Rise of the Tyrant

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17/20
Nom du groupe Arch Enemy
Nom de l'album Rise of the Tyrant
Type Album
Date de parution 21 Septembre 2007
Labels Century Media
Enregistré à Studio Fredman
Style MusicalDeath Mélodique
Membres possèdant cet album896

Tracklist

1.
 Blood on Your Hands
 04:41
2.
 The Last Enemy
 04:15
3.
 I Will Live Again
 03:32
4.
 In This Shallow Grave
 04:54
5.
 Revolution Begins
 04:11
6.
 Rise of the Tyrant
 04:33
7.
 The Day You Died
 04:52
8.
 Intermezzo Liberté
 02:51
9.
 Night Falls Fast
 03:18
10.
 The Great Darkness
 04:46
11.
 Vultures
 06:35

Durée totale : 48:28

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Arch Enemy


Chronique @ Julien

20 Août 2007
Avant de commencer, on ne peut que se réjouir de voir les frangins Amott de nouveau réunis sous la bannière Arch Enemy. Christopher est heureux et plus cultivé, mais surtout n’a rien perdu de sa dextérité et compte bien nous faire oublier l’interlude Fredrik Åkesson (même si finalement ce dernier n’était présent que sur la tournée précédente). Rayon nouveauté, pas grand-chose, juste des nouveaux riffs qui cognent, qui cognent, qui cognent et qui cognent. C’est déjà bien, non ?

Autant j’avais eu du mal à capter l’ambiance de l’opus précédent, autant là, l’immersion est immédiate. J’aurais envie de balancer sans réfléchir que « Rise Of The Tirant » est un Doomsday sans défauts. Pourquoi sans défauts, c’est simple : plus d’effets tordus sur le chant d’Angela qui a même plutôt bien évolué. Son chant se retrouve parfois a l’orée de la mouvance métalcore tout en gardant sa signature typique. De plus, la section rythmique très grasse dépote sévère ! Au final, le rendu est d’une puissance folle. Car si il y a bien une chose que l’on sait faire chez les Amott’s brothers, c’est créer des riffs surpuissants et accrocheurs. Cet album ne me fera pas mentir et je dois reconnaître que la musique du groupe reste identifiable tout en se permettant quelques évolutions discrètes.

Cette réalisation se veut encore plus sombre, nous sommes plongés dans un monde apocalyptique ou l’obscurité écrase toute trace de gaieté. Tel un survival horror, nous avançons dans ce disque sans savoir ce qui nous attend et l’instant où l’on va se faire happer par les ténèbres est imprévisible. Je dois reconnaître que « The Last Enemy », avec ses breaks aussi noirs que du pétrole, m’a autant fasciné qu’il m’a fait headbanguer. Des génies les frères Amott, je vous le dis. Si le chant d’Angela a évolué, ce n’est que pour mieux coller a l’ambiance générale du disque. Les voix samplées, les passages si calmes et mélancoliques, tout est orienté dans une même et seule direction, l’effroi...

Non seulement cet album est peut-être le plus sombre des albums du groupe, mais les titres y sont aussi très heavy avec des breaks mélodiques typiques. Des titres comme «Ravenous» sont régulièrement cités, mais Rise of the Tyrant ne dépareille pas et possède des morceaux du même calibre. Des titres où nous pouvons hurler à la mort avec la belle allemande sur des refrains endiablés...

Autant l’instrumental de l’opus précédent était axé « guitar hero », autant celui de Rise Of The Titant est orienté abiotique. Hypnotisant, c’est le mot pour décrire «Intermezzo Liberté». Le géni des musiciens tant de fois salué ici est alors à son apogée. Mais les nombreux solis présents dans ce disque sont tout aussi géniaux, il me tarde de voir le groupe en live pour en prendre plein les oreilles et plein les yeux. Ajoutons tout de même un petit mot sur le bon Daniel Erlandsson qui envoie le gras derrière ses fûts avec un groove et une vista impressionnante !
La prod’ est bien entendu monstrueuse et sonne typique Arch Enemy. Pas d’arnaque en vue, nous savons où notre argent est passé... Le groupe parvient à conserver son identité sonore tout en augmentant sa puissance de feu à chaque nouvel album, impressionnant !

Encore un grosse tuerie à mettre a l’actif des suédois. Il ne reste plus qu’à les attendre de pied ferme en première partie de Machine Head, en espérant tout de même les revoir rapidement en tête d’affiche, car ils le méritent largement. En tout cas je reste fan de ce groupe qui sait à chaque fois repousser ses limites. Un grand merci a Christopher pour son retour, et à bientôt sur la route !

19 Commentaires

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AmonAbbath - 03 Août 2009: C'est marrant comme, niveau son, In Sorte Diaboli de Dimmu et cet album sont proches (surtout la double pédale, indéniablement).

