All My Life

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15/20
Nom du groupe Viper (BRA)
Nom de l'album All My Life
Type Album
Date de parution 2007
Style MusicalPower Mélodique
Membres possèdant cet album7

Tracklist

1. All My Life
2. Come on Come on
3. Miles Away
4. Not That Easy
5. Love Is All
6. Cross the Line
7. Do It All Again
8. Violet
9. Dreamer
10. Soldier Boy
11. Rising Sun
12. Miracle

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Viper (BRA)


Chronique @ dark_omens

25 Mars 2014

Un disque incontestablement hanté par les démons du passé...

Pour l'histoire, André Matos restera indéfectiblement la figure emblématique de Viper. Pourtant résumer cette entité à son unique présence demeure une erreur. Omettre les guitaristes Pit et Yves Passarell constitue, en effet, une méprise indue que d'aucuns, au grand dam des deux frères, commettent constamment.

Lorsque le vocaliste s'en ira, ils ne parviendront cependant pas véritablement à changer ce fait. Enchainant les disques plus ou moins bons, et même quelques excellents, auxquels, exceptions faites de ces terres natales, le public accordera, au mieux, une respectueuse indifférence générale minimum, le groupe finira même par sortir, en 1996, un dernier Tem Pra Todo Mundo indigne avant de sombrer dans un mutisme profond. S'agissant de ce dernier disque faisons d'ailleurs preuve, ici et maintenant, de mansuétude et passons sous silence les piètres qualités de cette épitaphe où Viper, sans doute sous l'impulsion d'une folie passagère, se décida à nous offrir une sorte de disque de Pop Rock presque entièrement chanté en Brésilien. Un opus sur lequel la décence nous imposera donc en cet instant précis le silence pour peu que l'indulgence ne suffise pas. Bref. Passons.

En 2007, alors que rien, ou si peu, ne laissait prévoir une quelconque résurrection, quelle ne fut pas notre surprise de découvrir All My Life, cinquième et nouvel opus, du quintette reptilien.

Commençons par évoquer la production de ce nouveau disque. Propre et soignée, elle manque cependant d'un soupçon de clarté nous offrant une ambiance un peu trop feutrée où prédominent les sons graves. Rien d'insurmontable cependant.

Musicalement si autrefois, du temps de ces heures les plus glorieuses, le groupe fut notamment inspiré par les Britanniques d'Iron Maiden (recrutant même Andre Matos sur des critères tels que les ressemblances physiques de ce dernier partageait avec un certain Bruce Dickinson), il est désormais clair que ses influences sont plutôt à chercher du côté d'un Power Metal aux accointances évidentes avec les premiers méfaits d'Angra.

Dans ce contexte le recrutement de Ricardo Bocci est d'ailleurs embarrassant. Si indubitablement le chanteur est moins maladroit que certains de ces prédécesseurs et qu'il apparaît évident qu'il a de l'expérience en la matière apportant une assise qui aura parfois manqué à Viper, les similitudes qui le lient au premier chanteur de ce groupe sont ennuyeuses. Elles accentuent encore ces corrélations évidentes qui existent entre ce disque et le premier de la plus fameuse formation originaire des terres de braises.

Pour résumer sommairement All My Life apparaît donc, en quelque sorte, comme l'œuvre que Rafael Bittencourt et ses camarades auraient pu composer entre la démo Reaching Horizons et l'opus Angels Cry. Une sorte de disque de Heavy Speed Power Metal empreint de grandiloquence en somme.

Mais ne soyons pas exagérément réducteurs et approfondissons donc un peu plus car s'il y a indiscutablement du vrai dans ce constat, il est sans doute un peu trop caricatural.

Evidemment ce manifeste est clairement dans cette lignée-là. Il aura, toutefois, aussi, quelques caractéristiques propres à faire valoir. Et notamment dans l'absence de certains éléments tels que, par exemple, ce sempiternel aspect symphonico-orchestrales ou tels ces passages tribaux désormais obligatoires sur les travaux d'autres déjà évoqués ici. De plus Viper ne s'embarrasse pas vraiment et privilégie une efficacité et une simplicité qu'Angra a un peu oublié aujourd'hui. Plus direct, plus incisif et plus inspiré, sa musique nous séduit donc assez aisément (les vifs All My Life ou Miracle, l'excellent Cross the Line, Do It All Again, Soldier Boys ou encore, par exemple, Rising Sun et sa redoutable accélération précédant un bon solo de guitare).

Notons encore la présence d'André Matos (tiens tiens) sur Love Is All et celle d'Yves Passarell sur Violet (l'instrumentiste ayant officiellement quitté le groupe depuis 2001).

Un disque agréable donc dont le plus gros défaut reste cette incapacité encore un peu trop flagrante à s'affranchir d'un passé qui, en plus, cette fois-ci, n'est pas tout à fait celui de Viper. Une tare dont il n'est pas sûr que ces musiciens parviendront à se délester puisqu'il se murmure avec une certaine insistance qu'André, si ce n'est pas déjà fait, pourrait bien les rejoindre bientôt, à nouveau.

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