Epicloud

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17/20
Nom du groupe Devin Townsend
Nom de l'album Epicloud
Type Album
Date de parution 24 Septembre 2012
Style MusicalMetal Progressif
Membres possèdant cet album143

Tracklist

DISC 1
1. Effervescent!
2. True North
3. Lucky Animals
4. Liberation
5. Where We Belong
6. Save Our Now
7. Kingdom
8. Divine
9. Grace
10. More!
11. Lessons
12. Hold On
13. Angel
DISC 2 (Deluxe Edition)
1. Believe (Demo)
2. Happy Birthday (Demo)
3. Quietus (Demo)
4. Heatwave (Demo)
5. Love Tonight (Demo)
6. The Mind Wasp (Demo)
7. Woah No! (Demo)
8. Love and Marriage (Demo)
9. Socialization (Demo)
10. Little Pig (Demo)

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Devin Townsend


Chronique @ BestJules69

02 Octobre 2012

Epicloud vient apporter une pièce supplémentaire au puzzle d'une discographie caméléon.

Souvenez-vous, nous avions quitté Devin Townsend en proie à un profond désarroi, chamboulé intérieurement, essayant à travers un double album magistral de trouver une once d’équilibre entre un calme profond et un tourment apocalyptique… A peine un et demi après cet épisode, notre génie favori, bourreau de travail, revient à la charge avec Epicloud. Sa cover rappelle de suite le terme employé par l’artiste pour qualifier cet opus : « Lumineux »…

« Effervescent », où la dissolution du cachet dans l’eau… Une comparaison étrange mais qui reflète parfaitement l’entrée en matière qui nous est proposée ici… La cachet se disperse dans l’eau et la colore… On ne goûte pas encore au met, mais il s’en émane le parfum… « Effervescent » et son chant à tendance simpliste mais au timbre original n’est autre qu’une mise en bouche, un aperçu des douze plats qui nous attendent, bien au chaud sous leur cloche d’argent…

La première cloche est levée, et sans surprise, c’est un album teinté d’optimisme que nous livre le génie créatif et inspiré du Canadien. Comme il l’avait annoncé plutôt, Devin se dirige vers de nouveaux horizons musicaux, et perpétue ainsi pour la quinzième année cette dynamique de renouvellement donnant corps et âme à chacune de ses compositions. Ainsi, on découvre dans « True North » une atmosphère lumineuse et très timbrée, tout en retrouvant la puissance sonore d’un « Addicted » ainsi qu’un chant touchant de sincérité.

Si « Epicloud » - à l’instar de chaque album de Devin – s’illustre d’entrée de part la sincérité qui en émane, certains lui trouveront des défauts. En effet, l’album n’est pas parfait, et certains points auraient peut être mérités d’être plus approfondis, voire partiellement repensés. On pourrait par exemple citer la conclusion de « True North », qui atteint une importante densité sonore et qui par conséquent dénature l’atmosphère pure et aérienne initiale, ou encore « Lucky Animals » pour sa dynamique marquée et (trop ?) présente. Cela dit, il convient de rappeler que ces titres sont loin d’être mauvais, et que c’est parce nous étions habitués à l’excellence que je me sens obligé de noter ces quelques défauts mineurs.

Le temps passe et les plans s’enchaînent dans un optimiste plus flagrant, maintenant l’auditeur dans une dimension autre, que seuls les plus grands sont capables de toucher du doigt. Devin juxtapose avec brio intensité et calme avec « Liberation » (pour un peu, on danserait presque !) et « Where we Belong », laquelle évoque évidemment le calme et la pureté sonore de Ghost. Cette prise de gout pour la vie s’affirme petit à petit comme le fondement de l’album, comme le lit d’un fleuve émotionnel prenant sa source dans « Effervescent » et se jetant dans la mer « Angel »… Et s’il est un morceau parmi les treize titres d’Epicloud qui sort vraiment du lot, qui s’impose comme le titre phare de l’album, c’est sans aucun doute « Kingdom », morceau dantesque que je ne peux m’empêcher de détailler quelque peu. Après une introduction claquant des riffs d’une intensité sonore impressionnante, la voix haute, personnelle et exceptionnellement pure du Canadien entre en osmose avec notre corps, nous émeut, nous remue, avant de gagner progressivement en consistance et d’atteindre l’apogée de sa puissance pour chanter un refrain comme on en entend trop rarement de nos jours… Que dire de « Kingdom » si ce n’est qu’il nous perturbe, nous chamboule, nous bouleverse…

De l’épuration totale à la saturation sonore, de la sérénité à l’explosion émotionnelle, telle est l’étendue atmosphérique que vous découvrirez dans Epicloud, qui une fois de plus témoigne de la formidable inspiration de Devin, pour qui le passage à vide n’existe pas. Répartissant intelligemment les atmosphères, il confère ainsi à son album un équilibre total et le rend plus abordable que certains opus antérieurs. Vous vous délecterez de la très polyvalente « Grace », ou encore de la jouissive « More ! », avant que la courte et apaisante « Lessons » ne fasse le lien avec les deux dernières perles de l’album, lequel s’achève avec les six minutes de « Angel », qui j’en suis sûr vous arrachera cette larme pourtant insignifiante, mais au combien représentative de la grande sincérité injectée dans le disque.

