Eternal Devastation

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17/20
Nom du groupe Destruction
Nom de l'album Eternal Devastation
Type Album
Date de parution 12 Juillet 1986
Labels Steamhammer
Style MusicalThrash Metal
Membres possèdant cet album362

Tracklist

Re-Issue in 2018 by High Roller Records
1.
 Curse the Gods
 06:02
2.
 Confound Games
 04:29
3.
 Life without Sense
 06:24
4.
 United by Hatred
 05:04
5.
 Eternal Ban
 03:41
6.
 Upcoming Devastation
 04:06
7.
 Confused Mind
 06:06

Durée totale : 35:52

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Destruction


Chronique @ Arawn

07 Avril 2005
Replongeons dans l'histoire du thrash avec ce deuxième album de Destruction, un des fers de lance du thrash allemand des années 80 avec Kreator et Sodom. Impossible de renier son époque avec le son de gratte qui n'a pas la puissance des mix moderne et surtout le style de chant qui sur un fond de voix aggressive et thrash (ou style voix black annéee 80) a tendance à partir dans les aigus en fin de phrase pour un oui ou pour un non.

Bien qu'empreint de son époque, Destruction n'en a pas moins sa propre personnalité. D'abord Destruction ne possède qu'une seule guitare ce qui donne au groupe un son particulier, plus sec mais également plus clair et agressif. Ensuite, et surtout, Destruction se discerne à travers cet album par des compositions très technique, variés et structurés. Les chansons ont en effet une durée moyenne de minutes quand les chansons de thrash habituelle ne dure que 3 minutes.

L'album donne le ton en commençant sur les chapeaux de roue avec "Curse the Gods" une des chansons avec l'intro la plus entrainante que je connaisse et une des meilleures du groupe. Destruction aime les montées en puissance et les accélérations comme le montre "Curse the Gods" et "Confound Games" et une fois l'accélération partie, c'est sur un rythme extrêmement speed que joue le groupe. Mais vitesse ne veut pas dire simplicité comme le montre le départ de "United By Hatred" et les nombreux soli qui habite cet album, notamment sur "Curse the Gods" et "Eternal Ban". Mike Sifringer use en effet et abuse de riffs techniques mais néanmoins efficaces alternant les speeds effrênés et les mi tempos entrainants du style de "Life Without Sense". Il en résulte des chansons variées avec de nombreuses relances et pas de temps mort.

Une des forces et des faiblesses de cette album est le chant de Schmier qui avec ces passages aigues ne plaira qu'aux fans du style. Les envolés aigues ne sont de plus pas toujours utilisées aux meilleurs moments, excellentes sur "Curse the Gods" mais plus forcés sur "Confound Games ". Evidemment, hors ces passages, Schmier s'illustre par un pur chant thrash.

En résumé, Eternal Devastation est un pur produit du thrash des années 80 en version speed et technique, un must de l'époque.

5 Commentaires

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Pentaclis - 03 Mai 2009: Dommage que ce disque soit passé assez discret à côté d'Obssessed by Cruelty
 
jeunemetalhead - 26 Juin 2011: une tuerie, et le chant dans les aigus s'avère indispensable, justement, ça traverse les murs de guitares et ça agresse plus d'une certaine manière, et c'st tellemnt bon, quand ça varie, tout contre la linéarité
VENOM59 - 02 Octobre 2019:

Une duréé moyenne de combiens de minutes donc ? Je pense que tu voulais dire 5 ?

J'ai une furieuse envie de me le prendre mais je ne sais pas s'il y a une différence de son énorme entre la version originale et le remaster, si c'est léger ça va, si vraiment il y a une énorme différence dans ce cas je préfèrerai la version originale.

mechant - 28 Mars 2020:

2e album de Destruction et 2e album culte. Ce son si annee 80's n a au final que peu vieillit...beaucoup de groupe tente de s en rapprocher à nouveau.

Sacré album qui merite aujoud hui un leger temps d adaptation ne serait ce que pour la production.

