Dimensions

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17/20
Nom du groupe Freedom Call
Nom de l'album Dimensions
Type Album
Date de parution Avril 2007
Labels Steamhammer
SPV
Style MusicalPower Mélodique
Membres possèdant cet album147

Tracklist

1.
 Demons Dance
 02:03
2.
 Innocent World
 04:27
3.
 United Alliance
 04:10
4.
 Mr. Evil
 03:43
5.
 Queen of My World
 04:27
6.
 Light Up the Sky
 05:25
7.
 Words of Endeavour
 03:52
8.
 Blackened Sun
 04:40
9.
 Dimensions
 03:58
10.
 My Dying Paradise
 04:47
11.
 Magic Moments
 04:34
12.
 Far Away
 03:19

Durée totale : 49:25

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Freedom Call


Chronique @ Eternalis

22 Juillet 2009
Un château lugubre…un ciel tapissé de nuages intensément sombres et porteurs de pressages maléfiques, une reine enchanteresse et d’une beauté resplendissante, un sorcier démoniaque qui veut désespérément sa main, un preux chevalier au physique angélique, un combat épique…à la gloire du bien…comment appelez-vous ça en littérature ? Hum…voyons…un cliché ? un stéréotype non ?
Mais en fait, pourquoi est-ce que je parle de ça ? Ah ok, je comprends (excusez ma tension…), je dois chroniquer le dernier Freedom Call, bon, et bien je m’y colle…où en étais-je ? Ah oui…alors un cliché…

Demon’s Gate lance des sonorités étranges, mystiques, malheureusement trop synthétiques pour laisser monter quelconque pression chez l’auditeur mais elle contribue à conférer une certaine attente. Une mélodie lointaine retentie, cinématographique, prévisible mais belle, puis cette voix, cette narration, parodie d’un Rhapsody (Of Fire ne l’oublions pas) ayant eu les moyens de se payer le « vrai » Christopher Lee. Puis le riff, Innocent World démarre dans une furie rapide à couper le souffle (n'étant pas sans rappeler le "The Dragon Lies Bleeding" de Hammerfall non ?).
La production est irréprochable, pleine de puissance et de souplesse, retranscrivant à merveille un monde édulcoré et quelques peu aseptisé car trop lisse. Les chœurs et le chant de Chris Bay lorgne étonnement dans des fréquences graves, dans la veine d’un Andy Deris, avant de le retrouver pleinement sur le refrain, plein de vie, joyeux, gai et se retenant tellement facilement. Dan Zimmerman n’a rien perdu de son talent, ni de sa vélocité, même si la créativité semble bien peu présente depuis The Circle of Life.

Dimensions est un album qui regroupe des compositions de haut vols, touchant de près la perfection dans le genre mais se trouvant tellement loin d’un quelconque virage. Certes, personne n’attend Freedom Call comme un groupe expérimental mais ne pourrait-il pas faire évoluer sa musique ?
Car là où Edguy baisse le tempo ou Gamma Ray ne cesse de l’accélérer, Freedom  all fait du sur place qui se veut plus frustrant que réellement handicapant. Car leur style, évidemment, il le manie parfaitement, donc à quoi bon continuer ?
En écoutant United Alliance par exemple, on comprend que le groupe est un monstre dans le vivier surpeuplé du speed teuton. Une double pédale impériale, un chanteur étonnement doué, des refrains qui se retiennent sur le bout des doigts (ce « We Are Freedom Call » ne lâche l’auditeur que très difficilement »), mais il n’empêche que les allemands, à l’heure qu’il est, se parodie plus qu’il ne compose.

A commencer par les onomatopées type « ho ho » qui pollue nombre de chansons, notamment Mr Evil, plagiat éhonté de la mélodie de Future World de qui vous savez (comment vous ne savez pas ?) mais possédant un refrain, une nouvelle fois entêtant. Le couplet dévoile tout le talent de Chris, mais les « ho ho » gâche le plaisir, sans réellement savoir pourquoi. L’aspect niais est à son paroxysme, tant que l’on a presque l’impression d’écouter une bonne blague.
Alors oui, Freedom Call maitrise son sujet, mais il le fait en énervant ou en copiant trop radicalement ses influences majeures. Light Up The Sky, probablement l’une des compositions les plus grandioses de l’opus, renvoie inévitablement au Heal Me de Gamma Ray (sur Insanity & Genius), par les lignes de claviers pleines de démence, et le chant évoquant un madman que Chris interprète pourtant très bien.