On ne pourra bien sur faire l’économie d’éloges concernant la recherche conceptuelle. Devin livre un coffret très travaillé, comportant deux CD sur lesquels sont inscrits une multitude de signes, le tout reposant sur un fond spatial ornementé par nombres d’astres…

Epicloud, à défaut de figurer parmi les meilleures productions de Devin Townsend, apporte de part l’expérience musicale nouvelle dont il témoigne une pièce supplémentaire au puzzle d’une discographie caméléon, retraçant l’inconstance des sentiments de l’artiste. Riche, sincère, novateur. Tels sont les trois mots d'ordre.

Un grand moment de musique.

A consommer sans modération.

17/20

28 Commentaires

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BestJules69 - 19 Novembre 2012: Sans compter Physicist, qui, sans être mauvais reste bien loin derrière les autres productions du canadien, je dirai qu'Accelerated Evolution m'a moins touché que les autres opus. là encore, c'est une question de ressenti. Et toi ?
Arnorock - 19 Novembre 2012: je suis assez d'accord avec toi concernant Physicist, par contre Accelerated est aussi important à mes yeux que Ocean Machine. Mais je pense que Ki est l'album que j'apprécie le moins, pareil question de ressenti, cet album un peu jazzy/prog est trop en retenu et me laisse quasiment de marbre. J'ai aussi un gros faible pour Terria.
Lesterial - 07 Fevrier 2018:

La chronique date un peu, mais elle est tellement juste qu'il n'y a rien à ajouter à l'exception peu etre d'un oubli que je trouve un peu injuste et qui (à mon avis) se devait d'apparaitre dans cette chronique tant cela apporte encore plus de magie et de puissance à cet album.

Je veux parler de la belle Anneke Van Giersbergen et de sa voix reconnaissable entre mille. J'ai meme appris à connaitre cette artiste grace à ses passages dans le DTP. Je trouve qu'elle apporte un vrai vent de fraicheur à Epicloud jusqu'au titre Angel où les frissons que sa voix me procure encore aujourd'hui n'ont toujours pas trouvé d'égal. Je parle en terme de voix féminine tous style confondu, mais ce n'est que mon avis perso, bref ...

Epicloud est pour moi une véritable tuerie artistique qui n'aurait peu etre pas eu le meme impact sur mes neurones si Anneke n'y avait pas chanté.. 

DIO41 - 04 Avril 2021:

Tu comprends la légende des sirènes quand tu entends Anneke

@Lesterial - tu as raison sur Angel sa voix dégage une émotion si forte et si émouvante, elle est vraiment solaire 

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Chronique @ Eternalis

02 Octobre 2012

Cohérent dans son incohérence [...]

Lorsque l’œuvre devient la catharsis intime d’un homme, que l’artiste et l’humain se fondent suffisamment pour que l’un agisse psychologiquement sur l’autre, alors la saveur n’est plus tout à fait la même. L’humanité en découlant, la sincérité y explosant, l’émotion s’y écoulant est plus forte et indescriptible que jamais.

Si l’œuvre entière de Devin Townsend s’applique à ce schéma, que ce soit dans l’autodestruction de Strapping Young Lad ("Alien" ayant pour thématique la somme des ingrédients nécessaire à la folie inaliénable) ou dans la peur de soi à travers ses albums solo ("Infinity") ou encore la prépondérance de la nature dans notre espace sphérique ("Terria", "Ocean Machine", "Synchestra"), sa tétralogie conceptuelle sous le nom de Devin Townsend Project en est le point d’orgue.
Initialement pensée pour quatre albums, ceci prenait la forme d’une rédemption autant humaine qu’artistique, à travers quatre opus radicalement différents entre eux, et complètement prémédités dans leur forme, laissant planer le doute sur le futur du canadien une fois cette épreuve terminée.

