Les Fleurs du Mal

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
15/20
Nom du groupe Therion (SWE)
Nom de l'album Les Fleurs du Mal
Type Album
Date de parution 28 Septembre 2012
Style MusicalHeavy Symphonique
Membres possèdant cet album148

Tracklist

1. Poupée de Cire, Poupée de Son (France Gall Cover) 02:52
2. Une Fleur dans le Cœur (Victoire Scott Cover) 03:03
3. Initials B.B. (Serge Gainsbourg Cover) 03:44
4. Mon Amour, mon Ami (Marie Laforêt Cover) 04:36
5. Polichinelle (France Gall Cover) 02:29
6. La Maritza (Sylvie Vartan Cover) 03:54
7. Sœur Angélique (Annie Philippe Cover) 03:06
8. Dis-Moi Poupée (Isabelle Cover) 03:24
9. Lilith (Léonie Lousseau Cover) 02:31
10. En Alabama (Léonie Lousseau Cover) 02:39
11. Wahala Manitou (Léonie Lousseau Cover) 02:35
12. Je n'Ai Besoin que de Tendresse (Claire Dixon Cover) 02:14
13. La Licorne d'Or (Victoire Scott Cover) 02:46
14. J'Ai le Mal de Toi (Betty Mars Cover) 02:51
15. Poupée de Cire, Poupée de Son (France Gall Cover) 02:32
Bonustrack
16. Les Sucettes (France Gall Cover) 02:40
Total playing time 45:16

Acheter cet album

 $14.99  31,24 €  13,42 €  £14.81  $25.00  7,99 €  7,24 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Therion (SWE)


Chronique @ xavier74

12 Octobre 2012

la guimauve devient de l'or...

Rien qu'en lisant la tracklist, j'ai eu peur...ensuite, je me suis ressaisis.... »je me suis sûrement trompé de site.
Eh bien non, je suis bien sur Spirit of Métal et je lis bien la tracklist du nouvel album de Therion.
Bon, que faire en attendant....j'ai trouvé, je vais écouter les chansons dans leur version originales, ça fera plaisir à pépé et mémé quand je leur raconterai ça !

Mais c'est quoi ces chansons guimauves......!? Super, Therion nous sort une compilation du style « plus nunuche que ça, c'est impossible » ...à l'exception d'un titre de Serge Gainsbourg « B..B Initials » ce n'est que du jus de chique molle mélangé à des voix gnian-gnians!! Bon, voilà un CD que je n'aurais pas à acheter......

Ah, enfin une vidéo ... »Poupée de Cire, Poupée de Son »...ah oui en effet, ça déménage bien, Lori se défoule et la vidéo est hilarante!! Bon, ça doit valoir le coup d'écouter alors......

Et ça y est, le CD tourne dans ma platine, le son est bon et les titres s'enchainent à une vitesse...je dois le remettre une seconde fois pour bien réaliser que j'ai bien écouté de la chansons française, parce que ces version accommodées à la sauce Therion avec Lori et Thomas aux commandes vocales, il faut vraiment l'entendre pour en croire ses oreilles. Le nunuche version Therion, ça décoiffe et en plus c'est vraiment rien que du bon! La poupée de cire et de son devient tellement dynamique....je comprends qu'il la joue à nouveau en fin d'album version un peu plus sympho avec cette fois Thomas pour un duo d'enfer (normal pour du metal).

En plus, tout le monde chante en français, avec pratiquement aucun accent, à de très rares exceptions près. Toutes les chansons gagnent en profondeur et en puissance; que ce soit les chansons du style La Maritza (Bye bye Sylvie), "Dis Moi Poupée" ou "En Albama", où nous aurons le plaisir de retrouver la voix singulière de Snowy Shaw. En passant par des titres qui gagnent en profondeur émotionnelle tel « Mon Amour, Mon Ami » où le timbre vocal de Thomas Vickström transforme complètement la chanson originale, Lori viendra l'accompagner pour laisser vos émotions s'envoler; on retrouvera avec plaisir ce duo sous une forme différente avec « J'ai le Mal de Toi ».