Et c'est marrant comme ces deux cd m'irritent au plus haut point... Deux groupes que j'ai lâché pour l'instant.
pytouf - 30 Septembre 2009: cet album est superbe en tout point rien n est a jeter le seul hic auquel je vais me faire lyncher pour ca^^ c est que la basse est moins puissante que sur les précédents albums mais ceci dit le son de cet album se démarque des autres et c est ce qui en fait un superbe album
DarknessLolita - 10 Fevrier 2013: Le meilleur album de Arch Enemy à mon goût!
LeMoustre - 10 Mars 2016: J'ai zappé Doomsday et Anthems, pour ré-enquiller sur ce très réussi Rise of The Tyrant, et ses hymnes de detah mélo. Pas trop surproduit, et avec quelques riffs bien sentis (quelle doublette introductive), là aussi, je trouve que AE est une machine à pondre des hits comme Zlatan enfile les buts en Ligue1. Direct, immédiat, agressif juste ce qu'il convient au style, et toujours la patte Amott reconnaissable. La récente réécoute a même bonifié l'impression ressentie à sa sortie, gage de qualité. 16/20
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Chronique @ Eternalis

30 Janvier 2009
La théorie de l’évolution, la loi du plus fort à l’encontre des plus faibles. Charles Darwin créa une philosophie relativement différente et provocante pour son époque, jugeant la violence humaine nécessaire pour l’évolution, la guerre un passage obligatoire pour l’instauration de nouvelles cultures.
Cette théorie s’apparente depuis toujours au métal, sans doute moins influencé par les modes mercantiles que les autres genres musicaux, et jugeant volontairement plus le contenu que le contenant. C’est ainsi que de jeunes gens partant de rien mais dotés d’un don peuvent avec persévérance, talent et un semblant de chance dévorer la chaine alimentaire pour s’y installer au sommet. Devenir le plus fort, plus que les autres ! C’est ainsi qu’Arch Enemy trône aujourd’hui tout en haut de la montagne du death mélodique.

Suite au départ de Christopher Amott en 2005 après la sortie du démentiellement malsain et controversé "Doomsday Machine" et à son retour en ce début d’année 2007, c’est un "Rise of the Tyrant" amputé de toute originalité qui vient nous caresser les oreilles.
Je sais, les paroles sont dures mais passer derrière un album aussi abouti que DM n’est pas chose aisée, et ROTR n’y parvient pas selon moi, malgré sa qualité intrinsèque excellente et le jeu des musiciens d’une qualité extraordinaire.
Le seul changement (mais quel changement !) se situe du côté de la production, et il est très réussie. Loin de l’aspect tranchant et moderne du son Andy Sneap, les studios Fredman ont accouché une nouvelle fois (ce Fredrik Nordström est décidemment une personne très occupée) d’une production ample, très sombre et grasse en déployant une puissance sans précédent.

J’ai entendu un peu partout que cet album était largement plus noir que le précédent, ce qui est partiellement faux. La production est en effet très noire et brute, insufflant une rage et une aura complètement différente de l’aspect mécanique de Sneap. C’est flagrant au niveau de la batterie, rappelant indéniablement le travail de "In Sorte Diaboli", dernière œuvre en date de Dimmu Borgir, le son est gras et très rentre dedans, sans aucune once de subtilité, renforçant l’impact de titres justement bien plus catchy que ceux de Doomsday Machine.
Le chant d’Angela y est également naturel. Fini les expérimentations malsaines et passionnantes d’antan, place à une violence et une énergie hors du commun, sa voix paraissant de plus en plus agressive avec le temps, presque black, possédée. Dans ce sens, je ne sais pas laquelle je préfère, je pense que c’est une question de feeling, chacun se fera son avis.

La musique, elle, déploie ce que les suédois maitrisent de mieux. Des riffs millimétrés et très techniques, des déluges de solos tous plus impressionnant les uns que les autres, des refrains facilement mémorisables (on notera un certain retour à des structures simple comme sur "Wages of Sin" !) et des breaks acoustiques pour créer une légère atmosphère mélancolique. Nous sommes en terrain archi connu, mais ce n’est pas pour ça que nous ne prendrons pas de plaisir.

Les hostilités débutées par un "Blood On Your Hands" très violent raviront les fans les plus extrêmes (le solo très très mélodique provoque un contraste encore plus saisissant qu’avant entre brutalité et mélodie). "The Last Enemy", toujours aussi agressif nous engouffre dans une spirale de violence ravissant nos sens avides de sauvagerie.
J’adore particulièrement le titre éponyme qui, une fois son inutile intro narrative passée (vitesse rapide !) dévoile un spectre sonore des plus brutal tout en nous assommant de solos proprement hallucinants, probablement le titre le plus technique de l’album, une vraie perle de noirceur.
"The Great Darkness" propose des chœurs créant une petite touche de créativité. Malsain et possédé, ce titre est une véritable prière au malin et aux forces obscures, surmonté d’un riff absolument énorme (la partie solo lorsqu’elle est seule est d’une technicité rare, à vous dégouter de jouer !).
Cette élévation du tyran se terminera sur un "Vultures" plus mid tempo et sensiblement différent du reste de l’album, en raison d’un riff introducteur virtuose et d’une ambiance des plus diaboliques avec une Angela hurlant comme une damnée (sa meilleure performance, et les solos au tapping entre les couplets sont jouissifs !).