La réponse fut vite donnée après les sorties conjointes de "Deconstruction" et "Ghost", sous le nom d’"Epicloud" (contraction de "Epic" et "Loud"). Mais sous quel patronyme sortirait donc cet album ? Et quelle forme allait-il prendre ? Serait-ce, comme le laissait prétendre Devin, une suite de la musique atmosphérique si chère à "Ghost" ? Un retour vers le passé ?
Premièrement, c’est bien sous le nom du Devin Townsend Project que sort ce disque, étant pour l’occasion une extension du concept originel, comme si les pièces d’un puzzle si hétérogène se rassemblaient enfin pour donner un peu d’ordre dans le chaos conceptuel que Devin avait créé.
Sans être aussi simple à appréhender que les premières écoutes ne peuvent le laisser envisager, "Epicloud" est un opus bien plus ambitieux qu’il n’y parait, puisant dans les multiples projets du canadien fou pour tenter (vainement) d’y introduire un semblant de cohérence, même si la folie créatrice du génie est encore loin de s’être évaporée pour insuffler ce capharnaüm sonore si délectable.

Comme un lien avec "Addicted", la présence d’Anneke Van Giersbergen est un vecteur de créativité quasi infinie tant la batave, dans son timbre définitivement unique, s’acclimate parfaitement avec le génie de Devin. Insaisissable, emplie d’un charisme incroyable et d’une technique faramineuse, il suffit de l’écouter sur le monumental et dantesque "More!" pour s’en convaincre une fois de plus. La puissance dévastatrice du morceau trouve son apogée sur un refrain cataclysmique, partagé entre la poussée mélodique d’Anneke et les hurlements de Devin, semblant plus libre et heureux que jamais même dans ses parties les plus violentes. Le riff, heavy à souhait sert de support à un soli déjanté dont seul le canadien a le secret, dans une production kaléidoscopique donnant la sensation d’écouter une musique aux multiples prismes.
La richesse de la production, toujours aussi parfaite, surpuissante et incroyablement puissante, est une fois de plus l’élément central d’une musicalité se partageant constamment entre expérimentation, classicisme et émotion pure et simple.

Car là où certains albums paraîtraient risquer dans la composition de la tracklist, "Epicloud" semble presque traditionnel parfois (pour Devin évidemment), constamment partagé (mais non déchiré) entre délires, compositions plus conventionnelles et sonorités avant-gardistes que seul ce musicien est capable d’obtenir.
Cohérent dans son incohérence, "Epicloud" passe de "Lucky Animals" à "Save Our Now" et "Hold On" en bifurquant vers un "Grace" aussi unique qu’il n’est exceptionnel et complexe.
Effectivement, le boogie écrasant de "Lucky Animals", à la chorégraphie déjà culte, n’est pas sans rappeler le controversé Monument de Strapping Yound Lad, particulièrement dans les breaks de Ryan VanPoederooyen. Le refrain, répétitif et drôle, ne fait pourtant pas oublier la rage sous-jacente et ardente qui anime certaines parties vocales bien plus violentes. On se surprendra une fois de plus à découvrir une infinité de détails dans le spectre sonore (particulièrement au casque), que ce soit des chœurs, des sons en tous genres, de la trompette (une fois de plus !) ou simplement des nappes de sons indéfinissables.
A côté de cela, "Save Our Now" et "Hold On" subjuguent par leur pureté et leur beauté, tout comme leur simplicité d’expression. Très mélodique, "Save Our Now" se veut planante et d’une beauté renversante, Devin s’y faisant stratosphérique, à la manière des passages les plus stellaires de "Ziltoid", accompagné par une Anneke prêtresse de lumière. Les guitares sont en retrait au profit de nappes de claviers très volumineuses et spatiales, très denses et constamment en mouvement, travaillant à renouveler l’atmosphère à chaque seconde. Le travail sur les détails est si impressionnant que le voile de facilité tombe très rapidement, laissant la place à l’évidente foule d’arrangements qui parsèment les compositions. "Lessons", introduction d’une minute renvoyant directement à l’introduction de "The Mighty Masturbator", ouvre un "Hold On" beau à pleurer, héritage poignant à "Terria" dans ses arpèges et sa pureté quasi infinie. Une guitare acoustique et la voix seule de Devin débute le titre…rapidement accompagné d’Anneke sur le refrain, pour un duo si sublime…sont-ils vraiment humains ? Si les plus sensibles, ou nostalgiques d’une époque, ne retiendront probablement pas quelques larmes, il est évident que Devin, lorsqu’il chante ainsi, n’est plus vraiment des nôtres. Il est ailleurs, l’homme se substituant à l’artiste pour lui insuffler toute son âme, sa beauté et sa pureté d’âme…ce n’est plus sa voix qui chante, mais son cœur…

