The Age of Hell

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16/20
Nom du groupe Chimaira
Nom de l'album The Age of Hell
Type Album
Date de parution 16 Août 2011
Style MusicalMetalcore
Membres possèdant cet album134

Tracklist

1. The Age of Hell
2. Clockwork
3. Losing My Mind
4. Time Is Running Out
5. Year of the Snake
6. Beyond the Grave
7. Born in Blood (ft. Phil Bozeman of Whitechapel)
8. Stoma
9. Powerless
10. Trigger Finger
11. Scapegoat
12. Samsara (ft. Emil Werstler of Daath)
Bonustracks (Itunes Edition)
13. Scum of the Earth
14. Your Days Are Numbered
15. Wild Thing

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Chimaira


Chronique @ Arachnid

16 Août 2011

Un retour aux sources sans risques mais avec une efficacité à toute épreuve.

Deux ans après un The Infection de triste mémoire, départageant indubitablement les fans, revoilà les Chimaira de retour pour un sixième album attendu au tournant (et c’est peu de le dire). L’album du changement, de la renaissance voire de la rédemption avec pas mal de nouveautés au programme… En premier lieu, le groupe quitte Nuclear Blast pour s’installer chez E1 Music (ex-Impending Doom, The Human Abstract ou encore In Flames…). Ensuite, la formation s’étant hélas séparée de ses plus fidèles membres à savoir Jim LaMarca, Andols Herrick et Chris Spicuzza, ce sont leurs vieux amis du groupe Daath qui viennent compléter les rangs.

Nous accueillons donc leur frontman Sean Zatorsky qui s’occupe désormais des claviers et des backing vocals ainsi que le guitariste Emil Werstler ici devenu bassiste de remplacement sans oublier le nouveau batteur Austin D’Amond, quant à lui issu de Bleed the Sky. Pour ce qui est de la musique, c’est également tout nouveau tout chaud… enfin presque. Vous qui n’avez pas aimé la lenteur de The Infection, vous serez ravis de constater que le groupe a repris du poil de la bête et repart sur de solide bases bien bourrines, revenant à leurs influences groove/thrash moderne aux légères influences orientales agrémentées de nouvelles touches bienvenues (j’y reviendrai).

Finis les morceaux en mid-tempo, terminés ces manques de solos et de refrains catchy, nous retrouvons avec un grand plaisir des riffs envolés, aussi puissants qu’aériens. Nous retrouvons également les fameux solos de Rob Arnold (peut-être moins mémorables qu’auparavant mais toujours aussi travaillés, surtout le fameux titre final instrumental) et les riffs au marteau-piqueur appuyés par le timbre terrassant d’un Mark Hunter plus en forme que jamais. Le travail de D’Amond derrière les fûts n’est pas aussi impressionnant que ses prédécesseurs (la double d’Andols Herrick manque, c’est une évidence) mais le drummer américain joue agréablement bien du bastonnage de caisse claire et d’un jeu de cymbales plutôt sympathique.

Au niveau des influences nouvelles, nous redécouvrons ce côté purement metal/hardcore des premiers jours, notamment sur "Losing My Mind", "Scapegoat" et "Trigger Finger", véritables machines de guerre sombres, puissantes et entrainantes. De plus, Chimaira nous ressert des beatdowns monstrueusement lourds que ne rejetterait aucun groupe de pur hardcore new-yorkais comme le prouvent les baisses de rythme dévastatrices sur le single "Year of the Snake" et l’excellent "Born in Blood", l’un des meilleurs morceaux de l’album qui bénéficie d’ailleurs de la présence du ténébreux Phil Bozeman de Whitechapel et d’un style rappelant fortement leurs anciens méfaits de The Impossibility of Reason.

On notera également quelques restes du tempo lourd de The Infection sur les atmosphériques "Beyond the Grave" et "Powerless", titres longs et pesants mais plus groovy que n’importe quelle piste de l’album sus-cité. Les claviers encore une fois moins présents n’entravent cependant pas le style du groupe, au son ici très sec et sombre, la production étant aussi classique qu’impeccable. Sans m’attarder sur des énumérations hasardeuses, disons que l’on retrouve du Strapping Young Lad (que l’on peut entendre sur le refrain du fabuleux "Clockwork"), du Machine Head, du Pantera – bien entendu – ou encore du Lamb of God pour ne citer qu’eux, le tout restant bien sûr à la sauce Chimaira old school.

