Omega

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17/20
Nom du groupe Epica (NL)
Nom de l'album Omega
Type Album
Date de parution 26 Fevrier 2021
Style MusicalMetal Symphonique
Membres possèdant cet album127

Tracklist

1.
 Alpha - Anteludium
 01:38
2.
 Abyss of Time - Countdown to Singularity
 05:20
3.
 The Skeleton Key
 05:06
4.
 Seal of Solomon
 05:28
5.
 Gaia
 04:46
6.
 Code of Life
 05:58
7.
 Freedom - The Wolves Within
 05:37
8.
 Kingdom of Heaven Pt. 3 - The Antediluvian Universe
 13:24
9.
 Rivers
 04:48
10.
 Synergize - Manic Manifest
 06:36
11.
 Twilight Reverie - The Hypnagogic State
 04:29
12.
 Omega - Sovereign of the Sun Spheres
 07:06

Bonus
13.
 Rivers [Acapella]
 04:34
14.
 Abyss O' Time
 04:13
15.
 Omegacoustic
 04:29
16.
 El Codigo Vital
 03:51

Durée totale : 01:27:23



Acoustic - Deluxe edition

Bonus
1.
 Rivers (Acapella version)
 
2.
 Abyss o' Time
 
3.
 Omegacoustic
 
4.
 El Código Vital
 


Opus Omega
1.
 Alpha - Anteludium
 
2.
 Abyss of Time - Countdown to Singularity
 
3.
 The Skeleton Key
 
4.
 Seal of Solomon
 
5.
 Gaia
 
6.
 Code of Life
 
7.
 Freedom - The Wolves Within
 
8.
 Kingdom of Heaven Pt. 3 - The Antediluvian Universe
 
9.
 Rivers
 
10.
 Synergize - Manic Manifest
 
11.
 Twilight Reverie - The Hypnagogic State
 
12.
 Omega - Sovereign of the Sun Spheres
 


Omega Instrumental
1.
 Alpha - Anteludium
 
2.
 Abyss of Time - Countdown to Singularity
 
3.
 The Skeleton Key
 
4.
 Seal of Solomon
 
5.
 Gaia
 
6.
 Code of Life
 
7.
 Freedom - The Wolves Within
 
8.
 Kingdom of Heaven Pt. 3 - The Antediluvian Universe
 
9.
 Rivers
 
10.
 Synergize - Manic Manifest
 
11.
 Twilight Reverie - The Hypnagogic State
 
12.
 Omega - Sovereign of the Sun Spheres
 

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Epica (NL)


Chronique @ Eternalis

14 Mars 2021

Epica fait du Epica. Le fait très bien et c’est probablement la façon la simple de décrire "Omega".

Un album sur deux. Poncif éculé et partiellement erroné mais il est vrai que, lorsque l’on observe de plus près la discographie d’Epica, souvent loué, elle dispose néanmoins de plusieurs trous d’airs.
Excepté les deux premiers disques cultes pour plusieurs raisons, l’initial "The Phantom Agony", initiateur d’un genre dont la démesure deviendrait le maitre mot, et l’ultra ambitieux "Consign to Oblivion", débordant encore aujourd’hui d’une aura épique et majestueuse, Epica s’est parfois pris un peu les pieds dans le tapis. Pour un "Design Your Universe" quasiment parfait et symbole d’un talent brut et impérial (et qui accueillait l’intégralité du line up actuel), il y avait tout de même un "The Divine Conspiracy" à la prod décevante (je me demande bien, avec le recul, ce qu’avait fait Sascha Paeth à l’époque) et un "Requiem for the Indifferent" complètement raté dans les grandes largeurs. Ce qui amenait à un The Quantum Enigma ultime et absolument dantesque avant une "The Holographic Principle" très honnête mais trop proche de son prédécesseur et, de l’aveu même de Mark Jansen, un peu indigeste sur la durée et difficile à écouter d’une traite.

Après ce préambule, quid de "Omega" ?

Une composition qui a pris du temps, un enregistrement pendant la pandémie, la participation du Philharmonic de Prague pour l’intégralité de l’album et pas uniquement des séquences (les opus précédents étaient parfois complétés par des samples mis en place par Coen quand nécessaire) et un concept toujours aussi ambitieux sur le sens de la vie, des choix et une portée hautement métaphysique sur l’équilibre de la vie en nous et à travers nos relations sociales et naturelles. Tout un programme. Joost van den Broek, l’ancien compère de After Forever, se donnant la mission d’offrir une production monstrueuse à l’ensemble, pari remporté haut la main de ce côté-là, le son étant désormais une formalité administrative pour les bataves bien ce que soit toujours aussi impressionnant.
Donc ... qu’en est-il ? Et bien "Omega" qui, espérons-le, n’annonce pas la fin, est une continuité complète de ce que réalisent les hollandais depuis "The Quantum Enigma".
Le son, les arrangements, l’interprétation, l’emphase symphonique toujours aussi démentielle et digne d’une BO de Hans Zimmer et surtout les voix mêlées de Simone et Mark entretiennent une personnalité reconnaissable entre mille. De ce point de vue là, pas vraiment de surprise même s’il faut un certain nombre d’écoutes avant de décortiquer des titres aussi riches, longs et variés que ceux qui parsèment les 70 minutes de l’album.