Certes, le schéma traditionnel du couplet/refrain fera dire à certain qu’il prend désormais moins de risques mais qui est, à l’heure actuelle, capable de proposer une telle richesse et une émotion si viscérale en quelques minutes ? Frère de "Deep Peace" dans son introduction et de "Ih Ah" dans son refrain, "Hold On" est une porte ouverte vers le bonheur.
Et, si certaines phases se veulent plus simples, Devin redevient parfois plus flou, complexe et délicieusement incohérent. "Grace" notamment, le démontre, démarrant sur une partie d’Anneke pour débouler sur des chœurs gargantuesques portant la marque unique de son géniteur, reconnaissable depuis plus de vingt ans mais se renouvelant constamment. On peut penser à "Truth", à "Planet Smasher", à "Earth Day" mais surtout à Devin dans son ensemble, dans la globalité de son œuvre.
Une œuvre que Devin reprend lui-même, à commencer par "Kingdom", issu du très particulier "Physicist", évocateur d’une période très difficile et torturée pour le canadien, alors complètement en proie à ses démons. Il retrouve ici une seconde jeunesse, une interprétation bien plus lumineuse et une puissance décuplée, notamment grâce aux chœurs d’Anneke et à la puissance vocale démesurée du canadien, bien plus dense aujourd’hui. Il démontre également que Ryan n’a pas à pâlir face à Gene Hoglan derrière la batterie. Une œuvre globale…

Il en va de même sur les chœurs introducteurs d’"Effervescent!", façon chorale de noël mais pourtant si symptomatique de la façon de travailler du canadien. Tout comme ce "True North" se complexifiant progressivement, Anneke débutant une fois encore sur un air délicat et très optimiste (« I Love You, I Need You, I Want You »), pour s’alourdir après le premier refrain et prendre des intonations beaucoup plus originales, notamment du point de vue des vocaux se colorant de multiples nappes et effets. Les riffs se durcissent alors, le ton devient syncopé et monte en puissance jusqu’à la fin.

La fin. Logiquement symbolisé par l’ange, cette ultime composition se termine comme l’œuvre avait débuté, comme pour boucler la boucle et proposer, cette fois, une pièce complètement aboutie et définitive.
Il est important de dire un mot sur la version digipack qui, en plus de proposer un design superbe et des photos aux couleurs éblouissantes, se pare également d’un second disque complet de dix compositions originales. Étant uniquement au stade de demo (bien qu’une demo de Townsend soit mieux produit que l’album final de 90% du reste de la scène), les compositions puisent énormément dans les thèmes de la quadrilogie, "Happy Birthday" n’ayant pas dépareillé sur "Ghost", "Heatwave" ressemblant à s’y méprendre à "Trainfire" tandis que "Love Tonight" évoque "Addicted" ou, plus lointain, les riffs d’"Ocean Machine". Fou et génial, "The Mind WASP" se poserait presque la question de sa présence en simple position de bonus, pendant que "Socialization" rejoigne l’ultime frontière entre Devin en solo et l’agressivité excessive et folle de "Deconstruction", voir Strapping Yound Lad, que ce soit dans les blast beat ou les lignes vocales tout simplement imbuvables et indéfinissables (et ce n’est qu’un bonus…ça laisse rêveur…). Finalement, c’est presque un second album à part entier, intitulé dans le livret "Epiclouder", que nous livre le canadien dans cette édition limitée…une fois de plus, on ne se moque pas de nous (après l’ultime "By the Thread" de 4 dvd et 5 cds, c’était une évidence).

"Epicloud", sans être un chapitre à part, est une fois de plus déterminant dans le futur de l’œuvre du savant fou métallique. Si son lien avec "Addicted" est évident, il est également, dans le fond, comparable à un "Ghost" heavy, qui aurait sorti les guitares et la production massive mais sans pour autant devenir plus trouble ou sombre. Car "Epicloud" possède cette particularité de pouvoir être fredonné avec délicatesse tout autant qu’être hurlé frénétiquement, selon son humeur et la manière dont nous voulons l’appréhender.
Multi-facettes ? Et bien plus encore…

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BabaTownsend - 06 Octobre 2012: J'aime beaucoup cet album optimiste (pour une fois) et puissant, mais je trouve qu'il s'assimile trop vite, relativement à ses autres oeuvres (ca fait peut etre 150 fois que j'ecoute Infinity et j'y trouve toujours de trucs nouveaux.)
shakerindeed - 08 Octobre 2012: ça me fait beaucoup penser à Mechanical Animals de Marilyn Manson, sur le côté paillettes et fluo, mais qu'est ce que c'est sexy à écouter... Cela dit, la lassitude ce pointe vite ! Heureusement, il y a terria pas loin
Odhinn - 10 Octobre 2012: @pielafo
Il est écrit dans le livret " 'Save Our Now' was written based on a structure written by Rob Swire" donc c'est pas vraiment un "gros plagiat".
ArchEvil - 30 Décembre 2012: Devin... What happened to you...
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