Elements - Part 2

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16/20
Nom du groupe Stratovarius
Nom de l'album Elements - Part 2
Type Album
Date de parution 27 Octobre 2003
Style MusicalPower Mélodique
Membres possèdant cet album341

Tracklist

1.
 Alpha & Omega
 06:37
2.
 I Walk to My Own Song
 05:03
3.
 I'm Still Alive
 04:49
4.
 Season of Faith's Perfection
 06:08
5.
 Awaken the Giant
 06:36
6.
 Know the Difference
 05:38
7.
 Luminous
 04:48
8.
 Dreamweaver
 05:52
9.
 Liberty
 05:01

Bonus
10.
 Ride Like the Wind (Japanese Release)
 
11.
 Vapaus (Demo Version) (Japanese Release)
 

Durée totale : 50:32

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Stratovarius


Chronique @ Eternalis

21 Juin 2009
…d’une suite répondant au doux nom de "Alpha & Omega", premier chapitre du second volet de ce duo d’album nommé Elements.

Quelques mois après une première partie répondant complètement aux atteintes d’un public affamé, cette seconde fraction élémentaire surprendra non pas par sa musique mais par la profonde déception qu’elle engendre à son écoute.
Produit une nouvelle fois au Finnvox, rien ne change radicalement dans le fond, mais la forme semble complètement asséchée, ramollie, fatiguée.

"Alpha & Omega" ouvre le bal avec un tempo très lourd, mais l’orchestre n’y apporte étonnement peu de choses. Timo Kotipelto, fidèle à lui-même, alterne beauté et technique, et ne souffre pas encore de la précarité du reste de l’opus. Malgré un refrain relativement faiblard, aux guitares effacées au profit de chœurs splendides et presque religieux, cet introducteur se déguste relativement facilement, sans encore que l’ombre fantomatique du manque d’inspiration ne frappe de plein fouet le personnage aveugle que représente l’auditeur.
Le solo de Timo Tolkki, comme arraché à son âme, laisse perler une influence plus hard rock qu’exploitera le maniaco-dépressif par la suite.

"I Walk to My Own Song", à l’intro futuriste de Jens, nous place dans un univers plus commun, plus connu avant qu’un riff complètement pompé sur Helloween, en plus de son inconsistance, ne vienne gâcher une fête qui s’annonce décidément bien décevante. Encore une fois, rien ne semble mal fait, mais cette si indispensable étincelle de magie « Stratovarienne » s’est comme envolée, dévoilant une musique presque insipide.
L’espoir perlera une dernière fois sur le titre suivant, le destructeur "I’m Still Alive", laissant entrevoir pour la dernière fois ce qui fut jadis comme l’un des plus grands précurseurs du métal mélodique de la seconde moitié des années 90.
Cet aspect positif, gai et frais, complètement incorporé à ce troisième titre, ressemble au vestige infime du navire sur l’immensité d’un album. Le refrain aérien, notamment, rappelle cette beauté qui s’envole, qui s’échappe au profit d’une médiocrité arrivée malheureusement bien trop tôt.

La magnifique pochette ne pourra cacher ce constat amer, Stratovarius n’avait pas été aussi peu inspiré depuis The Fourth Dimension. Non pas que le résultat soit mauvais, mais il l’est lorsque l’on parle du grand Stratovarius, il l’est lorsqu’il s’agit du géant qui le propose.
"Season of Faith’s Perfection" parait arrivée trop tôt, et sa relative beauté, complètement surjouée vocalement, ne parviendra pas à rendre justice aux envolées lyriques de toute beauté du titre.
Les ballades s’amoncellent sans réelle cohésion, et empreigne le spectre sonore de leur niaiserie, comme le démontre parfaitement "Luminous" et sa mélodie synthétique et ridicule (digne d’une publicité !), laissant muet Tolkki et Jorg Micheal inutile. Le petit Timo, comme il est appelé communément, ne parviendra pas du tout à sauver ce morceau.
"Dreamweaver", "Know the Difference" regorgent d’introduction spectaculaire tombant en friche dans des mid tempos révélateur d’un manque d’inspiration totale, devenant tantôt conventionnels, tantôt insupportables (Kotipelto est infernal sur "Know the Difference", pompeux et sans aucune retenue).

L’album s’écroule sous son propre concept, trop ambitieux pour des épaules que l’on pensait pourtant solides. Cependant, la santé mentale du principal compositeur de cette machine de guerre scandinave se détériora bien plus vite que ce qui aurait dû être, et le guitariste perdit complètement le contrôle de sa vie et de sa musique.
"Elements" reste donc comme l’épreuve ambitieuse d’un groupe en pleine crise interne, qui ne pourrait malheureusement se relever de cette épreuve qui les conduirait à un split inévitable, tombant parfois dans le combat autant physique que moral.
Un triste sort finalement, que rien ni personne ne pouvait prévoir…R.I.P Stratovarius


5 Commentaires

13 J'aime

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Eternalis - 21 Juin 2009: Oui, le "vrai" Stratovarius est mort, mais le nouveau ne semble pas mauvais non plus, il faut laisser faire le temps.

Oui, j'avais envie de lier ces chroniques car les deux opus forment vraiment un ensemble pourtant très peu cohérent, tant la différence de qualité est grande.



En revanche, je ne suis pas le fan déçu, plutôt celui qui est déçu de voir un grand groupe tomber de si haut en si peu de temps. Know the Difference est par exemple proprement insupportable niveau vocal, c'est une horreur et il est tout de même rare de ressentir ça dans un disque de ce style...



elements II n'est pas nul non, mais il souffre de la trop grande qualité des opus précédents et du nom Stratovarius...n'est pas le maitre qui veut, et le rester est bien plus difficile que de le devenir!!

Cela dit, merci pour tes commentaires avertis.
pielafo - 19 Décembre 2010: En general eternalis je te fait bien confience pour tes chroniques mais apres lavoir ecoute sur youtube je peux te dire que cet album est meilleur que le part 1 car il est plus melodique selon moi et il possede plus darrangement I walk to my own song est une sacree tuerie quand meme tu doit lavouer...
Morsifer - 28 Fevrier 2013: Il est vrai que cet album s'éloigne de style metal. Mais il reste toutefois très mélodique et se tourne vers un style hard rock soft plus accessible au grand public, surtout avec les titres Alpha & Omega et Liberty qui peuvent rivaliser avec bon nombre de tubes radio. Par contre les morceaux Walk to my own song et surtout Awaken to the Giant, ainsi que Know the Difference, restent de bon titres de power metal.
Metalinblood - 31 Juillet 2020:

Eternalis, merci pour tes chroniques. Mais quand je lis que "I walk to my own song" est presque insipide je ne suis pas du tout d'accord. J'écoute ce titre depuis plus de 10 ans, elle donne la pêche et je ne m'en suis jamais lassé. 

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