Une version vraiment déjantée de « Je n'ai Besoin que de Tendresse » finira de convaincre les plus sceptiques que nous écoutons bien la un surprenant, mais excellent album de metal.

Therion réussit avec brio un tour de magie impressionnant, un album auto-produit (Nuclear Blast n'a pas voulu prendre de risque) dont la finition est sans faille, avec une tracklist qui devrait faire fuir n'importe lequel d'entre nous; mais entre les mains de Christopher Jhonsson, la guimauve devient de l'or...pour le plaisir de tous les metalleux

Bon, je vous laisse, je vais m'acheter des sucettes à l'anis.....

83 Commentaires

16 J'aime

Partager

KillerSponge - 19 Décembre 2012: ça confirme l'idée que je me suis faite de Therion ....
Cyrus - 19 Décembre 2012: Bon, ayé : écouté (avec un retard conséquent) et pas trop aimé.
Déjà, les reprises, faut accrocher et j'aime pas trop-trop. Ah mais on me dit dans l'oreillette que c'est un alboume ENTIER de reprises ?! Mince, flûte et cornegidouille : la pilule devient un peu grosse à avaler pour ma pomme. Voyons tout de même (ah bah oué, j'aime Therion tout de même, nom de bleu !) :
Moui bon, l'orchestration est bien therion-esque, la puissance est là (merci la rythmique de m'sieur Johnsson) et Lori Lewis utilise à merveille son organe (raison de sa présence depuis lurette, autant rentabiliser à chaque album...).
Le choix des titres ? Boaf, j'avoue que je m'en tape un peu, considérant que c'est le trip de Mastermind-sson, il aurait aussi bien pu reprendre le générique de Récré A2 ou la Digue du cul que ça ferait pas de différence à mes yeux. Il a envie, il a les moyens de le faire, il le fait. Quant à aimer...ça...Bon, chuis pas hostile aux french sixties hein, y'a une certaine insouciance, une légèreté (naïveté ?) dans les compos qui fait du bien par où que ça passe...des fois.
Là où, justement, Therion arrive avec ses beaux sabots de symphonic-thrash-prog-wtf-metal et fait disparaître cette fraîcheur pour la remplacer par...heu...par quoi au juste ? Ah oui : par du son. LEUR son, en fait. "Hé mais Dugland, c'est des reprises ! STFU n00b !" Oui, merci Marc-Hubert pour l'info, mais en l'espèce, je trouve que ça transforme les originaux pas tant que ça, et que ça fleure un peu trop le prétexte commercial pour faire poireauter les gens. Même si Kabbale-man kiffe grave Hugues Aufray et Richard Anthony, hein, l'un n'empêche pas l'autre : si on me file le beurre et l'argent du beurre, je vais quand même demander le cul de la crémière, on sait jamais.
Nan, je crois que le pire à mes yeux, c'est les images. A croire qu'ils ont foutu tout le pognon dans la prod. Quels sont les réflexions über-philosophico-mystico-lémuriennes qui ont fait croire que le top pour coller à des trucs sixties français était de fourguer des clips farcis de pouffes gothiko-kikoolol à gros nibards qui fricotent avec de sous-bikers vaguement métalleux dans un troquet qui sent bon le mélange contre-nature de 8.6° et de Twilight ? De la décadence ?? Mouais ptet...pour mon neveu alors (oui, il aime bien les vampires, mais plutôt quand ils se baladent en 95C) !
Bref, pas une réussite pour ma part, mais pas totalement "à chier"(TM)...Donc : 2 bleus, 2 rouges. Christopher, tu restes, mais vraiment parce que c'est toi, Manoukian voulait te virer.
Ebrithil - 23 Janvier 2013: Ce qui me choque ici c'est de lire que pour beaucoup, Gainsbourg et la vieille chanson française est "nunuche", "cul-cul" et "inécoutable". C'est triste à lire. Considérer les Sucettes à l'Anis et Poupée de Cire poupée de son comme des chansons nunuches c'est passer à côté du message.

