Gothic Kabbalah

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17/20
Nom du groupe Therion (SWE)
Nom de l'album Gothic Kabbalah
Type Album
Date de parution 12 Janvier 2007
Labels Nuclear Blast
Style MusicalHeavy Symphonique
Membres possèdant cet album489

Tracklist

DISC 1
1. Der Mitternachtlöwe 05:38
2. The Gothic Kabbalah 04:34
3. The Perrennial Sophia 04:54
4. Wisdom and the Cage 05:02
5. Son of the Staves of Time 04:48
6. Tuna 1613 04:23
7. Trul 05:11
8. Close Up the Streams 03:55
DISC 2
1. The Wand of Abaris 05:52
2. Three Treasures 05:21
3. Path to Arcady 03:55
4. TOF - The Trinity 06:18
5. Chain of Minerva 05:21
6. The Falling Stone 04:46
7. Adulruna Rediviva 13:37
Bonustracks (Japanese Release)
8. Seven Secrets of the Sphinx (Live)
9. To Mega Therion (Live)
Bonustracks (Mexican Release)
8. Quetzalcoatl (Live) 03:39
9. Wine of Alugah (Live) 04:47
Total playing time 1:23:35

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Therion (SWE)


Chronique @ cacaman

02 Fevrier 2007
THERION – Gothic Kabbalah

Qu'on se le dise, Therion a bien changé. Les débuts death metal se sont éclipsés au milieu des années 90 au profit d'un heavy metal copieusement arrosé d'arrangements classiques et de chœurs d'opéra. Si cette première mutation a dû décontenancer nombre de fans de la première heure, la dernière en date, initiée par Lemuria / Sirius B et entérinée par Gothic Kabbalah, risque également de faire grincer quelques dents même si elle revêt un caractère moins radical.
En effet, nous pouvons dire qu'en 2007, Therion, après avoir été groupe de death et groupe de heavy symphonique, est un groupe de… metal progressif. Il est certes plus aisé de passer du second style au troisième que du premier au second, puisqu'il "suffit" d'adapter la structure de la musique classique après en avoir intégré les orchestrations. Mais les amateurs de l'efficacité propre au heavy metal en seront certainement pour leurs frais.

Cette petite révolution a commencé dès Lemuria / Sirius B, qui distillait au milieu d'une majorité de compositions efficaces et souvent dénuées de solo, quelques pépites à tendances progressives (The Khlysti Evangelist, Kali Yuga, The Wondrous World Of Punt). Sur la dernière offrande de Christopher Johnsson, le rapport de force entre les deux styles s'inverse assez nettement : Son Of The Staves Of Time, Tuna 1613, The Wand of Abaris et The Falling Stone conservent ce sentiment de compréhension immédiate, tandis que les 11 autres morceaux s'échinent parfois à nous pousser dans nos retranchements. De plus, Kristian Niemann déballe tout au long de l'album des soli de guitare incroyablement techniques et mélodiques, embellissant une performance rythmique basse / batterie très solide et inspirée. Autre changement majeur à signaler : la quasi-disparition des chœurs d'opéra ayant contribué au succès du groupe entre 1996 et 2004, au bénéfice d'un duo de chanteuses et d'un duo de chanteurs (Mats Leven -At Vance, ex-Malmsteen- et Snowy Shaw ex-Notre Dame, ex-King Diamond).

