The Verdict

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15/20
Nom du groupe Queensrÿche
Nom de l'album The Verdict
Type Album
Date de parution 01 Mars 2019
Labels Century Media
Style MusicalHeavy Progressif
Membres possèdant cet album50

Tracklist

DISC 1
1.
 Blood of the Levant
 03:27
2.
 Man the Machine
 03:50
3.
 Light-Years
 04:08
4.
 Inside Out
 04:31
5.
 Propaganda Fashion
 03:36
6.
 Dark Reverie
 04:23
7.
 Bent
 05:58
8.
 Inner Unrest
 03:50
9.
 Launder the Conscience
 05:15
10.
 Portrait
 05:16

Durée totale : 44:14



DISC 2 (Limited edition)
1.
 I Dream in Infrared (2018 Studio Acoustic Recording)
 
2.
 Opend Road (2018 Studio Acoustic Recording)
 
3.
 46° North (2015)
 
4.
 Mercury Rising (2015)
 
5.
 Espiritu Muerto (2015)
 
6.
 Queen of the Reich (Live 2012)
 
7.
 En Force (Live 2012)
 
8.
 Prophecy (Live 2012)
 
9.
 Eyes of a Stranger (Live 2012)
 

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Queensrÿche


Chronique @ frozenheart

01 Mars 2019

Réussite ou demi-échec, la question reste posée ?

Dernier méfait studio en date des maîtres du Heavy Prog, The Verdict est aussi le troisième album de Queensryche sans Geoff Tate son chanteur historique. En effet après un retour aux affaires avec un captivant album éponyme en 2013, le groupe en 2015 s'était quelque peu reposé sur ses lauriers en nous proposant un "Condition Human" convenable certes, mais bien trop ancré dans ce qu'il faisait dans ses plus glorieuses années, Empire en tête !

C'est donc 3 ans plus tard que le combo de Seattle nous revient avec un nouveau manifeste de Heavy Progressif nommé The Verdict, qui aux dires du groupe et en particulier son chanteur Todd La Torre, serait le plus Heavy et Progressif, voire le meilleur opus enregistré depuis le renvoi de Geoff Tate en 2013. Rien que ça !
Votre illustre serviteur lui se gardera de soutenir de telles affirmations. En effet, hormis une production aux petits oignons, puissante dont un mix équilibré dû au travail exemplaire de Chris "Zeuss" Harris (Sanctuary, Iced Earth, Rob Zombie) et une poignée de titres au propos Heavy tels que l'efficace et entraînante doublette "Blood of the Levant", "Man the Machine" et le Progressif "Inner Unrest" qui se distinguera par un riff tranchant et de magnifiques motifs de guitares fluides distillé par le tandem Wilton / Lundgren, le tout soutenu par un refrain plutôt efficace, nous ne détenons pas un album aussi puissant et innovateur que le prétend le groupe dans la presse spécialisée.
Pire le groupe donne même l'impression de s'être enfermé dans son propre style en nous proposant 10 titres formatés années 80's très convenus (au goût de faisandé), auxquels il manque la créativité et la classe des Warning, Rage for Order, Operation Mindcrime, Empire, et dans une moindre mesure Promised Land, les 5 incontournables et intemporelles œuvres du groupe et du Heavy Metal en général.

À la lecture de l'opus et à part les 3 titres mentionnés plus haut, on se consolera sur une petite moitié de titres réussis susceptibles de passer l'épreuve du temps. À commencer par le sombre "Light-Years", à l'étrange intro et refrain accrocheur, soutenu par une batterie toute en polyrythmie, accompagnée par une basse ronde et épaisse signée Eddie Jackson. Nous aurons aussi l'entraînant et moderne "Inside Out", aux effets de voix filtrée et trafiquée. Avant de terminer, j'évoquerais bien le sombre "Lauder the Conscience" qui se distinguera par un étrange break narré, complété par un magnifique solo de guitare lumineux, le tout accompagné de sémillantes et délicates notes de piano.

Quant aux 4 titres restants, "Propaganda Fashion", "Dark Reverie" (choisi comme premier single), le très classique "Bent" et le très mou du genou "Portrait", je les rangerais parmi les plus évidents et redondants de l'opus, voire des trois albums parus entre 2013 et aujourd'hui. Toutefois, on saluera l'admirable travail effectué sur l'artwork et la pochette de l'opus, au demeurant réussie et assez sombre, dans les ton noirs et rouges, ornée du légendaire logo du groupe.

Le verdict sera donc sans appel, amputé de son principal et prolifique compositeur le guitariste Chris DeGarmo, de Geoff Tate son chanteur historique et du désistement de Scott Rockenfield son batteur et membre fondateur, pour raison familiale, remplacé pour l'occasion par un Todd La Torre Impérial derrière les fûts, et cela, sur la totalité de l'opus, le groupe Queensryche, après un retour aux affaires en 2013, avec un séduisant éponyme ne pond, que d'un album honnête, composé de morceaux variés, au son moderne et Heavy certes, mais au propos très ancré dans la période la plus faste du groupe, à savoir les années 80 jusqu'au début des 90's.

Bref pour votre illustre serviteur The Verdict ne constitue qu'un demi-échec dans la discographie du groupe.

