Live-Maniacs in Japan

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15/20
Nom du groupe Viper (BRA)
Nom de l'album Live-Maniacs in Japan
Type Live
Date de parution 1994
Style MusicalPower Mélodique
Membres possèdant cet album8

Tracklist

1. Intro (Brazil) / Coming from the Inside
2. To Live Again
3. The Shelter
4. A Cry from the Edge
5. Dead Light
6. Knights of Destruction
7. We Will Rock You (Queen Cover)
8. Acid Heart
9. Still the Same / Drum Solo
10. Evolution
11. Nao Quero Dinheiro
12. Living for the Night
13. Rebel Maniac
14. I Wanna Be Sedated (The Ramones Cover)
Live at Club Citta, Tokyo, Japan (18/06/1993)

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Viper (BRA)


Chronique @ dark_omens

14 Mai 2016

Il y a dans ce disque comme un air de ces premiers concerts asiates données par Iron Maiden et Paul Di'Anno...

Où ailleurs qu'au Japon, où il jouit d'une réputation et d'une aura presque incompréhensible et mystique, Viper aurait-il pu enregistrer son premier album live? Il profite donc d'un concert donné au Club Cittá de Tokyo, le 18 Avril 1993, pour capter sa prestation. Un album qui sortira en 1993 sous le titre évocateur de Live-Maniacs in Japan.

Il y a dans ce disque, et notamment dans sa production, ce grain si particulier, et si délicieux, qui nous ramène immanquablement à Iron Maiden, à Paul Di'anno (une similitude aussi mise en exergue par le timbre de Pit Passarell) et à ces shows du début de carrière si fougueux des Anglais. Même les titres les plus mélodiques, ceux extraits de Theatre of Fate et qu'il ne serait pas tout à fait impensable, ni même idiot, de rapprocher du Power Metal européen, sont ici transfigurés. Comment un tel miracle est-il possible? En premier lieu parce que Viper aura eu la bonne, que dis-je l'excellente, idée d'épurer ces pistes-là de leurs artifices symphonico-orchestrale qui, soit dit en passant, même s'ils étaient peu nombreux, donnaient à ce théâtre des faux airs d'une grandiloquence solennel un peu inutile. L'extraordinaire phénomène de cette transfiguration est aussi possible, ensuite, grâce à la magie de la voix de Pit Passarell qui, dans un registre plus radical, celui désormais voulu par ce groupe, excelle. To Live Again, A Cry from the Edge et même un Living for the Night que l'on aurait pu penser plus inaccessible dans cette nouvelle configuration, sont donc superbes. Immédiatement reconnaissables mais réinventés en de nouvelles versions.

Bien évidemment, pour ce Knight of Destruction, issu d'un Soldiers of Sunrise, et déjà très âpres à la base, la conversion est moins spectaculaire. Le titre n'en demeure pas moins superbe pour autant.

Les chansons les plus Heavy Metal Thrashy, à savoir celles extraites d'Evolution et de Vipera Sapiens, passent elles aussi très bien. Et la reprise très Punk Rock des Ramones d'I Wanna Be Sedated venant clore ce disque n'entrave pas davantage nos bonnes impressions à l'égard de cet opus. A dire vrai, seul Não Quero Dinheiro, une chanson à l'origine interprétée par Tim Maia, que d'aucuns considèrent comme le père de la Soul Music Brésilienne, en a le pouvoir. Si l'intention consistant à vouloir offrir aux Nippons présents à cet instant un élément culturel profondément ancré dans le cœur, et l'esprit, de ces quatre musiciens, est louable, pourquoi avoir choisi quelque chose d'aussi décalé? Pourquoi avoir choisi l'expression d'un art aussi opposé à celui qu'il venait d'offrir durant toute cette soirée? Pourquoi ne pas avoir choisi un brulot de Sepultura? Ou de Ratos De Porão? Ou de Korzus? Ou de n'importe quel autres formations originaires de mêmes terres que Viper et partageant, peu ou proue, ses racines Metal? Evidemment, en plus d'être gênantes, ces trois minutes n'ont aucun intérêt.

Mis à part cette piste furieusement dispensable, ce Live-Maniacs in Japan est donc d'une incroyable homogénéité et d'un charme ensorcelant. Encore un disque en somme qui aurait dû sortir Viper de cet anonymat imposé par les frontières de son pays. Encore un disque qui n'y parviendra pas.

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