M'enfin bon...
swit35 - 10 Août 2013: Bon j'ai pas tout lu, y'a du pour et du contre... normal pour un album atypique. Je trouve que l'exercice relève de l'opérette et que c'est pas si mal réussi. On a un peu l'impression de vivre un épisode de The Voice ou de la StarAc' en mode Metal !!! L'adaptation de morceaux issus d'un autre univers musical est une bonne chose après on prend ou on laisse, mais ici techniquement et artistiquement c'est imparable, il faut le reconnaitre... Celà rend écoutables et même appréciables certaines chansons pour un public généralement clos du cerveau en matière musicale (comme moi). J'ai hâte de les rencontrer sur scène la semaine prochaine.
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Chronique @ Mamba

13 Octobre 2012

Du français ? What the... mais c'est génial !

Ne nous le cachons pas : la sortie d'un nouvel album de Therion est systématiquement sujette à polémique. A part peut-être pour le diptyque Lemuria/Sirius B ou pour le culte album Theli (et encore), jamais le groupe n'arrive à rassembler tous les fans sous sa bannière. Ce n'est que plus vrai avec la sortie de ce dernier album, "Les Fleurs du Mal", qui croule sous la critique et les avis contraires.

Qu'on ait ou non apprécié cette dernière production, je pense que la première réaction de chacun à été, à juste titre, "What the fuck ?!?". Et pour cause, le groupe de dark sympho suédois nous propose ici un album intégral de reprises kitsch de chansons françaises des années 60 dignes d'un répertoire de l'Eurovision. Ouille. On sait que Christofer Johnsson aime surprendre, mais quand même. Là, ça fait vraiment peur au premier abord.

Mais Therion relève avec brio tous ses paris, chaque album est unique et différent du précédent et je suis à chaque fois séduite, alors pourquoi pas, écoutons.

Le premier titre de l'album est une reprise du célèbre morceau "Poupée de Cire, Poupée de Son", composé par Gainsbourg et interprété par France Gall. C'est... curieux. Et amusant. Et pas désagréable, finalement. Bien mieux que l'original en tout cas. Carrément bien mieux même ! La chanteuse lyrique Lori Lewis a vraiment une voix magnifique. La musique dépoussière sacrément l'original à la sauce Therion. J'adhère. Le clip qui accompagne ce premier morceau est également très bien réalisé et vraiment très drôle.

Et c'est là que ça marche : non, cet album n'est pas un très sérieux hommage à la musique française ou même une insulte, comme j'ai pu le lire, c'est juste une blague, de l'humour.
Le titre "Les Fleurs du Mal", critiqué par de nombreux fans pour son apparente absence totale de rapport avec le contenu de l'album révèle sa signification. Gloire et décadence, vanité. La moitié des artistes dont les morceaux sont ici repris ont sorti quelques chansons avant de disparaitre (à part Gainsbourg et Sylvie Vartan, j'avoue que je ne connaissais pas grand monde). La musique reste en tête mais les paroles sont la plupart du temps creuses (et à part le public français, personne ne les comprendra de toute manière). C'est un album de Therion, la musique est bonne, et les paroles on s'en tape. D'ailleurs, ça ou la kabbale, personnellement...

Le reste de l'album est à la hauteur de ce premier morceau et de ce constat : morceaux entêtants aux paroles nouilles enveloppés dans la noirceurs de Therion et réinterprétés à la sauce lyrique. Certaines reprises sont vraiment très belles ("Mon Amour, mon Ami", très lent, très sombre), d'autres tout simplement très drôles ("Je n'ai besoin que de tendresse" ou, surtout, "Les Sucettes").

Au final, on sent que Christofer Johnsson - qui a avoué être un grand fan de musique yéyé et écouter régulièrement Sylvie Vartan ou Sheila (comme quoi...)- s'est fait plaisir en reprenant ces tubes oubliés à sa sauce. Au risque de déplaire à beaucoup (même son label Nuclear Blast a refusé de le suivre sur ce projet, le disque est auto-produit).

Mais malgré le fait que le répertoire adopté soit encore une fois une drôle de surprise, il s'agit bien là d'un album à part entière de Therion, pas juste d'une fantaisie entre deux productions. Le style y est, la qualité également. Il fallait oser, il fallait arriver à le faire passer. Therion l'a fait. Que demander de plus ?