Pas d'affolement cependant, Therion nous prend par la main et nous indique la voie à suivre en saupoudrant d'éléments progressifs des titres à base heavy (Der Mitternachtslöwe, Gothic Kabbalah, TOF The Trinity). Mais de temps à autre, l'auditeur est assailli par des relents pop complètement incongrus (The Perrenial Sophia, Three Treasures), ou est tout simplement lâché dans la nature (Wisdom And The Cage, Trul, Close Up The Streams, Path To Arcady). Les aventuriers avertis, baroudeurs et autres loups de mers aguerris sauront retrouver leur chemin sans trop de difficultés, en prenant évidemment un plaisir non-dissimulé à répondre au défi du jeu de piste. Par contre, les sédentaires du heavy basique seront bien en peine de se dépêtrer de ce bourbier métallique et c'est au prix d'efforts soutenus que les plus courageux d'entre eux pourront échapper à l'ennui et y trouver un plaisir certain.
Il me reste enfin deux compos à évoquer : Chain Of Minerva et Adulruna Rediviva. Si la première, malgré de bonnes idées, s'affale dans une médiocrité évidente, la seconde propose sur plus de 13 minutes un florilège de toutes les réussites de l'album, un aboutissement, en quelque sorte. Il est intéressant de noter que cette dernière a été créée initialement pour le 3ème volet de la trilogie amorcée par Lemuria et Sirius B, 3ème volet toujours dans les cartons. Donc il va sans dire que la sortie du prochain Therion est à surveiller de près!

Bref, voici un bien bel album, très audacieux, embrassant mélodies, asymétries, bizarreries et efficacité, qui ravira les amateurs de metal progressif. Une nouvelle ère semble s'ouvrir pour Therion, ère très éloignée de la brutalité de sa première vie et de la naïveté mélodique (parfois très irritante) de sa seconde existence. Ce renouveau ne sera sans doute pas du goût de tout le monde, mais je m'en accommode parfaitement. Gothic Kabbalah est à mon avis l'album de Therion qu'il faut posséder en priorité.


Développement titre à titre (dans un style un peu télégraphique, veuillez m'en excuser)

DISQUE 1

1) Der Mitternachtslöwe
Sous ses allures classiques (couplets et refrains accessibles), ce morceau cache des gimmicks progressifs, comme le "main riff" recasant le coup du "silence – trois doubles croches / silence – trois doubles croches / etc…" ou à l'image de la transition qui fait suite au refrain, signée dans un 9/8 que n'aurait pas renié Dream Theater. Les changements mélodiques qui interviennent au milieu sont également inspirés par la mouvance progressive. On regrettera cependant l'absence de solo.

2) Gothic Kabbalah
Ce qui frappe d'entrée, c'est le riff à la Megadeth (Angry Again), annonciateur d'une compo majoritairement efficace, même si, en tendant l'oreille, beaucoup de subtilités rythmiques sont à noter, ainsi que d'autres gimmicks progressifs (sur la transition pré-refrain, sur l'entame pré-solo). Le solo est tout bonnement divin, doublé à la flûte sur sa seconde partie. Excellent morceau.

3) The Perrenial Sophia
Entrée en matière calme qui fera pourtant sursauter le métalleux à l'arrivée du refrain carrément pop. Bon, on s'y fait, mais lorsqu'on n'est pas prévenu, ça fait drôle. Solo guitare / claviers sympa, on se laisse emporter lors du dernier refrain, bien arrangé et orchestré. Morceau mignon, transitoire. On attend la suite.

4) Wisdom And The Cage
Première approche étrange, notamment due aux vocaux travaillés de façon originale et au tempo lent, lourd, à la Black Sabbath. Transition progressive, excellentes parties de batteries et refrain efficace précèdent une plage instrumentale lente mais accidentée, aplanie en quelque sorte par un solo de basse des plus bienvenus. Au retour sur la transition prog et refrain succède un thème guitare / claviers assorti d'un solo renversant. Le final est un peu brutal, l'infusion dans le cerveau se fait lentement, mais le constat est sans appel : putain de morceau!

5) Son Of The Staves Of Time
Morceau très abordable, très mélodique, sur lequel on détectera tout juste une approche progressive dans la gestion du break (lent, puis reprise progressive de l'intensité avant le solo). Sympatoche.

6) Tuna 1613 : Momentum Excitationis
Titre plus orienté metal, qui repique à demi-mot une ligne de chant des Scorpions (The Sails Of Charon) sur le couplet. Solo court mais nickel, solo de claviers final, tout se déroule conformément aux prévisions, sauf l'outro, assez strange.

