Tout groupe estampillé « mélodique » ou encore « symphonique » se doit d’avoir son live avec orchestre et tout le toutim. Après
Within Temptation c’est au tour de leurs compatriotes d’
Epica de se lancer dans l’aventure. Ce live a été enregistré au même endroit que celui de
Therion et du coup propose un concept assez identique. Une première partie composée d’airs classiques et que tout le monde connaît (il pourrait aisément figurer sur cette fameuse compil, J’aime pas le classique mais ça j’aime bien) et d’une seconde partie composée des titres d’
Epica remis à la sauce Miskolc International Opera Festival. Ce détail aura son importance pour la suite, vous comprendrez vite pourquoi. Reste que ce passage « obligé » est un cap de plus que les Hollandais ont passé avec professionnalisme.
L’album se présente donc sous la forme d’un double CD. La logique aurait voulu qu’il y ait un CD pour le classique et un CD pour les titres d’
Epica mais la logistique en a voulu autrement. Bref ce ne sont pas moins de douze titres classiques qui seront joués ce soir-là. Verdi, Handel, Vivaldi et même John Williams sont mis a contribution. Je passerais assez rapidement sur cette partie du disque qui, même si elle est attractive, est une porte ouverte sur un monde éclusé. Il n’y aurait guère que deux points importants à souligner. La performance de Simone sur «
Dies Irae » est assez impressionnante et c’est surtout le jeu très agressif du dernier arrivé en date, Ariën Van Weesenbeek, qui fait mouche. Il est le seul a ne pas s’être vu brimé sur ce disque. Son approche plus percussive donne cette touche d’originalité que n’ont pas forcément les autres versions de ces titres. Une première partie très mise en bouche mais qui sera probablement zappée par la suite par bon nombre d’auditeurs.
Nous arrivons donc à la partie qui nous intéresse le plus, celle avec les compos d’
Epica. Revenons donc sur le fait que ce disque soit enregistré au Miskolc International Opera Festival. Comme vous vous en doutez, ça ne sonne pas très metal comme nom de festival et vous avez raison. Du coup, Marc est interdit de grunts ou presque. Du coup, la donne s’en retrouve changée et certains titres s’en verront amputés ou tout simplement ils ne seront pas joués ce soir (qui a dit qu’il manquait « The Obsessive Devotion » ??????). Je trouve ça un peu dommage même si l’intérêt de la musique d’
Epica n’est pas là, cette nouvelle donne va donner du grain à moudre. Il ne faut pas être borné non plus, le chant de Marc n’est pas la clé de voûte mais un petit grunt par ci, par là, ça fait toujours plaisir. Un exemple à la volée : « Living a Lie » où seule la belle rouquine chante et au final le titre s’en sort bien. Tous les titres s’en sortent bien car la gros plus c’est cet orchestre. Son utilisation est plutôt bonne et les 30 chœurs se font entendre. Hormis le titre cité plus haut, tous les tubes du groupe sont présents. Les titres les plus épiques sont bien évidement le point culminant de ce live. Comment ne pas résister à un «
The Phantom Agony » porté par plus de 70 personnes. C’est bien difficile, je vous l’accorde. Même les ballades, pourtant pas trop ma tasse de thé, passent bien cette épreuve symphonique («
Feint » notamment).
Il faut rendre à César ce qui appartient à César, le groupe se montre sous son meilleur jour. Bien en place et très communicatif, ce show semble être l’un des meilleurs d’
Epica. De plus, la production de ce live donne un côté paradoxalement plus puissant que certaines versions studio. Comme quoi, il n’est pas nécessaire d’avoir un max de grunts pour faire du puissant.
Avec bon nombre de bâtons dans les roues,
Epica nous offre ici une très bonne prestation. Maintenant que le cap de l’orchestre symphonique est passé, il va falloir se remettre à travailler sur le prochain album. A conseiller à tous les fans du groupe.
PS : Petit conseil qui ne mange pas de pain : mieux vaut faire deux écoutes distinctes entre la partie « classique » et la partie «
Epica ». Cela ne fera qu’accroître votre plaisir d’écoute.
Mise appart le manque de DVD, je tiens à mettre en avant le travail de la batterie qui est tout simplement genial!! Elle n'est ni trop ni pas assez presente. Tout en étant assez metal et rapide, elle se marie très bien avec les morceau classique (notamment Adagio, tiré de la suberbe symphonie du nouveau monde de Dvorak) et rien que pour ça, l'album vaut le coup d'oreille!!
Seul bémol, la guitare pas très très presente et utilisé ici plus comme accompagnement... Je m'attendais à un Presto melant guitares et violons sur la première partie mais malheureusement non. Je me suis demandé si c'était du au fait que Mark et Ad ne s'en sentaient pas capable... Maisquelque part ce n'est pas très grave car la partie classique reste super quand même!!
Il faudrait que j'écoute le live de Therion pour comparé.
SpiderMan et Imperial March sont fabuleuse et leur version de The Hall of the moutain King est carrement parfaite, merci au batteur, d'ailleur, de nous avoir fait son mega-Break qui tue la mort of the undead living death de la mort à la fin...ca laisse sur le cul.
Quelle merveilleuse ! Tout est absolument génial !
Les reprises des grands classiques sont extra et les titres propres au groupe quasiment mieux que les versions studio ^^. J'adore, 19/20
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