Operation: Mindcrime

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18/20
Nom du groupe Queensrÿche
Nom de l'album Operation: Mindcrime
Type Album
Date de parution 03 Mai 1988
Labels EMI Records
Style MusicalHeavy Progressif
Membres possèdant cet album643

Tracklist

Re-Issue in 2003 with Bonustracks
1.
 I Remember Now
 01:18
2.
 Anarchy-X
 01:27
3.
 Revolution Calling
 04:40
4.
 Operation: Mindcrime
 04:45
5.
 Speak
 03:43
6.
 Spreading the Disease
 04:07
7.
 The Mission
 05:48
8.
 Suite Sister Mary
 10:40
9.
 The Needle Lies
 03:09
10.
 Electric Requiem
 01:23
11.
 Breaking the Silence
 04:34
12.
 I Don't Believe in Love
 04:23
13.
 Waiting for 22
 01:06
14.
 My Empty Room
 01:32
15.
 Eyes of a Stranger
 06:39

Bonus
16.
 The Mission (Live)
 06:11
17.
 My Empty Room (Live)
 02:43

Durée totale : 01:08:08

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Queensrÿche


Chronique @ ZazPanzer

01 Juillet 2012

La Belle et le Clochard

Allez, sois franc, tu préfères…

- Sortir de ton dressing ta cartouchière et ta veste patchée sans manche, ou te saper comme un pingouin et t'étouffer avec le nœud de ta cravate?

- Faire la tournée des bars avec tes vieux potes, ou dîner en tête-à-tête avec ton amoureuse ?

- Organiser un pique-nique charcutaille + fromage sur les quais de Seine, ou réserver chez Drouant ?

- Avaler cul sec une bière bien fraîche, ou déguster lentement avec mille précautions un Château Margaux 2003 ?

- Mettre "Never Mind The Bollocks" à bloc et sauter pieds écartés de ta table basse façon David Lee Roth, ou t'installer confortablement dans ton fauteuil avec un peignoir et une pipe pour décortiquer les lyrics de ce "Operation : Mindcrime" ?

Des réjouissances différentes mais pas incompatibles...

Pourquoi a-t-on souvent lorsqu'on est jeune l’impression qu’il faut choisir un camp et s'y tenir ? Pourquoi apprend-t-on trop souvent sur le tard que l’Amour se conjugue au pluriel, qu’un plaisir ne se prend pas au détriment d’un autre... Et qu'on peut un soir emmener sa chérie endimanchée dans un bon restaurant, jouer à l'œnologue et au chevalier servant, puis réintégrer le lendemain son statut naturel de Bad-Ass-Hard-Rock-Motherfucker et prendre avec ses camarades débranlés une taule hollywoodienne... Vivons libres et sans carcans, et laissons également nos oreilles vagabonder...

Je vous propose aujourd'hui de vous embourgeoiser avec le quatrième Queensrÿche qui, vous l'aurez deviné, fait plutôt partie de la Haute... Oubliez pour l'heure vos disques tirés en mode "Ten Seconds To Love", dont vous avez obtenu les faveurs avec un bijou plaqué or et un tour de R12 Gordini; "Operation : Mindcrime" appartient à la race des albums classieux et intellectuels, des trois étoiles sophistiqués à sortir le Dimanche; ces disques dont on tombe amoureux dès la première écoute et qui vous font l'Amour toute une vie...

L'histoire est classique, mais elle fonctionne de cette façon depuis la nuit des temps : vous aurez tout d'abord un petit frisson d'envie en dévorant des yeux sa belle carrosserie, son artwork hypnotisant, habile montage photo d'une révolution [bolchevik ?!] sur laquelle se dressent les silhouettes de Sister Mary et du Dr X, contrasté par un logo qui, vous ne le savez pas encore, fera bientôt partie intégrante de votre âme. Puis, le coup de foudre...Inévitable... Comme tout hétérosexuel normalement constitué ne peut rester de marbre devant le sourire salace de Bobbie Brown [Miss "Cherry Pie”], il est impossible à un Heavy-Metal Kid d'être insensible à la Musique de "Mindcrime".

