Never Neverland

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17/20
Nom du groupe Annihilator
Nom de l'album Never Neverland
Type Album
Date de parution 12 Septembre 1990
Style MusicalThrash Technique
Membres possèdant cet album588

Tracklist

Re-Issue in 1998 with 3 bonustracks.
1.
 The Fun Palace
 05:51
2.
 Road to Ruin
 03:42
3.
 Sixes and Sevens
 05:20
4.
 Stonewall
 04:50
5.
 Never, Neverland
 05:29
6.
 Imperiled Eyes
 05:28
7.
 Kraf Dinner
 02:41
8.
 Phantasmagoria
 03:59
9.
 Reduced to Ash
 03:09
10.
 I Am in Command
 03:34

Bonus
11.
 Kraf Dinner (Demo)
 02:31
12.
 Mayhem (Demo)
 02:53
13.
 Freed from the Pit (Demo)
 03:43

Durée totale : 53:10

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Annihilator


Chronique @ Fabien

06 Décembre 2007
Suite au très remarqué Alice in Hell, Annihilator se dirige aux Vancouver Studios en février 1990 sous la houlette de Glen Robinson, pour l’enregistrement de Never Neverland, son second album. Attendu comme le messie par de nombreux métalleux, le disque sort ainsi en septembre de la même année, de nouveau pour le compte de Roadrunner, représentant la sortie majeure du label en cette automne 90, aux côté du Cause of Death d’Obituary, ... dans un tout autre registre.

Annihilator adoucit notablement son speed thrash sur ce nouvel album, développant désormais un côté heavy Metal affirmé, faisant également la part belle aux guitares classiques, tout en conservant son assise rythmique speed Metal caractéristique. Le groupe se dote alors d’un vrai chanteur heavy, en la personne de Coburn Pharr, à la voix délicieusement mélodique, mais attaquant brillamment sur les passages plus nerveux.

Depuis le délicat titre d’ouverture "The Fun Palace", jusqu’au fabuleux "Stonewall" et ses acoustiques renversants, en passant par l'entraînant "Kraf Dinner" et ses soli endiablés, Never Neverland est divinement riche et varié, démontrant tout le talent de composition et d’interprétation de son guitariste Jeff Waters. L’apogée est alors atteinte sur l’envoûtant éponyme "Never Neverland", dégageant une couleur et une douceur formidables, rappelant l’aura des précieux "Revelations" et "Still Life" d’Iron Maiden.

Résolument moins thrash et agressif qu’Alice in Hell, le speed de Never Neverland déborde d’influences heavy, permettant à Jeff Waters d’imposer un jeu de guitare d’une virtuosité et d’un caractère incroyables. Ce bijou représente l’âge d’or de la formation canadienne, s’inscrivant sans conteste parmi ses plus belles réussites, et tenant une place toute particulière dans le coeur des Metalheads, fans de Maiden, Metallica ou Megadeth.

Fabien.

6 Commentaires

22 J'aime

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eulmatt - 07 Décembre 2007: 1990, ce sont deux superbes albums heavy/speed/thrash mélodique (si j'ose dire): celui-ci et le Rust In Peace du rouquin, et parallèlement l'avènement du bourrinage en règle.
Soit quelques grammes de "finesse" dans un monde de brutes.
sargeist - 07 Décembre 2007: Un grand album, vraiment sous estimé. J'ai même vu dans des vieux mags des notes assez indignes. Hormis les 2 derniers morceaux que je trouve moins marquants, sans dire baclés, c'est du grand, grand Thrash. "Imperiled Eyes" et ses plans à tomber, suivi de "Kraf Dinner" et son trip un peu Punk, tout ca montre la grande versatilité de la bande à Waters. "Phantasmagoria", tiré de la démo, son intro à s'arracher la tête, "Sixes And Sevens" (peut être ma préférée), "Stonewall", bien catchy, "Never Neverland" et sa superbe partie acoustique, "The Fun Palace" sorte de séquelle (et quelle séquelle!) de "Alison Hell", enfin, "Road To Ruin", plus basique et Thrash. Vraiment du presque tout bon, et Coburn Pharr a une voix que j'adore, plus maitrisée, avec ce côté un peu travaillé au Bourbon... je me demande ce qu'il est devenu...
17/20, la suite annoncera la chute...
grogwy - 22 Août 2016:

Lorsque Jeff Waters a recruté le chanteur Coburn Pharr celui-ci n'était pas un débutant puisqu'il avait participé en 1986 à "Rip It Up", l'unique album du groupe Prisoner, mais surtout en 1988 à "Escape To Nowhere", quatrième (et très bon) album de l'excellent groupe Omen (en remplacement du chanteur J.D. Kimball).Sinon, pour répondre à ta question Sargeist, Coburn Pharr serait (aux dernières nouvelles) courtier en assurance.

witchfucker - 17 Fevrier 2022:

Le son de guitare des trois bonus Demo est vraiment excellent de puissance. Dommage que ce ne soit pas le même pour  les dix titres précédents.