54 Commentaires

15 J'aime

Partager

Hellsheimer - 13 Novembre 2012: La partie commentaires des chroniques est faite pour les débats. C'est comme partout ailleurs, c'est loin d'attirer les gens les plus intelligents...
Pour les notes, c'est le rédacteur qui est maitre de son choix, suivant ses propres critéres. Si les autres ne sont pas content, tant pis pour eux.
Le 1/20 m'a toujours fait marrer. On aime pas donc 1/20 c'est mérité. On ne tient pas compte de l'enregistrement, du packaging, de la qualité des musiciens, etc. J'aime pas donc 1/20...C'est clair que dans ces cas là, l'objectivité est de mise...Mais on ne refera pas le monde, et surtout pas ici, malheureusement...
TheTenth - 18 Décembre 2012: la vidéo de Poupée (je ne peux pas écrire le titre en entier) fait penser à un pastiche ou un gage ... peut être l'idée est de se fou**e des chanteurs Français de cette époque?
GrizzlyBurger - 16 Fevrier 2013: 11/20 car je note un ensemble et pas seulement la rondelle.

Une déception aussi grande que pour Lulu de Metallica.

J'ai écouté cet album en entier comme tous les albums que je teste d'ailleurs (ce qui demande parfois beaucoup de courage ou un brin de folie) et je pense qu'il aurait mieux valu pour préserver une certaine objectivité ne pas l'écouter entre "In The Nightside Eclipse" d'Emperor et "The Key" de Nocturnus ;)
archonte - 07 Juillet 2013: Pas emballé du tout par cet album. Je peux concevoir qu'il est important pour un groupe d'évoluer, de grandir et donc de prendre des virages. Néanmoins en ce qui me concerne (étant vraiment fan de gothic Kaballah mais surtout de Lémuria et Sirius B que je considère comme mes album préférés de metal sympho)je n'apprécie pas cette prise de virage en question. Le manque de profondeur et de force des Fleurs du mal se fait vraiment sentir par rapport à ses prédécesseurs. Je dirais même que c'est vide, impersonnel et d'une facilité d'accès déconcertante en comparaison avec sirius B et Lémuria, chargés d'émotions, d'une véritable puissance et par dessus tout d'une identité fortement affirmée. Je sais que ce n'est pas très orthodoxe de juger un album par rapport à ceux qui l'on précédés mais dans le cas des fleurs du mal je ne peux pas m'en empêcher et c'est pour moi une terrible déception... (Ma note serait de 9/20)
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Chronique @ BestJules69

14 Mai 2013

Sur le plus haut trône du monde on n'est jamais assis que sur son cul.

« Plus on s’élève et plus dure sera la chute. »

Voilà un proverbe témoin du triste chemin qu’ont choisi d’emprunter les suédois.

Et pourtant, il fût un temps où l’on voyait en Therion un joyau rare, un de ceux capables de s’imposer comme un maitre de scène, une puissance indétrônable. Rares sont ceux qui parvinrent à toucher du doigt l’excellence qu’avait atteint le groupe avec un double album si magistral qu’on osait alors en faire appel à la notion de perfection. Ainsi, « Lemuria » et « Sirius B » faisaient briller un groupe au sommet de son art. Mais ils annonçaient aussi sa longue et sûre descente vers des jours moins heureux. Si Therion, avec "Gothic Kabbalah", parvenait à maintenir un très haut niveau, il n’était toutefois pas capable d’apprendre à voler. Avec « Sitra Ahra », le groupe montrait déjà de sérieux signes de faiblesse. Le voilà désormais à six pieds sous terre…

D’emblée et avant même de se plonger dans l’écoute de l’album, il convient de se demander où cherche à en venir le groupe. Certes le concept de l’album de reprises n’est pas nouveau, mais on ne manquera pas de souligner l’apparente originalité du choix. Mais lorsque l'on met le disque dans le lecteur, il devient plus juste de parler d’incongruité, d’absurdité. « Poupée de cire, poupée de son » ouvre l’album dans une atmosphère lourde et ratée. Les similitudes entre la voix de Lori Lewis et celle de la Castafiore sont troublantes. On croirait rêver, tant sa piètre prestation contraste avec Lemuria et des titres magnifiques comme « An arrow from the sun ». Les riffs sont fades et ennuyeux, et l’on en vient déjà à compter les secondes qui passent, la seule satisfaction du morceau arrivant quand enfin, Lori la ferme.

