Live

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18/20
Nom du groupe Mr. Big
Nom de l'album Live
Type Live
Date de parution 1992
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album38

Tracklist

1.
 Daddy, Brother, Lover, Little Boy
 04:23
2.
 Alive and Kickin'
 05:13
3.
 Green-Tinted Sixties Mind
 03:30
4.
 Just Take My Heart
 03:50
5.
 A Little Too Loose
 06:27
6.
 Road to Ruin
 05:25
7.
 Lucky This Time
 04:17
8.
 Addicted to That Rush
 07:12
9.
 To Be with You
 04:05
10.
 30 Days in the Hole
 04:49
11.
 Shy Boy
 03:36
12.
 Baba O'Riley
 06:48

Durée totale : 59:35

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Mr. Big


Chronique @ Eternalis

16 Mars 2009
L’exercice de l’album Live peut prendre deux proportions radicalement opposées, selon le groupe et le style.
Certains musiciens transcenderont leur musique sur bande enregistrée en concert tandis que d’autre, paradoxalement, la massacreront totalement (pas de nom, pas de nom !!).
Mais force est d’admettre que le heavy metal et le bon vieux hard rock font indéniablement partie de la première catégorie, et ce Live de Mr Big, sortie seulement après deux albums studios et autant de tubes pour tout fan de hard se respectant, en est la preuve flagrante.

Il est certain que le talent des new-yorkais n’est pas à la portée de tous, entre la virtuosité d’un Paul Gilbert n’ayant rien à rougir face à un Malmsteen (le feeling en plus), un John Petrucci (Dream Theater, très inspiré par Mr Big au début !) ou un Satriani et la folie démentielle de Billy Sheehan, pas le bassiste de Steve Vai pour rien.
Les interprétations des morceaux sont tellement retouchés qu’elles en deviennent parfois difficiles à suivre mais pourtant jouissives, comme ce question réponse impressionnant entre Paul et Billy avant l’entame de Addicted to That Rush.

La gratte de Paul, pourtant tellement limide et sollicité sur album, ne souffre d’aucune imperfection, et multiplie les solos et interventions lumineuses, tandis que Billy est audible à chaque note, un vrai bonheur qui trouve une sorte de maitrise absolue sur le très bluesy ALive and Kickin’, à la partition extraordinaire.
Mais un Live, c’est aussi un chanteur qui communique avec son public, et qui parvient à tenir sa voix sans détruire ses prestations studios…et que dire dès à présent de cet épatant Eric Martin communiquant tout un tas d’émotions à travers son chant si suave et rock n’ roll, emplit de grâce et de blues.
A l’écoute d’un titre comme Just Take My Heart, on ne peut que se retenir de fermer les yeux et plonger dans ce slow magnifique que seul Mr Big semble capable de tenir, entre technique impitoyable et feeling magnifique, d’une grande beauté et accessible.

Un sans faute tout au long de ses douze titres passant à la vitesse de la lumière, et porté par un public visiblement aux anges. Mais comment ne pas exulter lorsque l’on entend, non sans surprise et bonheur, l’interprétation parfaite de l’hymne fédérateur et absolu Daddy,Brother, Lover, Little Boy, qui ne manquera pas de marquer les esprits car comportant ce fameux solo joué avec les perceuses, présentes jusque sur la scène (les forets servant à gratter les cordes de manière extrêmement rapide !). Alors que le refrain accrocheur et reconnaissable entre milles fera chanter les quelques milliers de poitrines ayant faites le déplacement ce soir de 1992.

Entres les morceaux tous cultes de Lean into It et les quelques incursions du premier opus, la set list apparait comme une référence unique de tous ce que le groupe a fait de mieux dans sa carrière. Du rapide Addicted to That Rush au refrain enjoué de 30 Days In The Hole en passant par le morceau de Billy Sheehan rejoué par le groupe ici Shy Boy, aussi destructeur que techniquement virtuose et collant une baffe sans commune mesure (le solo d’ouverture, superbe !).

Quand aux ballades Lucky This Time, si magnifiques en studio mais perdant ici un peu de sa superbe au profit d’une ambiance moins intimiste et plus chaude, elle sera secondée par la fantastique To Be with You, largement plus émotionnel face à ce public si réceptif.
Au final, un Live qui, s’il n’est pas indispensable, offre une autre vision d’un des groupe de hard mélodique les plus géniaux, sans être pourtant le plus influents. La contrepartie de l’art ne serait-il pas la compréhension d’une reconnaissance tardive ?

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