Il restera un Blackened Sun plus aventureux, plus original, plus lourd et sombre (dans la veine de Hero Nation sur l’opus précédent), doté de chœurs féminins énigmatiques et d’un refrain à coller la chair de poule. Le chant, plus noir, plus dur de Chris fait des merveilles, tant que l’on se demande pourquoi il ne développe pas cet aspect, qui pourrait leur faire échapper cette inévitable sortie de secours. Les multiples lignes de chant lors du final, s’entremêlant dans une symphonie superbe, sont absolument magnifiques, même s’ils s’éloignent du schéma typique pour les concerts.
Dimensions est également très intéressant, malgré des claviers encore une fois bien trop propres et niais, se démarque par son refrain planant, comme hors du temps et magique.

Le constat est donc en demi teinte, et encore plus suite au pitoyable dernier morceau Far Away, emplie d’orchestrations folk dégoulinantes, ridicules et mal agencées.
On remarque que Dimensions brille surtout par ses refrains, plus que par le corps de ses compositions, notamment à cause d’un manque de profondeur. L’ensemble sonne finalement frais, mais congelé, si vous voyez la comparaison. On sent que certains titres pourront cartonner en live, mais sur bande, le résultat est très mitigé. On ne retrouve plus la déferlante de hits qui avait animé Crystal Empire en son temps, ou des titres incroyables comme Hunting High and Low sur l’album précédent. Pourquoi ?...ah oui…des clichés…



3 Commentaires

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raussy - 22 Juillet 2009: Personnellement, c'est un album que j'aime beaucoup écouter. Bien que Freedom Call n'ait rien inventé de particulier, je le trouve frais et plein d'entrain. Les refrains sont sympas, j'aime les "sensations" procurées par la musique.



Je suis entièrement d'accord sur le ratage complet du titre "Far Away", je me demande toujours, ce qu'il vient faire sur cet album ???

Par contre je te trouve un peu sévère sur sa notation. J'aurais mis quand même un petit 14.



Dans l'ensemble, je suis assez satisfaite par cet opus.
 
gaspard - 09 Fevrier 2010: je repond 1 ans apres mais je suis nouveau:)
pareil que raussy je te trouve un peut dur certe c'est du rechauffé ca reste du freedom call mais je trouve que le tout est entrainant. Effectivement far away me laisse perplexe elle aurait etai mieux dans shrek ...
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Commentaire @ EndiMistery

23 Avril 2011

Freedom Call reste un grand groupe à jamais...

En cours de réécriture !

Freedom Call est sans doute un des plus beaux groupes que je connais. Assez original, le groupe se démarque avec des refrains remplis de bonheur, servis par des soli de guitares excellents, comme le festival sur le titre Holy Knight, présent sur leur premier album, Starway to Fairyland, paru en 1999. Mais je ne vais pas parler du premier trésor de ce groupe génial, mais parler de Dimensions, avant dernier album des Germanistes. Après la grande déception de l'album précédent, Circle of Life, ce Dimensions m'a replongé dans le bon Freedom Call. Refrains fédérateurs, soli endiablés et intros merdiques. Intros merdiques, me direz vous ? Oui, mais je ne parle pas des intros des morceaux, je parle de ces machins inutiles qui débutent l'album.

II- Partie d'ouverture

Cette intro merdique, c'est Demon's Dance, avec sonorités tout droit sorties de boîte d'Halloween, suivies par une voix qui m'est inconnue. Que peut nous faire Freedom Call après une intro pareille ?. Réponse immédiate. Grosse claque dans la figure, Innocent World ouvre cette fois vraiment l'album . Du véritable Freedom Call , avec un refrain à reprendre en choeur dans sa tête ou en Live . L'espoir renaît en moi, vais-je enfin retrouver le Freedom Call d'antan ? Avec ses refrains optimistes et ses ambiances speed à la guitare ? Il faut d'abord voir la suite..

III- La Reine entre dans l'arène

Après cette première partie présentant le premier titre de l'album, je tiens à parler d'un morceau surprenant. Queen of My World commence par des magnifiques soli de guitare jouissifs et entêtants. Cette intro est géniale et reste dans la mémoire de chaque individu écoutant ce Dimensions. Le morceau reste comme tout les autres, accrocheur, mais aussi un peu plus spécial par un détail inconnu. La différence de ce morceau avec les autres reste un fait qui est impossible à vraiment définir..