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Chronique @ Midiane

15 Décembre 2007
Généralement, on ne présente pas Annihilator. Groupe canadien culte sur le scéne de Thrash mondiale depuis des années maintenant, Annihilator s'est imposé dés 89 avec leur premier album Alice in Hell. Le thrash est au sommet de sa gloire, entre des Slayer et des Metalicca dévastateurs, le groupe fait forte impression avec ce premier opus.
Le succès du groupe tiens notamment à la présence et au talent du guitariste Jeff Waters. Le line-up de Alice in Hell change pour le second album, celui qui nous intéresse aujourd’hui à savoir Never Neverland.

Ici, le chanteur Randy Rampage et le guitariste Anthony Greenham ont disparu, remplacés par Coburn Pharr et Dave Scott Davis.
Les changements de line-up seront par la suite incessants tout au long de la carrière du groupe, les divers musiciens qui se sont succédés ont plutôt été considérés comme des invités intervenant sur le projet personnel de Jeff Waters que comme des membres à part entière d'Annihilator.

Pour revenir à Never Neverland, il faut souligner qu’après un premier opus si brillant, l'album a été très impatiemment attendu du public. Lorsqu'il sort enfin l'année suivante, en 90, l'album est encensé par les magazines spécialisés qui projettent le groupe en tant que véritable révélation de la décennie. Annihilator grâce à cet album acquiert la confiance inébranlable d'un public conquis malgré quelques controverses dans la composition de l'album jugé plus « doux » même si dans la même lignée que son prédécesseur.

*

L'album s'ouvre immédiatement avec The Fun Palace qui nous balance directement dans le feu de l'action. C'est carré et efficace.
Road To Ruin révèle si ce n'est déjà fait le talent du guitariste qui pard dans un solo assez remarquable, le morceau se termine de maniére brutale pour entamer rapidement le troisieme morceau : Sixes And Sevens.
En effet le morceau débute de façon plus douce... pour ensuite exploser avec plus de puissance.
Pas vraiment de mélodie ni de refrain mais un jeu irréprochable et dynamique qui lui donne tout son charme.
Stonewall reste un de mes morceaux favoris. Rapide, efficace, précis. Une « mélodie » et un refrain terribles pour notre plus grand plaisir. C'est tout ce que j'aime. C'est tout ce qu'on aime. Les parties plus acoustiques rendent le morceau encore plus vivant qu'il ne l'est déjà.
On arrive au titre éponyme, Never, Neverland qui s'ouvre un peu a la manière de Sixes And Sevens. On sens immédiatement que ce morceau sera bon, très bon. Jeff Waters entame le morceau avec brio, par des riffs vengeurs et passionnés.
Imperiled Eyes arrive donc très promptement. Assez étrange de composition, alternant des parties diamétralement opposées mais gardant la base de ce que l'on apprécie depuis le début de l'album. Le manque de transition entre ces parties percutent et mettent mieux en valeur le paradoxe. (Que serait le miel sans le vinaigre ?)
Kraf Dinner quant à lui est un titre relativement court, sonnant très heavy mais avec nettement plus de mordant. Le chant se fait plus agressif que dans les autres morceaux, et le « refrain » est supporté par des chœurs (pour autant qu'on puisse les nommer ainsi).
Titre clé de l'album Phantasmagoria, est un des titres composé aux débuts du groupe. Il nous est offert sur la galette pour notre plus grand plaisir. Tout y est, rapide, infaillible, tout simplement convaincant. Pour moi c'est le titre le plus accessible de l'album.
Reduced To Ash commence lui aussi comme un basique, le rythme soutenu de la basse dynamise le morceau s' il en avait besoin, I Am In Command dernier morceau de l'album est encore plus tranchant que les autres, un véritable hymne bien pêchu.

*

Tout le monde sais que je ne suis pas la premiere fan de Thrash au monde, loin de là. Annihilator s'il est l'exception, est un groupe auquel j'attache beaucoup d'importance et que j'ai su apprécier au fil des écoutes.
Ici, Never Neverland s'impose comme un album percutant et persuasif. Le plaisir de Jeff Waters est communicatif et la technique des musiciens est une fois de plus irréprochable.
Bémol cependant, au niveau du chant qui manque parfois, selon moi de certaines nuances essentielles.
Le pari épineux de « surpasser », ou du moins égaler Alice in Hell peut-être considéré comme gagné. Bravo donc à Annihilator qui a su se distinguer dans la réussite.

Midiane

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