Avec cet album, le 6 eme opus d'une carrière ayant plutôt accumuler les bons points et les réussites au fil des sorties, "
Epic" est sans aucun doute LA couronne ornant la coiffe ( pardon du blasphème, mais que lui est-il donc arrivé !) de notre vaillant vicking compositeur Oysten G. Brun. Que dire, tant les compositions ici s'étendent (à l'image de la jaquette) dans de multiple voies.
Ouvrant le bal sur un "Future Reminiscence" sans concessions, une premiere chose est à noter, le batteur. Martellant ses futs comme un diable, l'energie contenue en la personne d'Asgeir Mickelson se délivre ici ( et on en connait la virtuosité, étant également du groupe Spyral
Architect ) la puissance se dégageant de ses enchaînements est colossale et d'une technique imparable. Des blasts se disséminent un peu partout, à l'exemple de "
Resonance ". En parlant de celle-ci, c'est sans nul doute le morceaux le plus épique ( avec Futur Reminiscence et
Origin ) de l'album, celui-ci dégageant autant de grandeur au clavier ( le solo en est monstrueux ) que de furie à la guitare. Terriblement efficace tout ça !
Les riffs, que dire si ce n'est la qu'ils sont parfaits, entre passages enragés, certains moments dominés par une rythmiques aux allures modérées mais poignantes. Sur l'instrumental au synthé "Weigt of
Wind"( une petite ambiance de fond à la guitare me fait parfois penser à du
Iced Earth, d'ailleurs c'est une réussite autant dans la composition que dans la différence par laquelle celle-ci se démarque fortement du reste. ) et surtout en conclusion de "Relate", ou encore éléctrocutante à souhait, à l'exemple des "
Quintessence" et "Circled". On aurait pu penser que le départ de Ryland aurait provoquer une certaine perte d'intensité, Que Neni ! En tant que grand capitaine de son navire, les cordes de Brun culminent de rage, démontrant à tous qu'il est loin de s'abbattre et encore bien maitre à la barre. De cela même après la desertion de l'ancien Bassiste ( le poste étant assuré par Mickelson, et on me dit sur une freetless !!? Mais d'ou y sort cet Extra-terrestre !). Pour tout dire en revenant aux riffs, j'ai l'impression qu'Oysten a retrouvé sa fougue des années passés, du temps d'un "Olden
Domain" par certain côté.
Pour le clavier, le maitre des touches nous emporte dans ses sphères divine, à l'écouter sur "Futur R.", les ambiances jazzy sur "Relate", rien que sur l'intro décapante de "Traveller" et la magnifique "The Wonder" y apportant sa teinte folk, trop jolie! Needland en grand gallérien des myths Islandais nous apportant également une touche de
Solefald, ses choeurs étants d'une beautée sans pareille sur "
Origin".
Le maitre du chant pour finir, celui qui réussit bien souvent à voler la vedette au milieu de tout ça,
Vintersorg, parcourant tous les horizons vocaux: chant clair en poussant des extremes aigues sur "Cyclus", entre black et clair sur "
Origin", des passages où il s'en arrache les cordes. Il me semble également que les choeurs principaux sur "The Wonder" sont bien sortis de ses glottes. Un duo au sommet avec Lars.
Impossible donc de commenter cet album sans vouloir faire ressortir ses multiples facettes qui en font une merveille, sans s'égarer en vain à vouloir décrypter les partitions et qualités de chacun de ses membres. Chaque morceau possède sa propre personalité et l'ensemble s'en fait ressentir tel un souffle vous emportant en terre des dieux. Grandiose. Oysten nous signe ici une oeuvre "Epique" digne de son nom et de figurer parmi les plus grands. Chapeau ...Mr Brun et que les vents soient favorables à ce drakkar des merveilles qu'est
Borknagar.
Grand merci ! Glad.
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