Ainsi, si on peut regretter le manque de ce petit quelque chose qui faisait de Resurrection et l’album éponyme des œuvres particulièrement uniques de par leurs ambiances et leurs fantastiques sens du riffing, ce The Age of Hell revient aux sources sans risques mais avec une efficacité à toute épreuve, pour notre plus grand plaisir. Un sixième opus à la fois routinier et surprenant qui ne manquera pas de nous raviver cette flamme d’antan, cette passion pour un groupe qui, finalement, est encore plein de ressources.

17 Commentaires

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O_Gravedigger - 15 Septembre 2011: D'accord avec Gachou, en plus de Pantera vous trouverez aussi bien d'autres inspirations. Eh alors ! l'album est superbe. Je suis d'ailleurs surpris que cet album ne suscite pas plus d'enthousiasme. 18/20 pour moi aussi.
Tchao
jps62 - 27 Octobre 2011: pareil pour moi, super bon album assez varié pour tenir en haleine jusquau bout
 
grindpeace - 04 Juin 2012: Avec du recul je le trouve vraiment chiant cet album et ça me fait d'autan plus chier que j'adore ce groupe.
Le départ de plusieurs de ses principaux membres,particulièrement Andols ce fait cruellement ressentir,la rythmique en prend vraiment une sacrée claque.
Ils m'auront quand meme laissé The impossibility et Resurrection et pour ça gros respect mais j'attend plus grand chose du groupe.
metalcrusher - 17 Juillet 2012: Pour moi c'est simple Chimaira est le meilleur groupe de metalcore !!!
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Commentaire @ touf

16 Septembre 2012

Du changement pour Chimaira; du bon comme du moins bon

Chimaira revient en force avec une nouvelle façon de jouer plus posé mais "The Age of Hell" reste un album efficace
Dans ce nouvel album Chimaira, à tenté autre chose qu'à l'habitude:
D'un coté on a les musiques bien bourrines comme "The Age of Hell" et "Born in Blood" qui partent mal au début avec un rythme très, voir trop saccadé, moins lourd qu'à l'habitude (comprenez moins dévastateur) et assez brouillons dans l'ensemble. Cependant "Born in Blood" à la deuxième minutes nous offre une agréable démo de puissance bien dosée à la "Divine Heresy". On apprécie "Losing My Mind" et sa très bonne entrée sombre, du jamais entendus!
On Retiendra en meilleur l’excellent "Year Of The Snacke" plus dans lignée des musiques précédent avec des grattes plus lourdes que jamais.

D'un autre coté on a des musiques très différentes du groupe comme "Clockwork" qui en plein milieu se repose avec une ambiance musicale avant de repartir de plus belle. Il y a aussi "Powerless" qui est renforcé par un ajout d'ambiances électroniques en fond très bien dosées, qui se mêlent très bien aux guitares et gèrent bien la saturation.
Les morceaux très posés à citer dans cet album sont: "Time Is Running Out" moins rapide et "Beyond The Grave" moins bourrin à la batterie et étonnamment presque sans screams avec une fin douce progressive, limite ballade, du tout nouveau pour le groupe.
Dans "Tringger Finger" il y a tout pour plaire un sceam puissant, un batteur extrêmement bourrin, des grattes lourdes et pourtant l’ensemble se répète et est assez décevant.
On arrive à la fin sans doute les deux derniers titres nous permettent de ne pas rester sur notre faim (haha!)

Agréablement surpris par "Scapegoat" avec une intro ressemblant étrangement au début de "Shperes of Madness" de "Décapitated" (juste le début hein, seconde 25 pour "Décapitated", allez voir c'est drôle) il y a un rythme bien dosé, pas de saturation, un bon petit solo (à peine plus long que les autres et c'est se qui manque franchement à l'album) et un final simpatoch' à la guitare sèche.
Pour finir Chimaira veut nous surprendre avec "Samsara" une longue épopée totalement instrumental,
Le coté mélodique lent au début et le grand bourrinage juste après qui n'a plus rien à voir, c'est du déjà vu chez des groupes amateurs mais ça marche du tonnerre! (allez voir "The Light That Blinds" de "Shadows Fall"). Dans "Samsara" on a de la musique pure et dure, un régal!

Dans l'ensemble:
On peut regretter un manque de soli et de screams, un changement de façon d'interpréter les chansons bourrines, un abus de son "trafiqués", les anciens albums!
On peut adorer les intros, le coté planant de quelques musiques, la qualité du son, le changement

Note:14/20

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