Au final, rien de très nouveau sous le soleil noir d’Arch Enemy qui confirme sa place au sommet avec brio sans prendre un quelconque risque de la perdre. On notera la grande évolution de la production, ni meilleure ni moins bonne mais totalement différente et difficilement comparable. Angela réalise une performance très noire, teintée de black / death lui allant comme un gant, beaucoup plus proche du rendu live et possédant une spontanéité retrouvée, proche de l’improvisation quelques fois il semble.
Chacun se fera donc son avis, les amoureux de la six cordes seront aux anges comme j’y ai été, mais l’euphorie passée, force est d’admettre que "Rise of the Tyrant" ne possède pas l’ambiance apocalyptique de son prédécesseur qui m’avait tant charmé. Question de goût dirons-nous.

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AmonAbbath - 03 Août 2009: Je n'aime ni le nouveau son, ni les nouvelles compos... Mais il m'arrive de jeter une oreille sur le cd en me disant : pas possible j ai raté un truc...

Mais non j'y arrive pas. Faut que je refourgue ce cd à quelqu'un il me prend de la place pour rien... Surtout que c'est comme tu le dis question de goût, y en a qui adoreraient ce skeud, moi il passe pas... Allez tiens j'essaye encore une fois! On sait jamais...
AmonAbbath - 03 Août 2009: Non! Deux pistes c'est trop je crois que c'est un des pires trucs que j'ai entendus de ma vie. Sans blague c'est rare quand un cd m'énèrve à ce point j'aurais envie de le péter! Surtout lors des soli qui sont risibles comparés à ceux de Doomsday Machine, mais vraiment risibles pfff
AmonAbbath - 03 Août 2009: PS : Techniques hein les soli, c'est des pros mais aucun feeling sur ce cd!!
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Commentaire @ Uphegon

09 Octobre 2007
Voilà enfin le septième album d'Arch Enemy , Rise of the Tyrant. Rappelons que Christopher Amott est de retour en grande forme et pour notre plus grand plaisir et qu'Angela n'utilise plus toute sa pléthore d'effets comme sur Doomsday Machine. Ce qui laisse présager un bon disque.

La pochette et le graphique du disque ne sont pas du plus bel effet mais passons. L'album commence sur le titre "Blood On Your Hands», très bons riffs et un magnifique refrain qui donne envie d'headbanguer et de chanter avec la belle. S'ensuit un "The Last Enemy" plutôt quelconque, aïe j'aurais espéré mieux. Mais voila un "I Will Live Again" qui rehausse le niveau avec quelques riffs accrocheurs et un beau refrain mélodique comme on les aime. Vient alors le tour d'un "In this Shadow Grave" sauvage et brutal, et un "Revolution Begins" auquel je n'accroche pas vraiment.

Et c'est "Rise of the Tyrant" qui après une petite introduction part très fort et nous redonne une forte envie de bouger , un des meilleurs titres de l'album avec "Blood On Your Hands" . Et voila déjà "The Day You Died" qui prend la suite sans rougir. Puis un petit interlude avec le magnifique "InterMezzo Liberté" qui nous repose de nos émotions. Et c'est "Night Falls Fast" qui nous sort rapidement de notre torpeur, puis arrivent les quelques chœurs d'un "The Great Darkness" ravageur. Et voila que l'album s'achève en douceur sur "Vultures".

Voilà en conclusion un très bon album qu'est Rise of the Tyrant , sorte de compromis entre Anthems of Rebellion et Doomsday Machine . On aura rarement entendu Angela chanter mieux ! Les frères Amott sont déchaînés mais n'oublions pas Daniel Erlandsson qui assure derrière les fûts et le très bon Sharlee D'Angelo à la basse. Courrez l'acheter si vous ne l'avez pas encore !

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sargeist - 09 Octobre 2007: Oué un superbe album, bon je confirme, pour moi contre vents et marées, l'album de l'année. M'en lasse pas...
WarMetal - 10 Octobre 2007: N'ayant pas vraiment aimé Doomsday Machine je suis plutôt sceptique par rapport à ce nouvel album, mais au vu des commentaires tous favorables je crois que je vais tout de même y jeter une oreille ;-).

Merci Uphegon !
thetriptych - 21 Fevrier 2008: mieux que Doomsday machine je ne sais pas... mais excellent, ça oui c'est sûr.
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