L'appel de la liberté est quelque chose de très clair. Le monde entier fait cet appel. Un appel pour se libérer, pouvoir vivre normalement, et non dans la misère. Pouvoir être libre et voler de ses propres ailes et changer le monde dans lequel nous vivons. C'est la signification que veut donner
Freedom Call, le groupe sujet aujourd'hui. La bande fait passer ce message dans une sorte de tragédie fantastique. En effet, les derniers survivants de la contrée de
Taragon essayent de survivre, sous la neige et dans le froid, et ils recherchent leur liberté si précieuse en détrônant les dangers des esprits et les tournures mentales gagnant à la terreur. Ma façon de voir le contexte est peut être un tantinet exagérée, mais après tout, l'amplification de la narration sert à mieux expliquer l'histoire qui est racontée, surtout aux jeunes enfants curieux qui veulent tout savoir. En effet, les enfants après racontent l'histoire merveilleuse qui vient de leur être contée, et la génération suit pour garder l'histoire dans la mémoire des personnes anciennes et nouvelles. C'est une histoire sans fin réelle, et qui ne s'étouffera jamais dans les poussières de la destinée. Les poussières de la destinée qui elles ne nous feront jamais oublier un album grandiose, épique, fantastique, un album mythique :
Stairway to Fairyland.
Freedom Call a été créé en 1998 par Chris Bay et Dan Zimmerman, qui est le batteur de
Gamma Ray. Les inspirations vont vers le groupe de Dan et le groupe
Helloween. Mais les différences sont assez flagrantes. La musique de
Freedom Call est plus légère et plus mélodique, idem pour Heloween, avec moins de vitesse. Le résultat est grandiose. Et le fait de ce résultat joue avec les mélodies très joyeuses de
Freedom Call. Ce
Stairway to Fairyland est un des meilleurs exemples de
Freedom Call pour définir le véritable style musicale au début de la formation du groupe. Les mélodies sont imparables et accrochent dès les premières écoutes, tellement elles sont joyeuses et gaies. Il n'y a que ça pour avoir à mémoriser les refrains splendides de
Freedom Call. Il n'y a aucun morceaux de remplissage et aucun temps mort, et la voix de Chris Bay est tout simplement belle. Accusé d'être le rejeton d'
Angra pour une soi-disant ressemblance de la voix de Chris avec celle d'André Matos,
Freedom Call reste alors avec ce premier album un groupe magnifique contant la tragédie fantastique.
Over The
Rainbow ouvre le bal de façon tout à fait extraordinaire, introduction à ambiance religieuse très mystérieuse, et le tout explose. La voix de Chris Bay est très hargneuse en ce début de titre, et se montre puissante, belle et tout à fait bien adaptée au style très mélodique joué par le groupe. Dan Zimmerman est presque au sommet de son art, et le refrain arrive et nous envoûte les oreilles dès la première écoute. Tout cela est bien magistral, pour un premier titre, mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises. L'excellent Shine on est le morceau qui se montre plus accessible, la mélodie est plus simple, mais la magie opère, avec ce splendide sentiment de gaité qui rentre dans notre coeur, et des textes magnifiques, dans un concept bien sûr très fantasy et accrocheur. Un des titres les plus surprenants reste le rapide Holy Knight, qui se fait remarquer par une solo de guitare tout à fait divin, majestueux, juste splendide. Un titre à retenir et qui ne sort pas facilement de la tête quand on a apprit à prendre sa fragilité dans sa main.
Le titanesque Tears of
Taragon est ce que l'on peut couramment appeler une tuerie. Une intro magistrale et un chant parfaitement réalisé de la part de Chris Bay. Tout est bon à prendre dans ce titre, très abordable, comme tous les titres de l'album. Le refrain est épatant et à la fois mélancolique, comme une goûte de pluie sur le visage, et le tout trotte dans la tête comme un cheval. On ne peut pas vraiment définir quel est le meilleur titre de cet album, car tous sont si magistraaux et accrocheurs, mais Tears of
Taragon reste le grand morceau de l'album.
Hymn to the
Brave est une magnifique
Power Ballad où les chœurs sont magistraux. Et le morceau en lui même l'est. Ce morceau, comme beaucoup de personnes le disent, est un un véritable chant de Noël. Et le peu que l'on puisse dire, c'est que ce n'est pas une simple imitation d'un chant de Noël, c'est une poésie, une gargantuesque pièce de théâtre d'hommes allant combattre. D'une sensibilité rare, ce morceau plonge le cœur dans une noyade de larmes. Et on peut tout à fait comprendre qu'un enfant pleure en écoutant cette beauté divine...
On peut passer ainsi de Tears Falling Ã
Fairyland, jusqu'Ã
Another Day, sans trouver aucun défaut à cet album. Signe d'une perfection artistique, le premier album
Stairway to Fairyland reste à jamais une de leurs œuvres la plus magistrale et complète. Rien n'est de trop, et rien n'est assez. Quand l'album est fini, on en redemande et la représentation se termine ainsi, comme un véritable dénouement final...
17/20
Merci pour ton comment.
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