Expliquer la magie dont est empreint ce mythe semble être une tâche insurmontable... Est-ce le thriller bien ficelé narré par ce concept-album qui le rend si addictif ? [La descente aux enfers de Nikki, un junkie paumé devenu le tueur à gage d'une organisation anarchiste dirigée par le Dr X, et à qui l'on demande un jour de tuer la femme qui le ravitaille en héroïne et dont il est tombé amoureux, Sister Mary...]

Est-ce sa production miraculeuse (un son de batterie qui claque couplé à la basse la mieux mixée de toute l'histoire du Metal, rien que ça), signée Peter Collins (Rush évidemment, mais également Gary Moore, Alice Cooper ou Bon Jovi) qui nous recolle une claque monumentale à chaque écoute ?

Est-ce la richesse des orchestrations de Michael Kamen, les mélodies incroyables des guitaristes Chris DeGarmo et Michael Wilton, dont les soli ont dans cet album une place prépondérante, qui rend "Mindcrime" intemporel ?

Ce duo d'anthologie entre Geoff et Pamela Moore sur "Suite Sister Mary", qui m'hérisse les poils presque autant que la joute Tessa Niles / Fish sur "The Last Straw", peut-être ?

Après avoir longuement réécouté tous ces titres, encore une fois majoritairement composés par le maître à penser DeGarmo, je me dis finalement, à l'instar de Dana Scully, que la vérité est ailleurs... "Operation : Mindcrime" est en fait plus accessible de par ses compositions et ce son fédérateur que l'avant-gardiste et sombre "Rage for Order", même si le propos y est tout aussi ambitieux.

Non, ce quatrième full-length n'est en définitive pas une révolution, mais un aboutissement. Celui du parcours glorieux de cinq banlieusards de Seattle, certes; mais également bien plus que ça. Il me semble finalement que "Mindcrime" est universel car il est simplement la synthèse parfaite du Heavy Metal pratiqué dans les 1980s : du mid-tempo écrasant porté par une ligne de basse ("Operation : Mindcrime") aux tueries speed ( "The Needle Lies", "Speak"); du Hard presque FM ("I Don't Believe in Love", "Breaking the Silence") aux hymnes fédérateurs ("Revolution Calling", "Eyes of a Stranger") en passant par le morceau épique orchestré ("Suite Sister Mary"), le disque passe en revue brillamment tous les codes inventées durant cette décennie sacrée et s'impose comme l'un des derniers poids lourds du "Classic" Heavy Metal, remis en question deux ans auparavant avec l'explosion du Sleaze Rock.

En cette sainte année 1988 qui vit quand même naître au bas mot une cinquantaine de classiques (dont la moitié estampillés Hair Metal), Queensrÿche et quelques insoumis (entre autres Iron Maiden, Chastain, Virgin Steele, Crimson Glory, Helloween, King Diamond et Manowar) brandissent donc encore fièrement l'étendard du Pur Heavy Metal (merci de ne pas confondre avec l'insupportable adjectif "True") en tendant bien haut, mais plus pour longtemps, leurs majeurs aux envahisseurs permanentés et à leurs complices cloutés, qui malgré ces derniers sursauts grandioses, imposent le Hard FM, le Sleaze Rock, le Speed Metal, le Thrash et le Death comme références elles aussi incontournables des late-80s.

"Operation : Mindcrime" marque donc la fin d'une époque, mais c'est avant tout un disque jouissif. La reconnaissance méritée qu'il obtint alors, de la presse, mais surtout du public qui acheta l'opus par palettes (50ème place du Billboard 200) fit passer le combo dans la catégorie des remplisseurs de stades, mais également des groupes légendaires ayant marqué l'Histoire du Rock avec un concept album, le nom de Queensrÿche cohabitant désormais pour l'Éternité au côté des Beatles (Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band), des Who (Tommy), de Pink Floyd (The Wall), ou d'Alice Cooper (Welcome To My Nightmare)...