Belle chronique

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Chronique @ uberallescalifornia

14 Juin 2008
boouuh... "Eternal Devastation"...ça nous rajeunit pas tout ça... Il faut d'abord replacer la sortie de ce skeud dans son contexte, qui est celui de l'explosion du gros thrash germain, avec ses "big four" à lui (enfin, selon moi): Kreator, Sodom, Tankard et Destruction. C'est sur, le parallèle avec les "big four" amerloques qui sévissent à la même epoque est arbitraire, mais bon, ce qui est sur c est que le thrash allemand représente pour les pauvres métalleux de l'époque (et je sais de quoi je parle) une terre d'innovation en termes de brutalité, de vitesse und de féröcitat, ce que leurs pendants us ne proposent plus vraiment à cette époque. Si l'on excepte Slayer bien sur.
Ainsi, alors que metallica et mégadeth ont déja serieusement ralenti la cadence et rajouté une bonne dose de technique dans leur sauce, les germains, eux sont bel et bien à font les manettes. Technique oui, mais avant tout au service de la puissance, ce skeud en est la preuve éclatante.
aprés un "Sentence of Death" pas mauvais mais encore bien brouillon, un "Infernal Overkill" recelant plein de bonnes idées, mais qui ne décolle pas vraiment, cet album est l'équivalent d'une grosse chataigne en pleine tronche, une tuerie complete, enfin bref je pourrais employer les termes les plus elogieux du dictionnaire que je ne parviendrais pas à exprimer ce que je ressens à chaque écoute.
Mais procédons par ordre.
tout d'abord ce son, trés "métallique", au premier sens du terme, des guitares trés, mais alors trés saturées, mixées trés en avant.c'est spécial, on peut ne pas aimer, mais ça fonctionne.
Dés l intro de "curse the gods", le ton est donné, la priorité est à la puissance et à l'efficacité. Cet album repose tout d abord sur des riffs de guitare à la fois élaborés et tranchants comme un rasoir pondus pas le sieur Sifringer qui est vraiment un expert en la matiere.
Par rapport à l 'album précédent, le groupe a énormément progressé, cela se sent surtout au niveau de la rythmique, beaucoup plus compacte et efficace, alors qu'auparavant le batteur avait un jeu linéaire, là, bon, pas de prouesses particulierement, ce n est ni le lieu ni l objet, mais ça cartonne.
enfin les compos. là franchement, si vous trouvez mieux en matiere de thrash (à part peut etre l'album "Cracked Brain" de... Destruction), faites le moi savoir, de toutes façons je ne vous croirai pas. Chaque morceau en soi vaut l achat de l album à lui seul, et ecrase littéralement celui qui le précède, ainsi que la concurrence. A l'epoque, il n'y a guère que Slayer à l'époque à faire jeu égal au niveau des compos. les riffs rendent completement fou, comme celui de "life without sense" ou de "confused mind", des modèles du genre,à enseigner dans les écoles, vraiment. On reste dans un schéma couplet/refrain, c est sûr,ce n'est pas le Slayer déstructuré de "reign in blood". Mais les enchainements sont implacables, à la fois extremement direct et parfaitement maitrisé.
que dire d 'autre ? une perle ? un bijou ? plutot une bonne virée, le pied au plancher, avec une bande de potes completement félés.
je m'étais dit qu il ne fallait pas faire ça, mais tant pis, pour un album qui fonctionne encore si bien 20 ans plus tard, je lui mets 20/20 !
dire qu' il reste le meilleur à venir, 4 ans plus tard, avec "Cracked Brain"...

philippe

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Fabien - 22 Octobre 2009: En plus de 20 ans, je pense avoir croisé autant de thrashers préférant Infernal Overkill, à d'autres vouant avant tout un culte sans limite à Eternal Devastation. Pour ma pomme, c'est Infernal Overkill en premier plan. Mes cheveux se dressent donc sur la tête à la lecture de "un Infernal Overkill recelant plein de bonnes idées, mais qui ne décolle pas vraiment".

Bref, moins marquant à mes yeux, ne bénéficiant pas non plus d'un enregistrement formidablement épais, Eternal Devastation se déguste toutefois avec un plaisir non dissimulé, passion toujours égale les années passant.

Eternal Devastation comporte notamment un titre que je pourrais allégrement écouter en boucle une soirée durant : Curse the Gods, au riffing parmi les plus dévastateurs de toute l'histoire du thrashmetal.

En revanche, je n'ai jamais vraiment accroché à l'album suivant Cracked Brain. A tort à te lire...

Thrash now, work later.
Fabien.
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