Nous voici désormais imprégnés de boue jusqu’au cou et condamnés à écouter ces titres plus mauvais les uns que les autres. Il ne s’agit pas là d’un raté, doux euphémisme, mais bel et bien d’un carnage, d’un massacre. C’est dans des douces immondices tels que « Une fleur dans le cœur » ou « Mon amour, mon ami » que l’absurdité de ces reprises se fait pleinement ressentir. Ridicules à souhait, sans la moindre trace de créativité et à peine au ras de pâquerettes techniquement, on n’est pas loin de se fracasser la tête contre un mur. En donnant à son album le nom d’un célèbre recueil de poésie, le groupe revisite ainsi l’idéal baudelairien. De la boue, Therion n’en fait pas de l’or, mais bien de la merde. Baudelaire comme Gainsbourg doivent se retourner dans leur tombe.

Ainsi, les titres oscillent entre le risible dans « Polichinelle » et le ridicule dans « Lilith ». Toutefois, on découvre dans ce foutoir un titre bien au-dessus des autres, presque moyen. Si le chant s’apparente parfois plus à du fourchelangue qu’à autre chose, on retrouve avec « Dis-moi poupée » un soupçon de technicité dans un court solo de guitare relativement banal mais réussi, qui vient apporter à nos oreilles un (court) instant de répit. On croirait entendre ici une reprise presque réussie. Rassurez-vous, Therion relance les hostilités avec le pitoyable « Lilith », transpirant la mollesse et puant l’arrogance, car autoproduire un album pour tourner en ridicule la chanson française (logique que Nuclear Blast n’ait pas voulu être de la partie) relève plus d’une certaine forme d’orgueil plutôt que d’un audacieux pari.

Toutefois, on ne pourra pas contester l’équilibre certain et l’unité formée par l’album. Au terme d’une deuxième partie aussi mauvaise que la première, la fin se rapproche inexorablement. Les derniers méfaits se font entendre. Et Therion ne fait pas les choses à moitié. Comble du l’ironie, le groupe a même prévu un bis pour un public qui en redemande. On aura même la possibilité de se sustenter avec de petites douceurs généreusement offertes par la maison qui viendront clore le spectacle. Bien entendu, on aurait allègrement préféré crever de faim plutôt que de manger ces sucettes empoisonnées…

« La France monsieur ! La France ! » Louis de Funès

Dans sa quête d’exotisme vers des terres dont il espérait faire revivre à lui tout seul une époque révolue, Therion n’aura su que tomber dans les affres de la médiocrité. A l’instar de tant d’autres grands du métal, les suédois auraient sans doute mieux fait d’entreprendre une quête de renouvellement plutôt que de se perdre dans des contrées semées d’embûches. Therion s’ôte ainsi son charisme et sa notoriété. Si vraiment, dans leur orgueil, les suédois voyaient en la France d’autrefois la postérité, alors peut être auraient-ils dû lire Montaigne qui disait que « Sur le plus haut trône du monde, on n’est jamais assis que sur son cul ».

A méditer...

7/20

2 Commentaires

3 J'aime

Partager
LeLoupArctique - 14 Mai 2013: Ah bah voilà enfin une chronique différente sur un disque où tous les avis diffèrent !!!
Merci beaucoup pour cette chronique très bien argumentée, même si personnellement j'ai apprécié ce disque. On voit enfin l'utilité de Spirit of Metal. A quoi ça sert d'avoir des millions de chroniques si elles disent toutes la même chose ???
Voilà du bon boulot, et je t'en remercie.
BestJules69 - 14 Mai 2013: Pour ma part, je n'en croyais vraiment pas mes oreilles, j'ai été affreusement déçu par ce groupe que j'admirais beaucoup, mais qui désormais a perdu beaucoup de son panache.
Mais c'est tout à fait ton droit d'apprécier cet album :)
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire