From Afar

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17/20
Nom du groupe Ensiferum
Nom de l'album From Afar
Type Album
Date de parution 09 Septembre 2009
Style MusicalFolk Metal
Membres possèdant cet album446

Tracklist

1. By the Dividing Stream 03:50
2. From Afar 04:51
3. Twilight Tavern 05:38
4. Heathen Throne 11:09
5. Elusive Reaches 03:26
6. Stone Cold Metal 07:25
7. Smoking Ruins 06:40
8. Tumman Virran Taa 00:52
9. The Longest Journey (Heathen Throne Pt.II) 12:49
Bonustrack (Limited Edition)
10. Vandraren (Nordman Cover)
Total playing time 56:40

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Ensiferum


Chronique @ mattpriest

08 Septembre 2009
Le rythme des sorties des albums chez certains groupes est très varié, surtout dans le milieu Folk/Viking Metal, avec des groupes comme Korpiklaani qui sort un album par année, où bien Ensiferum qui peut mettre 4 ans pour faire un album, et deux pour un autre ! La maturité de composition sans doute !


Nous avions quitté le groupe donc, il y a deux ans, avec un album, Victory Songs, très bien inspiré, malgré quelques changements de cap musicaux moins apprécié qu’auparavant. Une mouvance Death mélodique / Ensiferum plus prononcé, des chœurs, des claviers un peu plus présents. Une tournée bien remplie plus tard, revoilà les plus célèbres Viking d’Helsinki avec un nouvel opus, toujours plus inspiré de la culture Viking nordique : From Afar ! Tout d’abord, la pochette toujours très soigné, avec comme à son habitude l’image du guerrier viking parti en quête, que l’on peut retrouver sur toute les pochettes du groupes, et qui en ai donc le principal point commun. Un décor et des couleurs qui attirent l’œil. En bref, une pochette plutôt réussie. Mais ce qui nous intéresse ici, c’est la musique ! Et oui, le groupe ayant eu pas mal de changements de line-up, avec la venu en session studio du claviériste de Finntroll, le non moins connu : Trollhorn ! Avec ce type de musicien, le groupe place la barre d’attente très haute ! Un Troll chez les Vikings : que demander de plus !? … de la bonne musique évidemment !


Pour ne pas déroger à la règle, une autre marque de fabrique du groupe se retrouve ici, une introduction acoustique, mais ici beaucoup plus longue que précédemment, avec un clavier plus présent sur les mélodies, qui montre d’entrée de jeux la puissance de l’album. On enchaîne avec From Afar, le titre éponyme, et une puissance musicale sans égale comparé aux précédents opus. Mais ici, la puissance ce fait plus sur les claviers et les chœurs, même si, ne les négligeons pas : les guitares, batterie et chant sont bien plus précis aussi. On rentre quand même vite dans le vif du sujet, et on s’en prend pleins la tête de tous les côtés, ce qui n’est pas pour déplaire. Après une première écoute l’album semble vraiment très loin de nous, on a l’impression d’être un peu perdu, avec trop d’informations qui serais venu d’un seul coup, vous frappant comme un gourdin clouté sur le crâne ! Voilà un des traits principal de se nouvel album : très riche, le groupe a fait un énorme effort pour se donner à fond dans l’écriture et les compositions, et cela s’en ressent. Les guitares sont en harmonies parfaites avec le clavier, qui surplombe tous les instruments en fond de toile, pour une orchestration et une puissance musicale que l’on qualifierait presque de symphonique. Voilà un autre trait essentiel : le clavier est vraiment l’élément le plus présent de l’album, et beaucoup plus audible et reconnaissable qu’auparavant. Les guitares sont très tournée vers un death mélodique à tendance Folk, avec des riffs aussi rapide que tranchant. Les riffs pour la plupart toujours aussi saccadés et bien entrainant, donnant une envie de headbanger et de bouger dans tous les sens. Les mélodies que l’on retrouve grâce au clavier et aux guitares lors des refrains sont, elles aussi, engageantes sur la piste de danse. Quand on connait Ensiferum, on sait qu’il y a quelques mélodies mélancoliques lors des intros ou outros des albums, mais sinon cela reste très festif et tout aussi jouissif à écouter, en album studio comme en live !


Ce côté jouissif et festif on le retrouve sur la plupart des morceaux, mais surtout sur 3 morceaux phare de l’album : « Heathen Throne », « Stone Cold Metal » et « The Longest Journey (Heathen Throne Part II) » ! En effet, ces trois morceaux, sur neuf (pour la version normale) sont les principaux car ils font entre 7 et 13 minutes. Ce qui va en étonner plus d’un, car même si le groupe nous avait avancé l’idée avec le morceau « Victory Songs » faisant 12 minutes, ici trois morceaux plutôt longs, dont 2 d’une durée supérieure à 10 minutes. Cela va en choquer plus d’un ! Et donc, sur ces morceaux, la musique, les mélodies sont très bien mélangées avec les mélodies des instruments traditionnels et acoustiques, dont le violon, la flûte, des guitares traditionnels, des tambourins (…), pour donner à la musique des mélodies très festives, on peut même entendre sur « Stone Cold Metal » en milieu de morceau, des mélodies très Finntrolliennes, avec une flûte très enchantée, un tambour et une envie de danser une bière à la main, et même de se trouver dans la forêt finlandaise, le piano couvrant tout cela de manière admirable. On retrouve également des chœurs, et des chants féminins lors de ces morceaux, mais pas seulement. Le chant féminin qui se retrouve sur tous, ou presque tous les albums du groupe. Lors des moments plus posées, où l’auditeur pourrait presque se reposer de ces émotions, une voie parlée, presque chuchotée, très grave apparait. La voie du chanteur principal, Petri Lindroos semble plus puissante, et se rapprocha étrangement de la voie du vieil ami Jari Mäenpää. Les voies plus claires sont, quant à elles, bien plus présentes, avec des superpositions de voie claire pour plus d’écho. Markus Toivonen semble s’y être donné à cœur joie.


On retrouve également les inévitables cris Death, les solis heavy et une batterie toujours au sommet, avec un jeu de cymbales toujours plus précis et technique. Et, comme sur Victory Songs, un chant porté en Finnois qui pourrait être un hymne, et qui se laisse écouter et réécouter sans problèmes. Le groupe nous offre ici un album qui est une suite logique, même si très inattendue, de son prédécesseur.

Les morceaux pourraient faire parti d’une bande annonce de films fantastiques de type Seigneur des Anneaux (un classique), mais certaines mélodies colleraient parfaitement. Le groupe a mis beaucoup plus l’accent sur les mélodies et ambiances nordiques, viking, donnant ainsi plus d’importance au clavier, avec toute une panoplie d’instruments acoustiques. Et c’est pourquoi je vous laisse seul maître de l’écoute de cet album, mais aussi de « l’outro » du dernier morceau, vraiment envoutante, la main sur le cœur ! Vous prendrez beaucoup de plaisir à l’écoute de cette nouvelle offrande nordique, mais il faudra bien plus d’une écoute pour apprécier la totalité de l’œuvre. Les mélodies entrainantes, qui se retiennent toujours aussi facilement, et cela semble être un réel point forts pour le groupe, qui arrive toujours à écrire des musiques qui restent bien dans la tête, donnant ainsi l’envie d’y revenir sans cesse.

Un des albums de l’année, il n’y a pas de doute là dessus !

59 Commentaires

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alex6776 - 02 Mars 2011: Ils sont bon chacun dans leurs groupe respectif, j'adore Norther, Wintersun et Ensiferum (avec Jari et avec Petri)Probablement que Jari est meilleur guitariste que Petri mais rien n'est sur, Petri pourais très bien décidé de montrer tout son talent sur le prochain Ensiferum car malgré tous se que l'on entend sur les albums, on ne sais pas ce que les musiciens sont capable en dehors de leur compos! On peux etre le meilleur guitariste au monde et composé des trucs super simple mais géniaux! Bref, deux bon musiciens, différents certe, mais tout de même très talentueux tout les deux!
Jglukn - 25 Avril 2012: La chronique est plutôt bien faite, sauf en ce qui concerne les ambiances : Quand on prend connaissance des paroles, on se rend mieux compte de ce qu'est cet album.
Ce qu'il s'y déroule, c'est l'invasion et la conversion forcée des royaumes du Nord par les Chrétiens.
Et donc, notamment la chanson Heathen Throne n'a pas le côté joyeux et festif décrit, mais est plutôt un mélange de désespoir de se voir conquis, et de fierté de tenir jusqu'au bout... "Deep in the woods of the North... Rises the Heathen Throne!"
De même pour The Longest Journey. C'est ici une histoire de mort, en aucun cas de réjouissance! La Mort, mais également avec toute la fierté et l'espoir que le "nouvel" (celui sans Jari) Ensiferum sait si bien donner à ses chansons.
En fait, sur l'album, il n'y a de chanson joyeuse que Twilight Tavern, et encore puisqu'elle commence par une embuscade où un groupe de Vikings est tué.

