The Antichrist

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17/20
Nom du groupe Destruction
Nom de l'album The Antichrist
Type Album
Date de parution 27 Août 2001
Labels Nuclear Blast
Enregistré à Abyss Studio
Style MusicalThrash Metal
Membres possèdant cet album207

Tracklist

1.
 Days of Confusion
 00:49
2.
 Thrash 'Til Death
 04:24
3.
 Nailed to the Cross
 03:47
4.
 Dictators of Cruelty
 04:30
5.
 Bullets from Hell
 05:07
6.
 Strangulated Pride
 03:27
7.
 Meet Your Destiny
 04:03
8.
 Creations of the Underworld
 03:54
9.
 Godfather of Slander
 04:09
10.
 Let Your Mind Rot
 04:15
11.
 Heretic
 03:53

Durée totale : 42:18

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Destruction


Chronique @ BEERGRINDER

14 Juin 2008
All Hell Break Loose marquait le grand retour des thrasheurs allemands de Destruction grâce au soutien non négligeable de Nuclear Blast, toujours prêt à soutenir leurs gloires nationales (et oui on en rêve en France). Schmier et sa bande montrent donc que leur retour n’était pas éphémère et The Antichrist (2001) déboule dans les bacs à peine un an après All Hell Breaks Loose.

A ce moment ou Nile, Anata ou Cryptopsy emmenaient le Death Metal vers des contrées inexplorées ringardisant un peu plus le Thrash Metal et le reléguant au rang de style préhistorique, le retour de ces dinosaures du style aurait pu s’avérer être un feu de paille voire une clownerie, genre Richard Anthony remonte sur scène avec trente ans et trente kilos de plus pour interpréter ses plus grands succès (ne vous marrez pas on a vu ça récemment).

A regarder la pochette et le crâne explosé ainsi que le clin d’œil à Mad Butcher au dos du CD on pourrait croire que les allemands on décidé de continuer dans la lignée de leurs vieilles (et excellentes) productions c’est en partie vrai… En écoutant The Antichrist on se rend compte que Destruction tout en gardant ses caractéristiques d’un Thrash rapide et incisif a su évoluer avec son temps, particulièrement au niveau du son, encore plus puissant que sur All Hell Breaks Loose. Fort heureusement cette pointe de modernité dans les sonorités n’altère en rien l’agressivité des riffs, au contraire dès les premières notes de guitares de Thrash ‘Til Death (Ça annonce la couleur) et le solo qui s’en suit, l’auditeur est pris dans le tourbillon de la folie du Thrash Metal des teutons.

L’essence de la musique de Destruction n’a pas changée et est même d’avantage mise en valeur par la production impeccable obtenue au Abyss studio dans l’antre de l’un de leur plus grand fan : Peter Tägtgren. Ainsi Dictators Of Cruelty et ses rythmiques endiablées ou Bullets From Hell ultra vélocee et invitant inévitablement au headbanging, prouvent que Schmier n’est pas encore un vieux fossile sénile comme Ozzy Osbourne et que la rage qui se fait d’ailleurs sentir dans son chant si caractéristique est toujours présente chez Destruction.

Bon c’est sûr, tous les morceaux de l’album ne sont pas forcément des hits imparables et Meet Your Destiny et ses accents plus mélodiques est un peu moins béton que le reste de l’album mais Creations Of The Underworld la piste suivante reprend judicieusement la marche en avant. Sur le morceau Godfather Of Slander les allemands apportent même quelques expérimentations avec un chant narré robotique étrange prouvant une fois de plus que leur musique n’est pas figée dans les années 80. Peut-être la fin de l’album n’est elle pas tout à fait au niveau des premières chansons avec en particulier un Let Your Mind Rot un poil redondant et manquant un peu de pêche. The Heretic termine quand même l’album sur une très bonne note, avec ses riffs incisifs et entraînants. Ne ratez pas en chanson caché une version réenregistrée tout à fait intéressante de Curse The Gods.

Ne cherchez pas ici une révolution musicale ni non plus un truc revival d’ancêtres bornés qui tentent de composer de la même manière et avec le même son que dans le bon vieux temps, juste un bon album de Thrash Metal de la part de musiciens pas forcément hostiles au progrès du moment qu’il ne dénature pas leur style.

The Antichrist a tout simplement confirmé que le retour de Destruction n’était pas un coup commercial du style un dernier album et une tournée d’adieu, mais que Schmier et ses acolytes entendaient bien encore jouer un rôle dans la scène Metal. Une excellente nouvelle pour les vendeurs de cartouchières donc…

BG

4 Commentaires

11 J'aime

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mamafucker - 14 Juin 2008: Chronique très bien écrite comme à ton habitude. Tu me donnes envie de me chopper cet album, j'écoutais vraiment plus de thrash en 2001 et je suis donc passé à coté. Je te dirais ce que j'en pense plus en détail quand j'aurais posé une oreille attentive dessus.
Ihopeyoudie - 14 Juin 2008: Le thrash, une musique de vieux fossile... haha, j'adore. En même temps, vu la période creuse traversée, c'est pas totalement faux. Thrash 'til death!
Je vais écouter Destruction pour ma peine tiens, tu m'as fait envie.
BEERGRINDER - 28 Avril 2010: C'est corrigé, ainsi que l'erreur au patronyme de Peter Tägtgren, décidément j'étais fâché avec les noms sur cette rédaction, merci à toi d'être attentif.
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