7) Trul
Début metal prog, jusque dans le couplet, où cela s'affirme carrément. Temps supplémentaires, batterie qui semble aléatoire, un vrai délice. Thème de flûte sympa, solo excellent (quoique trop court) qui débouche sur des chœurs "na-na-na", thème flûte + guitare et final en fade sur des percus. Morceau bluffant pour du Therion!

8 ) Close Up The Streams
Alors là, ça y est. Les oiseaux ont mangé les bouts de pain laissés par le Petit Christopher Johnsson, vous êtes perdus en forêt, démerdez-vous! Couplet étrange et lancinant, pont marqué par un style à la Mekong Delta période The Principle Of Doubt (avec palm-muting sur des notes aigües, batterie décalée et voix grandiloquente), refrain bizarroïde, transition inattendue. Et c'est reparti pour un tour, jusqu'à la fin en queue de poisson. Pas de solo. Titre qui demande une période d'adaptation assez longue, ce qui, par définition, me fascine.

DISQUE 2

1) The Wand of Abaris
Mid-tempo avec comme point d'ancrage un refrain accrocheur. Transition couplet / pont arabisante, break dominé par des thèmes mélodiques, pas de solo, rideau. Un peu juste, mais on va dire que c'était un hors d'œuvre.

2) Three Treasures
Début à la Symphony X intéressant, couplet étrange rappelant (one more time) Mekong Delta, légère plage instru qui reprend sur le couplet, qui lui-même débouche sur un refrain pop et on remet ça jusqu'à plus soif. Solo final corrrrrrect (à la Laurence Boccolini).

3) Path To Arcady
Entame typiquement prog, riche en cassures, break plus lent avec remontée du tempo sur un solo monstrueux (au clin d'œil appuyé entre 3'00" et 3'16" aux travaux de Marty Friedman et Jason Becker dans Cacophony). Se termine brutalement sur le thème d'avant-solo (encore une outro gâchée…), mais morceau globalement terrible.

4) TOF The Trinity
D'apparence classique, cette compo reluque pourtant avec insistance sur les errances progressives de Symphony X. Le début fait furieusement penser à Of Sins And Shadows, les transitions asymétriques et débridées pleuvent, les soli donnent dans un néo-classicisme typiquement "michael romeoïque", break bizarre, plages instrus démentes, et cliché du "1/4 soupir – trois doubles croches // 1/4 soupir – trois doubles croches // etc…" resservi sur le second couplet. Morceau diaboliquement metal prog. C'est Therion, là? Incroyable.

5) Chain Of Minerva
Début complètement …naze. Le groupe se reprend sur le pont puis sur le second refrain ; le break donne un peu d'espoir quant au déroulement futur du morceau, mais poum! On retombe dans le premier refrain joué ad-lib. Hum… Accident de parcours.

6) The Falling Stone
Intro metal qui appelle à l'accélération… qui vient! Couplet speed avec voix féminine, solo qui cartonne, couplet speed, refrain correct mais cliché, fin sur petit solo puis chœurs a capella. Au suivant!

7) Adulruna Rediviva
Alors ça, si ce n'est pas du metal prog… 13 minutes de changements, de thèmes mélodiques, de riffs à foison, agrémentées d'un solo encore une fois magistral (quelle performance de Niemann sur cet album!!!)… Rien à dire, une merveille.

Le mot "prog" apparaît 12 fois dans la description des morceaux. Pour moi, pas de doute! (là, ça fait 13).

Prog.
(14 ; "je ne suis pas supersitieux, ça porte malheur" Coluche)

6 Commentaires

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Skud - 07 Août 2007: Exellente chronique, tout y est et toutes les musiques sont décrites comme si on vivait l'album. Mais il faut vraiment l'écouter pour le vivre, c'est diaboliquement mélodique, je n'ai rien à redire mis à part de se le procurer.
Corwin - 26 Décembre 2007: J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce disque au début, mais une fois que j'ai dépassé cet état premier, je suis tombé sur un vrai petit chef d'oeuvre. Vraiment imprévu pour un Therion et plein de très bonnes choses. Le sieur Snowy Shaw est vraiment doué pour faire n'importe quoi avec ses cordes vocales.
SenKen - 06 Mars 2008: J'ai pas écouté à vrai dire moi.
Je n'ai que Theli, de Therion. Et à vrai dire, j'ai été absorbé par Theli, une pure merveille à tendance Classique.
Mais là ... C'est fou le changement radical (et c'est peu dire !) de l'univers musical du groupe !
Trop déconcertant, et j'ai du mal à accrocher aux titres du MySpace.