Pour exposer ma position dans le débat sur les deux Ensiferum...
Je vois celui de Jari comme plus superficiel, du metal bourrin d'excellente qualité mais du metal bourrin quand même. Et même si chaque chanson est différente, l'idée générale d'un album était, et ne changeait pas (je pense en particulier au premier, duquel même s'il est agréable d'en écouter une de temps en temps, ça met la pèche, je n'ai jamais été suffisamment convaincu pour l'écouter plusieurs fois à la suite)
Celui de Petri n'est pas à écouter à la légère, et d'ailleurs celui qui se met From Afar (l'album, pas la chanson) en "bruit de fond" n'a rien compris à l'intérêt de toute la recherche musicale et l'originalité qu'il recèle. Chaque écoute est différente, la musique est presque aussi complète qu'en progressif, mais suscite énormément d'émotions que le prog n'amène pas.
Si les deux premiers albums étaient du bon metal, la composition actuelle du groupe fait de l'art.
Morgart - 18 Avril 2013: Je trouve que plus les albums passent et plus la musique d'Ensiferum s’homogénéise, notamment à cause de la production. Loin d'être foncièrement mauvaise, elle perd de son mordant et les différentes lignes se perdent.

Lorsque j'écoute les premiers albums, je me laisse guider par la guitare, m'envoler par le synthé, "dynamiser" par la batterie et le chant. Là, et surtout sur ce From Afar, tout est balancé dans la gueule et il y a un léger sentiment de bouille sonore qui s'en échappe, ce qui est bien dommage qu'on se penche sur le potentiel de certains passages et le talent des musiciens.

Un autre point me gêne un peu: la perte de la dimension guerrière des premiers albums au profit de passages plus pwet pwet - folks à la con.

Je n'ai écouté que partiellement le tout dernier et j'ai bien l'impression que le groupe s'est un peu perdu. Peut-être qu'ils rebondiront... et je l'espère car Ensiferum est un groupe que j'ai adoré.
Ezazel - 23 Décembre 2013: Très bonne chronique. Tu rends bien compte de la richesse de l'album qui, il est vrai, est impossible à assimiler en une seule écoute. On s'approprie les morceaux un par un, et au bout de plusieurs écoutes on pense connaître chacun d'eux. Je dis bien on pense, écoutez encore une fois cette album, et essayez de surprendre toutes les richesses mélodiques et techniques que vous n'avez pas su trouver aux premières écoutes =)
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Chronique @ SasquatchTony

23 Septembre 2009
Bien… première chronique donc ne soyez pas indulgents.
Après un gros changement de Line-Up dont la défection de Jari Mäenpää remplacé par Petri Lindroos et un album, Victory Song en l’occurrence, un peu plus controversé que Ensiferum et Iron qui ont fait l’unanimité, Ensiferum dévoile son nouvel opus, From Afar.

Le clavier est cette fois-ci beaucoup plus présent (Mme ou Mlle Ehno s'étant fait remplacée par une nouvelle clavièriste en la personne de Emmi Silvennoinen, chantant les choeurs par la même occasion), confirmant ainsi la tendance déjà perçue dans Victory Song, c'est-à-dire un virage épique, d’aucuns diraient même power.
En plus de la kyrielle d’instruments folkloriques habituels, on remarque l’introduction de cuivres, de cordes bref… de toute une tripoté d’instruments plutôt classiques que l’on retrouve souvent dans les formations de Metal symphonique et Epique ou de Power Metal (Rhapsody, Blind Guardian, Equilibrium). Aussi les chœurs ont ici aussi la part belle car bien plus présents que ce soit en toile de fond ou en premier plan, ils sont quasi permanents, chœurs d’ailleurs des fois féminins comme dans Twilight Tavern, chose qui jusque-là était plutôt inconnu chez Ensiferum.