26 Commentaires

12 J'aime

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sam6688 - 09 Juillet 2021:

13/20, cest plutôt sévère !!!!

frozenheart - 10 Juillet 2021:

Vu ce qu'a publié le groupe par le passé, je ne pense pas être sévère.

sam6688 - 16 Juillet 2021:

Chacun ses goûts

Thiethie - 16 Juillet 2021:

J'adore cet album.  Le plus important c'est la qualité des compos non ?  Et là la qualité est là.  Et on entend bien les jolis motifs créatifs de basse,  le jeu de batterie est très bon,  enfin bref,  excellent album selon moi.... et je ne suis que moi

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Chronique @ nicko11

11 Avril 2019

Si vous aimez Queensrÿche (ou que vous avez aimé à une époque…), n’hésitez pas à vous procurer ce très bon album.

Même si Queensrÿche ne sortira sans doute plus d’autres albums classiques tels que "Operation: Mindcrime" (1988), "Empire" (1990) ou "The Warning" (1984), il faut reconnaître que suite au départ de Geoff Tate une nouvelle dynamique anime le groupe.
« The Verdict », troisième album avec le chanteur Todd LaTorre (ex – Crimson Glory) arrivé en 2012, nous le démontre et place la barre un peu plus haut que ses deux prédécesseurs ("Queensrÿche" en 2013 et "Condition Hüman" en 2015).
Et pourtant le pire était à craindre, car soyons clairs : depuis le changement radical d’orientation professionnelle du guitariste-compositeur et fondateur Chris DeGarmo (devenu pilote d’avion), véritable âme du groupe, jamais le « Rÿche » n’a pu retrouver son lustre d’antan. Alors que penser quand l’emblématique et brillant batteur Scott Rockenfield décida de prendre également ses distances pour se consacrer à sa famille ?

Et pourtant…à force de persévérance et faisant preuve d’une motivation toujours intacte, les deux derniers membres fondateurs du groupe, Eddie Jackson (basse) et Michael Wilton (guitares) ont fini par retrouver le feu sacré grâce au talent vocal et de…batteur (!) de LaTorre. Car oui, non seulement Todd LaTorre est capable de reproduire des lignes vocales dans la même tonalité que Geoff Tate (et même mieux actuellement), mais il s’est chargé personnellement d’enregistrer les parties de batterie sur « The Verdict », prouvant qu’il maîtrise à merveille cet instrument.

Dès l'ouverture du cliquetis de "Blood of the Levant", il semble évident que Queensrÿche a activé le processus d’un retour à son style classique, tout en prenant soin de rester éveillé à l’époque dans laquelle il évolue désormais. Ainsi, la production moderne et massive de Chris « Zeuss » Harris (Hatebreed, White Zombie) confère à l’opus un son puissant et actuel. Et dès lors que la voix de La Torre apparaît, on ne peut que soupirer de contentement en reconnaissant le son d'un grand groupe qui exploite à merveille ce qu'il sait faire de mieux. « Man the Machine » confirme cette impression : se distinguant toujours de ses pairs, le « Rÿche » nous délivre un flou grisant de mélodies rythmées et élancées, toutes soutenues par un sens irrésistible du drame.
Mention spéciale au magnifique « Light Years » et son refrain digne de la grande époque ( 1988 -1990 ) , soutenu par une ligne de basse envoûtante sur laquelle le solo de Michael Wilton, tout en feeling, vient sublimer le titre entier.

Le combo américain avait annoncé « The Verdict » comme étant le disque le plus Heavy et le plus progressif de leur carrière. Force est de constater qu’ils n’ont pas vraiment menti, tant l’équilibre semble maîtrisé entre puissance et richesse musicale (l’enchaînement heavy de « Propaganda Fashion » avec la froideur mélancolique de « Dark Reverie » par exemple).
Tour à tour, on reconnaît des références à certaines époques, comme « Bent », mid-tempo progressif qui évoque clairement l’ère « Rage for Order » ou encore l’intro de « Launder The Conscience » qui m’a fait penser à celle de « Resistance » sur l’album « Empire ».

Au final, Queensrÿche nous délivre un album varié, dans la continuité de l’opus précédent mais en opérant un retour à ses fondamentaux de manière intelligente, par petites touches. Cela dit, je ne saurais trop vous conseiller de multiplier les écoutes de l’œuvre pour en découvrir ses innombrables qualités. En effet, la deuxième partie de l’opus est un poil moins accrocheuse et demande une écoute plus attentive. Mais vu la qualité générale de « The Verdict », si vous aimez Queensrÿche (ou que vous avez aimé à une époque…), n’hésitez pas à vous procurer ce très bon album.

5 Commentaires

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nicko11 - 11 Avril 2019:

Merci pour la validation yes

C'est toujours assez intéressant d'avoir 2 chroniqueurs différents sur un même album. Je maintiens ma note de 16/20 et d'ailleurs, alors que j'ai reçu le CD press de Century Media, je l'ai acheté en vinyl tellement il me plaît...Et dans le LP que trouve-ton? La version CD laugh

Dark_Gargoyle - 11 Avril 2019:

Bonne chronique. Je suis aussi de ton avis cet album est plutôt très bon.

Thiethie - 16 Juillet 2021:

Une vraie renaissance cet album :  j'adore ! 

frozenheart - 16 Juillet 2021:

À mon sens le groupe me fait penser un peu à Judas quand Tim "Ripper Owen" à remplacer Rob Halford il aurait dû embaucher un chanteur avec un timbre différent de celui de Tate. Là je ne vois qu'un groupe en autopilotage et qui vit que sur ses acquis.

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