Il est regrettable que le groupe en pleine crise (financière ?) ait honteusement cédé à la tentation trop évidente de donner une suite à ce succès en se ridiculisant et en souillant ce mythe. Il y a des jours où les bourgeois feraient mieux de réenfiler leurs perfs et de s'encanailler en réécoutant leurs vieux disques des Sex Pistols.

42 Commentaires

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swit35 - 09 Octobre 2022:

@Greg... tu n'es pas tout seul ! à chaque fois moi aussi j'y retourne avec une certaine consternation...toujours avec la même quete, : comprendre l'engouement et éventuellement tenter de prendre un peu de plaisir... mais non.

Sperma_frost - 09 Octobre 2022:

Pauvre de vous, c'est sans aucun doute l'un des meilleurs concept albums metal de tous les temps, dommage que vous n'arrivez pas à percevoir le chef-d'œuvre derrière cette galette, mais bon ça arrive à tout le monde, chacun son mouton noir !

angus107 - 08 Décembre 2023:

Je n'ai lu que des éloges sur cet album, moi je ne l'ai pas trop apprécié car trop progressif.

Je préfère le Queensryche de "The warning", plus hard.

J'aime bien " I don't believe in love " et " Eyes of the stranger " qui auraient pu figurer sur le 1er album.

Les gouts et les couleurs...

16/20

MCGRE - 06 Mai 2024:

Bon longtemps après je reviens car j'ai trouvé l'album ce weekend pas cher a cultura donc aller je réessaye de comprendre ce disque ainsi que ce combo de talentueux musiciens.

Ben toujours pareil je m'endors, c'est mou franchement même Winger qui est quand même vachement FM arrive à m'interpeller, j'ai même essayé l'album d'après Empire un peu plus péchu je trouve mais ça reste pas pour moi , définitivement moi et Queensrych ont sera jamais copain .

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Chronique @ TDH75

09 Mars 2021

Un chef-d'oeuvre ambitieux au carrefour du metal et du prog

Retour à une musique plus « classieuse » et sophistiquée avec Queensrÿche, groupe américain originaire de Seattle, pratiquant un heavy metal fortement teinté d’influences de rock progressif. Formé de Chris Degarmo et de Michael Wilton aux guitares, d’Eddie Jackson à la basse, de Scott Rockenfield à la batterie et de Geoff Tate au chant, Queensrÿche sort en 1988 son plus gros succès commercial et artistique, « Operation : Mindcrime » ; un concept album assez poussé racontant l’histoire du conflit intérieur de Nikki, un jeune drogué manipulé par une organisation révolutionnaire extrémiste pour commettre des assassinats politiques.

Même s'il n’est pas nécessaire d’être bilingue en anglais et de rentrer totalement dans le concept pour apprécier l’album, on sera forcé de reconnaître un agencement particulier des morceaux avec un grand nombre d’interludes sensés être des parties liantes entre les différents événements jalonnant l’histoire.

En 2001, un ami m’avait fait découvrir cet album et je l’avais, je dois dire, à l’époque, assez injustement snobé, prétextant un manque de punch par rapport à mon groupe de chevet de l’époque, le grand Judas Priest. Mais avec le temps et en y revenant avec une oreille plus aguerrie, j’ai appris à goûter les plaisirs raffinés de ce disque peu commun.

Passée l’intro, « Anarchy-X » produit un court instrumental exceptionnel où les guitares s’envolent haut dans les étoiles annonçant le premier vrai « morceau » de l’album, le très rythmé « Revolution Calling ». On est au passage frappé par la voix extraordinaire de Geoff Tate, si haut perchée et mélodieuse, rappelant un mélange entre Bruce Dickinson et Rob Halford avec qui il pourrait tenir la comparaison sans rougir. Le son est fantastique, la batterie sonne généreusement, les guitares produisant des mélodies finement ciselées semblent en symbiose avec la voix aérienne de Tate. « Operation: Mindcrime », lui, est un peu dans la même veine, mais légèrement plus plat.