Cela dit, belle chronique. GG.
 
Macrophage - 03 Fevrier 2010: Belle critique mais il y a une imprécision, tu parles de livraison de Christoffer Johnsson ce qui laisse entendre qu il a composé les titres, or sa signature n apparaît que sur quelques compositions, celles qui tranchent le moins avec l'oeuvre précédente.
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Chronique @ bigoud

21 Août 2008
On pensait que Therion allait sortir le troisième volet de l'histoire initiée par Lemuria et Sirius B mais pas du tout. Il s'agit d'un concept album sur une toute autre histoire. Gothic Kabbalah est consacré entièrement à Johannes Bureus (un mystique excentrique d'Europe du Nord qui forgea, entre autres, la philosophie mystique appelée "kabbale gothique"). Le leader du groupe, Christofer Johnsson, se dit avoir très inspiré par cet étrange personnage et décida d'écrire tout un album sur celui-ci. Le concept album se présente en 2 volumes.

Disque 1 : 9/10

Cet album n'a rien a voir avec tout ce qu'a pu faire Therion. Ce premier disque est très accessible. Riffs heavy/rock tout le long et la chose que l'on remarque surtout et l'absence de choeurs ou presque. Les choeurs qui sont quand même les éléments qui ont fait la force de Therion sont tout de même présents mais très discrets sur cette première partie d'album. En fait, on a plus de droit a un chanteur ou une chanteuse sur les titres mais pas souvent de choeurs. On a aussi le droit à des duos comme sur "Gothic Kabbalah" ou "The Perennial Sophia". On a le droit à des titres joyeux ("Son of the Staves of Time") et des titres sombres voir malsains comme le prouve la gigantesque "Wisdom and the Cage" (pour moi le meilleur titre de ce premier cd) doté d'un chant énorme très bien interprété. Therion a engagé un nouveau chanteur et pas n'importe lequel, il s'agit de l'excellent Snowy Shaw qui accompagne désormais Mats Levens, Katarina Lilja et Hannah Holgersson au chant dans le combo suédois. Tous les chanteurs et chanteuses impressionnent et excellent dans leur matière.
Pour revenir à la musique, des riffs bien heavy parcourent tout le cd, et c'est la première fois qu'un cd de Therion contient autant de guitares bien heavy. Tous les titres sont bien rythmés par les riffs agressifs de Johnsson et Niemann et également une basse très mise en avant. Le solis sont très technique ("Gothic Kabbalah") et très beaux ("Wisdom and the cage"). Tous les titres sont très bons et seul le titre "Trul" (qui est tout de même bon) est un peu chiant car trop répétitif. Le cd se termine par "Close up the streams" qui contient des choeurs et une ambiance très sombre ce qui donne un bon titre.

Ce premier cd est vraiment excellent et montre un Therion un peu plus heavy/rock en mettant en avant les guitares et les chanteurs et en mettant un peu de côtés les choeurs. Voyons le deuxième cd.

Disque 2 : 7/10

Est-ce que cette seconde partie va être aussi alléchante que la première ? Malheureusement non. Sept titres composent le second cd dont le titre de fin qui dure 13 minutes. Pour être honnête, seulement trois titres m'ont vraiment plu, les autres étant plus du remplissage. Cette seconde partie met un peu plus en avant les choeurs mais les guitares restent très majoritaires. Le titre "Wand of Abaris" est assez lent et lourd mais détient de bonnes parties vocales et musicales. Le titre le plus impressionnant est sans aucun doute "TOF-The trinity" qui ne ressemble à aucune autre chose qu'a pu faire Therion. Riffs très agressifs, rythme très rapide, tout ça pendant 6 minutes. Des solis à la limite de la virtuosité, des riffs terriblement effficaces, un titre qui décoiffe et qui se consomme sans modération. Autre titre intéressant, il s'agit de la très heavy "The falling stone" interprété par uen chanteuse ayant une voix impeccable bien rock. A vrai dire, il n'y aurait eu que ces trois titres sur la seconde partie, "Gothic Kabbalah" aurait frôlé le chef d'oeuvre mais malheureusement les autres titres ne sont pas très utiles et montre un Therion peu inspiré. Le titre de fin de 13 minutes est très répétitif même si il contient de très bons solis.