Deuxième chose importante, les compositions sont plus longues. Notamment Heathen Throne et The longest Day ( cette dernière s’avérant être la deuxième partie de Heathen Throne ) qui dépassent les 10 min. Ces compositions sont plus posées, moins intenses et, aussi surprenant que cela puisse être chez Ensiferum, plus tristes. Oui, triste, la mélodie sans être poignante diffuse une certaine nostalgie. De plus le thème abordé dans cette chanson n’a rien de joyeux.
Bien sûr les autres titres pour la plupart restent intenses et rapides ne laissant que peu de temps pour reprendre son souffle. Les compositions de qualité, les guitares, même si elles sont légèrement occultées par le clavier et les ambiances symphoniques, sont toujours nettes, rapides et précises. Le batteur quant à lui reste très carré, comme d’habitude, un jeu vif et rapide mais qui reste au fond du temps, et un beau jeu de cymbales.

Ici on remarque aussi la performance de Petri Lindroos. Là je dis stop aux détracteurs de ce bon Monsieur. Certes Jari Mäenpää est un musicien talentueux. Certes l’album éponyme de Ensiferum et Iron surclassent les deux derniers albums offerts par Ensiferum (une opinion personnelle). Certes Petri Lindroos a été plutôt décevant dans Victory Song et oui il est sûrement moins doué que Jari. Mais on ne peut nier que sur cet album, il a travaillé sa voix jusqu'à parfois pouvoir réellement soutenir la comparaison avec ce dernier, une surprise agréable donc.

Malheureusement cet album comporte à mon sens quelques gros points négatifs.

Tout d’abord, hé bien il y a ce clavier omniprésent. Il est normal que chaque groupe évolue au fil du temps et offre à la fin une discographie vivante qui fluctue, mais ici cette évolution se fait certaines fois au détriment du reste. Par exemple les passages acoustiques à la guitare ne sont quasiment plus là ou très peu. Ce qui donnait de la profondeur et du relief aux morceaux présentés n’est plus distribué qu’avec trop d’avarice à mon goût. Et puis on a affaire aux mêmes structures redondantes et usées ce qui me donne l’impression de tourner en rond en arrivant à la fin de l’album.
Aussi, insérer des nouveautés comme un gars qui siffle avec des chœurs féminins derrière, une caisse-claire, un piano et une trompette, c’est bien (dans le morceau Stone Cold Metal). Un joli chant A Capella en Finnois c’est beau (Tumman Virran Taa ), mais il faudrait peut-être veiller à éviter le plagiat. La ressemblance avec la bande-son d’Ennio Morricone ou bien avec le début de Sinklar Visa de Tyr est un peu trop grosse à mon goût et me fait l’effet d’avaler une couleuvre.
Je pense qu’avec Smoking Ruins Ensiferum nous offre là leur plus mauvaise composition. Un refrain facile, et le sentiment que rien ne se passe tout du long.
En dernier lieu une Intro et une fin d’album plats.

Au final c’est un album riche en informations, différent de ce que l’on pouvait attendre d’Ensiferum certes mais plaisant et qui ne se laisse pas forcément apprécier pleinement dès sa première écoute même si l’ensemble reste un peu trop linéaire qui fait que l’on s’ennuie à l’écoute de l’album en entier.

Ceci dit, un petit Heathen Throne ou un Stone Cold Metal de temps en temps est fort appréciable.

Faites moi part de vos critiques si vous en avez.

Bien à vous.
Sasquatch Tony

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Darknesser - 26 Janvier 2011: Ah ... bah j'ai du me gourer très fortement, remarque mon message date d'un an, j'ai du me tromper d'album, j'vois pas d'autres explications parce que c'est en effet Emmi Silvennoinen qui a enregistré cet album. :( pardon pardon pardon
morgothduverdon - 26 Janvier 2011: Et je n'ai pas vu Henri Sorvali mentioné sur les autres albums également.



Ah mais je parlais du chroniqueur, j'avais pas fait gaffe à ton commentaire.

Il est cité sur l'artwork de quel album?
morgothduverdon - 26 Janvier 2011: Bah, ça arrive.

Au moins c'est corrigé:)
Darknesser - 08 Fevrier 2011: Ouais voilà, exactement : c'est corrigé ! ;)
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