Si « Speak » est le premier chef-d’œuvre du disque, très intense, d’une qualité exceptionnelle, avec ses refrains magnifiques de beauté où se pose cette voix céleste si terriblement émouvante, « Spreading the Disease » réussit le tour de force de lui être supérieur, avec ses riffs plus typiquement heavy metal, ses changements de rythme opportunément placés, et surtout ses refrains en liaison directe avec les dieux du cosmos. Touché par la grâce, Queensrÿche compose ici un mets unique qu’on aimerait goûter sans fin. En comparaison, « The Mission » redescend certes à un niveau plus accessible mais n’en demeure pas moins un plat raffiné et agréable.

Porté par des chœurs néo classiques, « Suite Sister Mary » est un prodigieusement ambitieux titre fleuve de plus de 10 minutes racontant presque un film dramatique à lui tout seul. On ne peut être que séduit par autant de classe, de créativité et de maestria. Plus sobre et rapide, « The Needle Lies » officie dans un style heavy metal beaucoup plus classique mais néanmoins d’un niveau toujours anormalement élevé.

Dans un registre plus mélodique, « Breaking the Silence » met bien en avant le formidable organe de Tate qui brille de mille feux sur un refrain purement irrésistible. Et la fête continue avec « I Don't Believe in the Love » le TUBE de l’album, morceau tellement universel et fédérateur qu’il pourrait conquérir, à mon sens, aisément d’autres publics plus larges que les seuls fans de hard rock. Enfin, après quelques interludes et autres bruitages d’ambiance, le disque se termine sur le grandiose « Eyes of a Stranger » , autre chef-d’œuvre influencé cette fois par le rock progressif.

En conclusion, « Operation: Mindcrime » se révèle être, après une mise en chauffe de quatre titres, un album unique, d’un niveau absolument prodigieux composé par un groupe en état de grâce artistiquement parlant. La musique ici proposée réussit le tour de force de marier la technicité, le raffinement, le sophistication, le maniérisme du rock progressif avec la puissance utilisée à bon escient du heavy metal. Lorsqu’on écoute « Operation: Mindcrime », on s’aperçoit finalement assez vite que l’idée du concept est totalement accessoire en comparaison de la qualité de la musique.

La star de ce disque reste néanmoins, à mon sens, l’omniprésent Geoff Tate, dont la voix (de tête ?) systématiquement en recherche d’émotions pourra par instants en irriter certains.

Jamais, par la suite, le groupe ne sera en mesure de rééditer pareil exploit, atteignant avec ce disque référence son zénith artistique !

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Commentaire @ LordSataniel

11 Mars 2008
Welcome to Operation mindcrime!

Allons-y par le commencement, chacune des chansons est en fait une histoire relatant la vie d'un personnage fictif prénommé Nikki. Il était un faible, n'ayant qu'une seule force qui était l'amour.
L'histoire commence avec la chanson: I Remember Now; où Nikki se réveille dans l'isoloir d'un asile et il commence à se rappeler de ce qu'il était avant. Dans cette chanson qui est une intro, nous entendons les bruits d'un hôpital psychiatrique appelant un certain Dr. J. Hamilton ainsi qu'un Dr. Davis. Nikki dit à la fin: I Remember now how it started.
La seconde chanson: Anarchy-X est une sorte d'instrumental où tous les instruments jouent, même la voix qui est un petit peu moins forte pour donner la chance aux intruments de nous donner une prestation digne de Queensryche. 3e chanson: Revolution Calling et la première vraie chanson avec des paroles et de la musique. C'est aussi la rencontre de Nikki avec le Dr.X. Les paroles sont concentrées sur les problèmes politiques du temps. Merveilleux solos et très bons riffs. Nous arrivons maintenant à la chanson Operation:Mindcrime, qui est une chanson qui reste dans la tête. Très bons riffs de basse et guitares, la voix est magnifique et les arrangements musicaux sont parfaits. Les paroles sont surtout concentrées sur la fameuse rencontre avec le Dr.X qui nous dit que, pour Nikki, le mot Revolution est un mot sacré qui doit être exploité pour sortir d'un enfer contrôlé par les politiciens. La 5e chanson est Speak, qui nous offre un panorama très lourd et très prononcé. Les paroles ne sont pas vraiment en corrélation avec la musique. Nikki croit qu'il est l'Ange de la Mort avec un fusil. Il se demande pourquoi ils lui ont donné une mission sans lui dire en quoi consistait cette mission. Malgré cela, une merveilleuse chanson à écouter. Spreading The Disease est la rencontre de Mary, une sans-abri qui a été adoptée par un prêtre nommé Father William. Elle est aussi engagée par le Dr.X pour amener à Nikki tout ce dont il a de besoin. La chanson est très bien organisée. Geoff Tate prend une voix au début qui différencie de l'habitude. Excellent refrain ayant un riff de basse incroyable. La 7e chanson The Mission, est une chanson très sentimentale et très bonne ayant tout ce que l'on peut attendre d'un bon groupe. Je vous conseille fortement de l'écouter. La prochain est Suite Sister Mary. Un chef-d'oeuvre, un duo parfait. Cette chanson parle de l'amour entre Nikki et Mary, un amour impossible car Mary est une Soeur et lui, un Ange de la Mort. Un petit bémol sur le Latin qui est introduit vers la fin qui est trop présent et qui nous casse un petit peu les oreilles. La prochaine chanson est de loin ma préférée. The Needle Lies est la chanson qui m'a fait connaître Queensryche. Riffs très rapides et voix très exceptionnelle surtout à la fin où Geoff Tate crie très longtemps. Les paroles veulent dire que Nikki veut se débarrasser de sa dépendance à l'aiguille. Electric Requiem parle de l'instant où Nikki revient à la maison et qu'il la trouve vide. Il se demande alors où est Mary. La 11e chanson est Breaking the Silence. Une bonne chanson à écouter ainsi que celle qui suit : I Don't Believe in Love. Nikki se pose des questions sur Mary, sur l'amour qui est devenu pour lui, sa faiblesse. La synergie des instruments est un plus qui nous donne l'impression d'une beauté musicale exquise. La 13e chanson est Waiting For 22. Elle est intéressante côté musical, puisque la guitare nous offre un solo. My Empty Room est un cri du coeur de la part de Nikki à sa bien-aimée Mary. La 15e et dernière chanson est Eyes of a Stranger. Très bonnes performances des membres du groupe qui nous ont pondus une chanson digne de leur talent.

En gros, très bon album qui vaut la peine d'être écouté et lu. 4.5 sur 5

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katchoke - 25 Avril 2008: oui euh bon, une chronique un peu plus abstraite et générale aurait été plus appréciable qu'une chronique relatant l'album moceau par morceau . surtout quand on ne connait pas l'album... on a de suite moins de mystere nous poussant à vouloir l'acheter et moins de surprise à son éventuelle écoute.
HRPASSION - 07 Octobre 2008: quelles pourrait être les mauvaises surprises que l'on pourrait avoir en écoutant ce disque ?????
non non aucunes !!!! ce disque est un monument du metal, indispensable, tout comme un images & words et bien d'autres...naturellement déconseillé si l'on est à fond dans le black...death...
Darklau - 05 Avril 2009: Culte de chez culte. Rien d'autre à ajouter !
bmatthieu - 04 Août 2011: Queensryche quand ils étaient au sommet du heavy...tout tout tout en haut, et maintenant si bas...
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Commentaire @ Durango

04 Juin 2008
Comment chroniquer l'un des meilleurs concept-album de Heavy Metal de tous les temps ?

L'histoire ayant déjà été brillamment expliquée, j'ai tout le loisir de vous parler de l'album en lui-même. Des paroles intelligentes, critiques et acerbes, desservies par une des voix les plus claires et puissantes du monde du metal, au service d'une musique fantastique; voilà comment je résumerais en une phrase ce qui est pour moi la pièce maitresse de Queensrÿche.

