de Toler-Wade et de quelques ensembles de riffs plus old school.

Ainsi, les fans de la formation pourront se délecter sans aucun problème de cette nouvelle tuerie et en faire l’une de leurs meilleures sorties death de l’année (concurrençant toutefois difficilement les derniers Aborted, Dying Fetus, Cannibal Corpse et Spawn Of Possession). A noter le magnifique digipak proposé par Nuclear Blast qui nous offre, outre son magnifique packaging designé par Seth Siro Anton (Soilwork, Septic Flesh…), deux titres en instrumental, chose habituelle chez le groupe. Vous pourrez donc écouter la technicité et la puissance destructrice de "Enduring the Eternal Molestation of Flame" et "The Inevitable Degradation of Flesh" sans le double-chant. Un achat valable et, sans être une surprise, une nouvelle bombe à ajouter à la prestigieuse discographie de Nile.

75 Commentaires

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BEERGRINDER - 10 Septembre 2015: Quelques années après on va peut-être arrêter de se foutre sur la gueule... Je m'aperçois que je n'ai pas répondu à Tyrcrash concernant l'appartenance de Nile au brutal Death. Oui, à la base Nile en joue, mais à regarder ce qu'est devenu la définition de ce style au fil des années, ce n'est plus vraiment le cas. Pour moi Nile joue du brutal Death, mais celui à l'ancienne et n'a pas suivi l'évolution ultra porcine, ultra grasse et / ou au concours de nombres de notes à la minute des groupes qui évoluent dans cette sphère, c'était le sens de mon intervention.
LeMoustre - 13 Janvier 2020:

Bin finalement on va reprendre simplement les notations des participants pour savoir comment se situe ce disque dans la discographie des Americains

LeMoustre - 18 Mai 2020:

Enfin acheté ce Nile pour ma part. Déjà, faut un peu s'habituer au son, ce qui a pris pour ma part une bonne écoute et demi, tant la batterie peut sembler synthétique sur certaines parties, mais au final, à la fin de la seconde écoute on s'y fait très bien, et ce qui peut apparaître comme une faiblesse initialement, une fois les bons réglages faits, contribue à la précision de l'album, celui-ci apparaissant très lisible. Ensuite, force est de constater que le riffing est hyper précis, carré (les débuts de "The Inevitable..." ou l'accordage du mid-tempo "When My Wrath is Done" et ses soli, ou le furieux "Natural Liberation..."), la richesse de l'album fait corps au gré de breaks impressionnants de puissance, et l'alternance de plans et des vocaux fait mouche à chaque titre. Ne connaissant que deux autres albums de ce groupe, m'en vais creuser plus avant, et notamment les débuts de la discographie des américains. Mention au title-track, implacable, et aussi au livret, qui démontre un gros travail derrière le concept. Durée de vie certainement appréciable, tant chaque titre mérite probablement plusieurs écoutes pour en saisir toutes les nuances et ainsi pouvoir le déguster à sa juste valeur. 

JimiH - 14 Fevrier 2023:

C'est le seul qui manque à ma collection avec Ithyphallic... passer derrière TWTGD, ce n'est vraiment pas évident tellement ce disque est monstrueux, mon préféré du groupe. Aucun album de Nile n'est mauvais, celui-ci me marque moins et il est vrai que la prod me rebute un peu, peut-être faudrait-il que je l'achète pour aprofondir. Contrairement à ce que dit la chro, je ne vois pas en quoi il est moins oriental que ses prédecesseurs... encore un album de bonne facture c'est certain, pas forcément indispensable pour ma part.

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