Il ne sera pas utile de présenter tous les titres, la plupart d’entre vous avez déjà dû écouter l’album mais plutôt de se pencher sur les différenciant d’"Omega" vis-à-vis de ses prédécesseurs. "Abyss of Time" (je me passerais de tous les sous-titres de chaque titre !) débute dans la plus pure tradition, avec un temps de parole assez équilibré entre la belle et la bête, un morceau assez entrainant, une double pédale pas trop intense et un morceau assez accessible, qui manquera peut-être de l’intensité d’un "The Second Stone" (bien que l’entrée en matière des albums n’a jamais été le point d’orgue de leurs albums). En revanche, "The Skeleton Key" marque d’emblée est une différence. Une mélodie plus sombre, des chœurs massifs et songeurs, une ligne de piano n’étant pas du tout sans évoquer Nightwish époque "Imaginaerum" et surtout un riff très simple mais massif, ponctué de quelques chœurs oniriques (c’est surtout là que l’on ressent la comparaison avec les finlandais, y compris dans la façon de chanter de Simone, beaucoup moins lyrique). Mark chante les couplets et noircie considérablement l’ambiance tandis que le refrain est plus lumineux, accueillant même ce qui semble être des enfants sur la seconde partie du titre. On retrouve cette similitude sur l’énorme "Kingdom of Heaven pt III" où on aurait presque l’impression d’entendre Anette (vers les 9min), bien qu’il ne faille pas passer sous silence l’immense travail accompli sur ce titre, long périple épique nous emmenant entre de longues étendues désolées et des combats acharnés. Si la première partie (sur "Design Your Universe") restera probablement l’une des plus grandes compositions du groupe, cette troisième (et dernière ?) partie reste un morceau de choix et l’un des moments très forts de ce nouvel album (le passage au piano aux 6 min est une petite merveille, l’arrivée du premier riff, le passage totalement death metal après le passage symphonique ... )

Comme sur "The Quantum Enigma", quelques inspirations plus asiatiques peuvent se faire sentir sur "Seal of Solomon" et ses chœurs quasiment christiques ou "Code of Life" et ses percussions plus arabisantes et ses lignes vocales totalement dépaysantes par leurs influences orientales. On pourrait penser à ce que fait Myrath depuis ses débuts dans l’esprit, bien que l’interprétation et le rendu reste du pur Epica au final. "Synergize – Manic Manifest" intensifie considérablement la fin du disque même si la longueur du disque commence à devenir un poil préjudiciable, manquant parfois de respiration. "OmegaSovereign of the Sun Spheres" conclura ce huitième album par l’un des meilleurs titres. Le côté death metal ressurgit dans le riff vicieux et la lourdeur du tempo. Les arrangements symphoniques, très portés sur les cordes ici, ne sont pas sans rappelés Dimmu Borgir pour l’aspect dramatique. Le break de pachyderme promet déjà un moment d’une intensité folle en live, Simone grimpant très haut tout en conservant une agressivité rare chez elle (il faut bien avouer que la belle est désormais d’une complétude incroyable dans son panel vocal).

Comment résumer "Omega" ?
Difficile au final puisqu’il sera probablement assez clivant que les avis pencheront clairement vers la face à moitié vide ou pleine. Certains y verront une continuité trop logique, presque décevante pour une formation d’un tel talent tandis que d’autres ne pourront que se ranger derrière une qualité d’écriture, de composition et d’interprétation sans failles. Et chacun aura raison ! "Omega" ne possède pas les défauts d’un "Requiem for the Indifferent" ou les trous d’airs d’un "The Holographic Principle" mais il s’inscrit dans une démarche de continuité qui pourrait être reproché par ceux qui veulent à chaque fois être surpris. "Omega" semble presque logique à l’écoute, bien qu’il soit exigeant et nécessite de se pencher dessus. Epica fait du Epica. Le fait très bien et c’est probablement la façon la simple de décrire l’album.

12 Commentaires

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princeofmetal - 15 Mars 2021:

Je suis du même avis que toi Eternalis, The Phantom Agony et Consign to Oblivion sont pour moi les deux meilleurs même si j'avais bien aimé Quantum of Enigma mais si je devais le comparé avec Omega, sans hésiter Omega serait mon troisième meilleur album du groupe :)

DRIXMAN - 18 Mars 2021:

Du Metal super symphonique avec une Simone Simons d'une grande maturité vocale. EPICA assure et  ne faiblit pas. Ca promet pour le Zénith en mars 2022.

metalpsychokiller - 21 Mars 2021:

Leur meilleur album depuis "the divine conspiracy". Tout simplement. Quel travail d'orfèvre!

Theoldmansaid666 - 26 Août 2021:

Je suis en partie d'accord sur ta conclusion, car pour moi sur cet album plutôt que "Epica fait du Epica", je dirai Epica fait du Epica magnifié.
Toujours la lutte entre le bien et le mal, la belle et la bête, bien sur
Mais, je trouve que sur cet album Epica a réussi à réussi, plus que jamais, à réconcilier leurs 1ers et derniers albums.
Et que reprocher à la production exceptionnelle de cet album ?
Et que reprocher à l'introduction de plus en plus de choeurs qui donnent toujours plus de vies à leurs titres ?
Et que dire de La Belle, qui pour moi, n'a jamais chanté à un tel niveau ?

En Bref, Magnifique !

Un superbe album pour un groupe que j'apprécie et suis depuis leur début.

 

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