Après la plage introductive, le combo "Anarchy X/Revolution Calling" fait immédiatement mouche. Une entrée en grande classe. L'ambiance est donnée, le sentiment de révolte est en marche, et les morceaux s'enchaineront, implacables.

Opération : Mindcrime est sans doute l'un des plus grand hymne au metal offert par Queensrÿche, avec une basse qui donne le tempo d'entrée de jeu. "Speak", et son refrain si atypique arrive ensuite pour notre plus grand plaisir, suivi de l'excellentissime "Spreading the Disease". Particulièrement acide lyriquement, le break au milieu règle les comptes. Jubilatoire. Rendue mythique par une prestation vocale hors du commun -Tate est d'ailleurs irréprochable d'un bout à l'autre de la galette-, cette chanson porte l'album à un point culminant avant ce qui est pour moi son point faible : "The Mission".
Elle n'est pas mauvaise, mais fait pour moi un peu pâle figure au milieu des autres titres. Quelque peu banale, elle n'en reste pas moins une bonne chanson que beaucoup de groupes seraient fiers d'avoir accouché.

"Suite Sister Mary" marque la charnière de l'album. Chanson fleuve de plus de 10 minutes durant laquelle Pamela Moore donne la réplique à Geoff Tate, elle marque le début de la fin pour Nikki, la détresse le gagne... Mary va en effet bientôt mourir (désolé de tuer le suspens comme ça, mais c'était plus fort que moi :) ), ce qui va plonger notre protagoniste dans un état dépressif. La suite de l'album est composé de titres entrecoupés de morceaux d'ambiance jouant la narration, tous excellents. De la rapide "The Needle Lies" à la très marquante "Eyes of a Stranger", rien n'est à jeter.

L'éternelle question "Who Killed Mary" flotte encore dans l'air à la fin de l'album, qui s'écoute d'une traite.

Forgez-vous votre propre opinion en acquérant cet album très cohérent. Ami métalleux, le groupe y a mis son coeur et ses tripes, je crois que vous ne serez pas déçu.

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Durango - 18 Avril 2011: Les goûts et les couleurs. Si tu n'accorche pas, et bien tu n'accroche pas, c'est tout. Il ne faut pas spécialement chercher plus loins.

Par contre, au dela de l'impact subjectif (si la musique "parle" ou non à quelqu'un), il y a les critères objectifs.

Par exemple, pour cet album, je pense que l'on peut honnêtement admettre diverses qualités. Ainsi, Il est très bien écrits, les paroles sont intelligentes et collent bien à la musique. Les compositions sont assez variée, avec des structures tantôt complexes, tantôt très directes. Le concept et le thèmes sont intéressant, et l'histoire intrisèque prenante. Mais aussi techniquement : les musiciens sont de qualité et vocalement parlant, à l'époque, Tates était un maitre. Et la production se défend parfaitement, même si tout le monde n'apprécie pas le côté "american metal" qui se dégage parfois du son.

Bref, il faut reconnaitre que cet album à toute les cartes en mains pour être apprécié, mais parfois c'est juste une affaire de goût.

C'est comme je ne comprend pas pourquoi certains ne jure que par tel ou tel groupe, ou tel ou tel genre musical, alors que franchement, à mes oreilles, ça ne m'emballe pas du tout. Et de même qu'un de mes amis proche me dit tout à fait comprendre et voir la qualité musicale de Maiden en général mais pourtant, il n'aime pas spécialement. (ce que je ne comprendrais jamais, là XD)
bmatthieu - 04 Août 2011: ils sont si bas maintenant... Queensryche était vraiment la pointe en terme de composition et de performance. En même temps avec Operation Mindcrime et Empire il est dur de perpétuer une telle qualité d'album, ça ne pouvait que décevoir. Oui l'album parfait existe, c'est Opération Mindcrime ^^
Philippe_Mac - 29 Avril 2012: Merci pour cette chronique. Leur plus grand album avec Empire... A écouter d'un bout à l'autre sans pause !
David_Bordg - 13 Août 2014: Et rage for order qui est aussi dantesque et tres tres novateur, original, encore aujourd hui!! Un véritable exploits!!
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