Tales from the Thousand Lakes

Liste des groupes Death Progressif Amorphis Tales from the Thousand Lakes
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17/20
Nom du groupe Amorphis
Nom de l'album Tales from the Thousand Lakes
Type Album
Date de parution 01 Juin 1994
Produit par Tomas Skogsberg
Enregistré à Sunlight Studio
Style MusicalDeath Progressif
Membres possèdant cet album432

Tracklist

Bonustrack available on Digipack Edition.
1.
 Thousand Lakes
 02:04
2.
 Into Hiding
 03:45
3.
 The Castaway
 05:32
4.
 First Doom
 03:52
5.
 Black Winter Day
 03:50
6.
 Drowned Maid
 04:23
7.
 In the Beginning
 03:37
8.
 Forgotten Sunrise
 04:53
9.
 To Fathers Cabin
 03:50
10.
 Magic & Mayhem
 04:27

Bonus
11.
 Light My Fire (The Doors Cover)
 02:52

Durée totale : 43:05

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Amorphis


Chronique @ Fabien

21 Mai 2007
Le mois de juin 94 reste marqué chez l’écurie allemande Nuclearblast par la parution des seconds albums tant attendus d’Amorphis et Gorefest pour le label, celui du redoutable combo hollandais tenant toutefois plus difficilement ses promesses. Notre formation finlandaise s'est quant à elle embarqué une nouvelle fois vers Stockholm. Et ce, pour rejoindre l’ingénieur du son Tomas Skogsberg aux célèbres Sunlight Studios, se transformant au passage en quintette depuis l’intégration d’un claviériste à part entière en la personne de Kasper Martenson, ayant d’ailleurs participé à l’écriture de nouvelles compositions.

Magnifiquement mis en image par les studios SV Bell à qui l’on doit les illustrations des premières oeuvres de Kataklysm, Wombbath et Torturer, Tales from the Thousand Lakes (ces 1000 lacs si chers à la Finlande) suit globalement les traces de son brillant aîné. On retrouve ainsi le contraste entre cette lourdeur rythmique et les growls caverneux de Tomi Koivusaari, couplés à des mélodies enchanteresses de tout instant, à l’image des somptueux morceaux First Doom et Forgotten Sunrise.

Les claviers prennent une part plus importante non seulement au coeur des titres, pour citer les superbes interventions aux couleurs psychédéliques sur le mémorable The Castaway, mais sont aussi utilisés en introduction, comme sur le magnifique morceau d’ouverture Thousand Lakes composé par le jeune et talentueux Kasper Martenson. En outre, Amorphis introduit pour la première fois un chant clair au sein des titres Into Hiding, Winter Day et In the Beginning, contraste idéal avec le chant gras de Tomi, apportant plus de corps et de sensibilité.

Articulé par des morceaux à l'équilibre étonnant et à la saveur toute particulière, chacun renfermant l’élément qui le distingue, bénéficiant par ailleurs d’un son d’une puissance organique et renversante, Tales from the Thousand Lakes prend ainsi toute son ampleur au fil de son avancée. L’album tire également sa force grâce à son sens imparable des mélodies, mais aussi grâce à l’aération et au relief apportés par les claviers et le chant clair, peu envahissants et toujours utilisés à bon escient.

En mariant à la perfection rythmiques d’une lourdeur imposante et harmonies de grande finesse, Amorphis touche ainsi la magie du bout des doigts en cette année 94. Porté dans des horizons plus larges que son prédécesseur et aux saveurs doom certaines, tout en bénéficiant d’une assise deathmetal encore très forte, Tales from the Thousand Lakes est un superbe voyage dans les contrées finlandaises et s’impose comme un must-have du deathmetal mélodique des premières années. Le second disque du quatuor montre ainsi tout le savoir-faire du pays dans le domaine et compte parmi ces oeuvres fondatrices et incontournables ayant largement contribué à la pleine définition et à la reconnaissance du style.

Fabien.

17 Commentaires

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LeMoustre - 23 Fevrier 2016: Ah ben alors là, ce Tales From the 1000 Lakes a bien des adeptes. Faut dire que ce death (très) mélodique fut assez précurseur. J'aime bien aussi Karelian Ishtmus que je régulariserai à l'occasion. Le seul Amorphis en ma possession (en dehors du Eclipse, mais on est clairement plus dans le même registre, même si l'affiliation est palpable). Une belle pièce de death mélo donc, avec une imbrication parfaite des éléments étrangers au deathmetal, ici magnifié. Ma version ne comporte pas la reprise, mais 3 titres (dont l'interlude "Folk Of The North") "Moon and the Sun Part I" et "II", bien mélodiques et intégrés avec classe à l'œuvre. Néanmoins, sans doute pour l'avoir connu en retard, j'ai du mal à aller au-dessus de 15/20, sans savoir dire trop pourquoi, bizarrement. Enigmatique, mais je désespère pas.
jack_owen - 29 Juin 2019:

Salut Fabien, en 94, Gorefest sortait son troisième album Erase et non pas son second. Sinon, cet Amorphis c'est du tout bon. Amicalement.

Fabien - 02 Juillet 2019:

Oui, la phrase prête à confusion. Je parle bien du second album estampillé Nuclearblast, à savoir Erase. Mon premier Gorefest reste pour ma part Midnloss paru chez Foundation 2000 en 1991. Je l'ai acheté à quelques petites semaines d'intervalle avec l'incontournable False, que tout deathster adule, à juste titre. ++ FABIEN.

angus107 - 22 Octobre 2023:

Musicalement j'aime bien, mais vocalement, j'ai du mal.

16/20

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Commentaire @ Kivan

22 Décembre 2008
Tenez le vous pour dit, ce « Tales from the Thousand Lakes » des Finlandais d’Amorphis n’a pas grand-chose à voir avec leur « Tuonelia », ni même avec leur « Elegy ».
C’est peut-être ce qui est le plus incroyable avec Amorphis : cette faculté à chaque fois sortir un album surprenant et différent des autres.
Mais, pour en revenir à ce « Tales from the Thousand Lakes », l’album sonne nettement plus death et moins death mélodique.

Certes, certains passages sont toujours aussi mélodiques, avec des phrases recherchées et des refrains bien trouvés. Mais, la voix claire semble ici quasiment abandonnée, au profit de la voix gutturale. Ensuite, le groupe s’emploie apparemment à surtout réussir à créer une ambiance à travers leurs morceaux, avec de très longs passages instrumentaux très recherchés, mais pas dans l’optique « prouesse technique » à la Children of Boddom ou In Flames. Les rythmes sont toujours en mid-tempo pour une musique belle, profonde, puissante et sincère, avec toujours cette petite touche orientale qui rend chacun de ces morceaux si agréables à l’écoute.

Une fois de plus, c’est Adipocere qui trouve le juste terme (du moins je trouve) pour qualifier cette musique : du death fantastique, mais fantastique dans tous les sens du terme !!!!!

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