Le voilà le tant attendu nouvel album du Grand Monsieur. Après une reformation fin 2008 et une tournée dont le passage au Japon aura été immortalisé tant sur CD que sur DVD, la bande à
Paul Gilbert et
Billy Sheehan nous reviennent avec un What If ou la pochette est tout accordée.
Et pourtant, les membres interrogé quant au réel successeur de
Hey Man (1996) prêchait le chaud et le froid, sans pour autant cacher leurs envies de reprendre les guitares ensemble. Fini donc les tensions entre
Billy Sheehan (basse) et
Eric Martin (chant). Et ce What If nous le prouve. Peut être qu’une grosse part de leur égo a été mise de côté pour enfin parler réellement musique.
Ce What If donc vient pour nous prouver que le line up d’origine (
Paul Gilbert avait été remplacé par un Ritchie Kotzen (qui avait officié pour
Poison à partir de 1991) peut encore sortir de bonnes choses. Mais était-il besoin de le prouver ? Le duo Gilbert et Sheehan n’ayant eux jamais raccroché et étant toujours restés proche du devant de la scène que ce soit avec
Racer X ou son projet solo pour le guitariste ou avec
Steve Vai pour le prodige de la 4-cordes.
C’est donc avec cet
Undertow que Mr Big va nous prouver qu’il est encore bel et bien là. Par contre fini les gros duels (ou questions/réponses) de l’ère
Addicted to That Rush, le groupe ayant pris de l’âge, il s’est pour beaucoup assagit. Et même si la virtuosité est toujours de mise comme sur Around The World ou
Billy Sheehan nous gratifie d’une ligne de basse à couper le souffle sur un morceau ressemblant beaucoup au
Fire de Jimi Hendrix sur bon nombres de passages, elle est moins mise en avant pour plus laisser parler le groove et le feeling. Ainsi le groupe délaisse un peu son côté Guitar Hero. Et même si le groupe au chapeau nous ravit toujours de ses compos, qui reste sommes toutes dans la lignée de ce qu’il avait pu produire par le passé, il en ressort des titres groovy comme cet American Beauty qui dans l’énergie ressemblera beaucoup à
Addicted to That Rush. Et ce, même si la batterie manque de punch en étant ultra simpliste comme ce sera le cas sur la ballade
Stranger In My
Life.
Alors certes, aux côtés de monstre sacrés que sont
Billy Sheehan et
Paul Gilbert, Pat Torpey fait un peu pale figure, mais à trop en faire, cela pourrait finir par ressemble à du
Dream Theater. Cela peut paraitre bizarre quand l’on voit son CV puisque le gaillard a officié chez
David Lee Roth Band, Impellitiri et The Knack cette influence se ressentira notamment sur le titre Still Ain’t Enough For Me, ou le groupe tout en gardant son identité nous livre ici un morceau très rock’n’roll.
L’album sera donc du pur Mr Big, alliant morceau pêchus (dont le très surprenant Nobody Left To Blame avec son intro aux sonorités metal et aux effets vocaux masquant la qualité vocale d’
Eric Martin) et ballades. Celles-ci sont au nombre de 2, ce qui pour une fois est étonnant dans un album de ce groupe. En effet le groupe a surtout marqué les esprits avec des titres acoustiques (à la grande époque du rock acoustique) comme l’ont montrés
To Be with You et la reprise de Cat Stevens
Wild World.
Je n'enfonce pas chacun de tes articles par plaisir, je réagis quand quelque chose me choque. La première fois c'était sur Rick allen, aujourd'hui tu compares pratiquement Torpey à Phil Rudd, alors que ce batteur est un monstre de technique, une référence même pour Neil Peart.
Si tu ne veux pas qu'on te fasse de remarques désobligeantes, n'écris pas de conneries du genre "l'album de la maturité".
De deux, si elle a été publiée, c'est que l'équipe d'admin' l'a jugée juste.
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