Vous voulez du changement ?? Vous allez être servis !! Les choeurs ont été mis de côté (ou presque) et les gros sons de guitares sont au rendez-vous. Riffs agressifs et efficaces, solis très techniques, un chant très bien interprété, voila le nouveau Therion.
Décidemment, Therion n'arrêtera jamais de nous surprendre !

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Vrael - 02 Avril 2010: Mh je ne suis pas d'accord, il y a quatre bons titres sur le second cd même si tu n'en n'as retenu que quatre : "Aldruna Rediviva" est un pur chef-d'oeuvre de métal symphonique. Je ne vois pas en quoi elle est répétitive - d'accord, elle met une voire deux minutes à démarrer - elle est divisée en quatre parties distinctes. Mais j'adhère au reste :) j'ai acheté l'album cet après-midi, et je compte bien le réécouter en tenant compte de ce que tu en as dit, parce qu'une première écoute ne m'a pas laissé de souvenir positif envers le premier CD...
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Commentaire @ Julien

13 Janvier 2007
Que la tache va être lourde. Dur dur d’être le successeur d’une œuvre aussi imposante que Lemuria/Sirius B. Comment Therion va-t-il s’en sortir. Va ‘on droit dans le mur ou le groupe a réussi a s’en sortir. En un mot comme en cent : Ecoutons !!!!!!!

Alors que peut bien avoir comme arguments ce Gothic Kabbalah. Eh bien le principal et non des moindres c’est celui de la diversité. Le groupe nous propose ici une ouverture vers un monde inconnu. Déconcertant même déroutant. Il faut bien reconnaître que la surprise est telle qu’il vaut mieux multiplié les écoutes afin de s’en rendre bien compte. Oui ce disque est plus dur à apprécier dans un premier temps mais le second est assez exquis. Out l’orchestre philharmonique de Prague et wellcome a un line up dit « classique ». Il n’empêche que le groupe n’a pas perdu en superbe, comme quoi un gros orchestre ne fait pas tout…….
Ce nouvel opus se révèle intéressant car il possède plusieurs facettes. Une lyrique chant majestueux se mélange avec des chœurs puissants. Un autre plus « métal » on va dire avec un coté plus « Rhapsodesque » dans le bon sens du terme. Mais il n’est pas impossible que l’aspect plus expérimental de certains vous charme plus que tout. Chacun réagira différemment lors de l’écoute de ce disque. La seule erreur a ne pas faire c’est de juger Gothic Kabbalah de manière trop hâtive. Combien fois pouvons nous passer à coté d’un bon disque par péché de précipitation. La seule part de mystère de ce disque est le titre éponyme qui se révèle être le plus commun. Généralement c’est bien l’inverse qui se produit mais là c’est un mini flop, mais bon ce n’est pas bien grave. C’est juste histoire de causer un peu…….
Evidement la production est de qualité mais je pense qu’il n’est pas utile de le mentionner plus que ça. Lipide comme sa musique, Therion nous propose un son cristallin fidèle a ce que nous avons pu avoir dans les galettes précédentes.

Il ne vous reste plus qu’une chose à faire. Fermer les yeux et laissez vous envoûté par la beauté de la musique. Il va être intéressant de voir le rendu scénique de cette nouvelle œuvre qui va ravir les nombreux fans du groupe.

Une merveille de plus à l’actif des suédois !!!!!!!!!

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asmoth - 26 Juillet 2010: "Lipide comme sa musique, Therion..."
xD je me suis bien marré en lisant ça...
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