IV- Une alliance diabolique

United Alliance et Mr. Evil sont deux titres à ne pas ignorer , avec un refrain faisant penser à la chanson éponyme du groupe sur United Alliance, avec «We are Freedom Call», en gros, c'est une hymne à la gloire du groupe, si vous comprenez, comme ce passage «Metal Is Our Religion», purée, qu'est ce que c'est bon ! Un peu moins convaincant, Mr. Evil s'en sort comme même vraiment bien avec un refrain qui vous donnera envie de danser nu dans votre baignoire, du gel douche dans les yeux, et le gant dans la main droite.

V- Divers d'hiver

Pour d'autres titres, on peut mentionner la jolie ballade de l'album, Words of Endeavour, hymne à l'amour qui n'est juste qu'un mensonge. Un peu courte, vu la magnifique mélodie du refrain vers la fin qui nous surprendra à verser une larme tombante vers le sol nostalgique de notre maison de bois. Dans un tout autre registre, The Blackened Sun propose un titre plutôt sombre au refrain accrocheur et bien catégorique. Edguy ne s'en serait pas inspiré pour Sex Fire Religion, morceau de Tinnitus Sanctus ? Le morceau éponyme est présent. Sympathique mais sans plus car le refrain se tourne vers la facilité. Ce titre fait plus penser à un tube de Stratovarius.

VI- La fin d'une dimension

Dimensions est un très bon album, qui se gâte un peu vers la fin. Car même si le groupe et la musique restent géniaux, on déplore le manque d'originalité et le fait que le groupe ne se renferme trop dans son genre musical qui s'étouffe un peu, mais que c'est bon ! A noter toujours la très belle performance de Chris Bay, toujours avec ses envolées vocales non lassantes ! Il en va de même pour la production toujours aussi énorme. Je n'ai pas parlé de toutes les chansons de l'album, je pense que j'en ai assez dit. Freedom Call reste un grand groupe à jamais.

3 Commentaires

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AlonewithL - 23 Avril 2011: Album linéaire pour moi. Fade.
greatradio - 24 Avril 2011: Les 3 premiers albums de freedom call sont pour moi les 3 meilleurs aprés ça flanche grave. Dommage pour eux car il y a du potentiel
EndiMistery - 25 Avril 2011: Oui je comprends ton avis Alone, c'est vrai, j'ai la même sensation, mais je ne peux m'empêcher d'avoir de l'affection pour Dimensions
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Commentaire @ BlankFile

09 Fevrier 2009
Pour moi, un bon groupe de speed se doit de posséder une personnalité propre et d'être en accord avec les compositions qu'il propose, peu importe si le trip est Heroic Fantasy ou Spatiotemporel, de toutes manières les paroles seront dans 80% des cas toujours aussi niaises ; Ce qui fait la véritable originalité à l'intérieur de ce style, c'est la propension à créer une ambiance, une sphère qui entoure la musique et qui là rend exceptionnelle. Et en cela, Freedom Call est un groupe extrêmement original (!).
Raconter que le monde est plein de malheurs d'une manière douteuse en chantant joyeusement avec des choeurs de partout et un lead singer qui pousse des hurlements de canard, ça peut paraitre idiot, mais ça fait son petit effet !
Prenez "Mr. Evil", la piste 4 : 5 notes de guitare, des choeurs qui font 'Oh-Oh-Oh', Chris Bay qui pousse pas le talent, un couplet étonnamment vide, un refrain très simple et pas vraiment explosif, d'insupportables références (limite plagiat sur la construction de la chanson) à Helloween. Et pourtant, pourtant, impossible de ne pas succomber à cette petite mélodie épique au début du refrain, à cette ambiance spatiale, presque atmosphérique, impossible de pas crier avec Chris, impossible de pas bouger en fait. D'ailleurs presque tout les morceaux sont du même acabit (mention spéciale à "Queen Of My World" et "Dimensions")
En gros, Freedom Call continue son bonhomme de chemin, après un "Circle of Life" limite risqué (oulala des sonorités électro, quel blasphème ce fut ..), les allemands reviennent à leurs style de prédilection dans une ambiance un peu plus à la Gamma Ray mais toujours une bonne humeur à toute épreuve (on les imagine toujours déguisés en clowns en train de hurler leurs refrains devant des gamins excités).

Bon album donc, toujours mieux que les petits derniers de certains groupes finlandais (je citerai pas de nom mais je pense à Stratovarius et Sonata Arctica) !

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