Devlab

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12/20
Nom du groupe Devin Townsend
Nom de l'album Devlab
Type Album
Date de parution 2004
Style MusicalMetal Progressif
Membres possèdant cet album34

Tracklist

1. Devlab I 01:07
2. Devlab II 04:09
3. Devlab III 04:20
4. Devlab IV 02:41
5. Devlab V 05:07
6. Devlab VI 05:54
7. Devlab VII 01:41
8. Devlab VIII 04:30
9. Devlab IX 10:16
10. Devlab X 03:48
11. Devlab XI 01:34
12. Devlab XII 04:44
13. Devlab XIII 09:44
14. Devlab XIV 04:11
15. Devlab XV 02:03
Total playing time 1:05:49

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Devin Townsend


Commentaire @ Azebianco_Smith

13 Fevrier 2013

Le monde vu et subit et revu par le chiffre n'est que songe

Je ne sais pas si c’est plus par flemme ou parce qu’il est difficile de décrire rapidement cet album trop peu banal et visiblement sous-estimé avec des phrases construites mais voilà :
Concert de samples, disque ambiant au sens premier voir Drum and Ambiant plutôt que Metal et purement cinématographique comme rarement une plaquette l'est parfaitement réussi, l'un des chef d’œuvres indiscutables du maitre, si ce n'est LE Chef D'Œuvre : voici le Saint Devlab.

Retranscriptions d'un monde et transfert effrayant et tortueux dans lequel l'artiste s'est retrouvé plongé avec un œil externe et rédempteur : l’œuf, l'institution psychiatrique chimique et hallucinogène dans ce qu'elle a de plus monolithique transpercée, foyer de la misère de ce monde, foi des vipères, digérant tous les commentaires, dénuement, lieu de passage, aéroport, aérogare et aéronef babylonien, prison démesurée ou les murs sont des oreilles et les oreilles sont emplies de vide.
Le laboratoire du diable et celui de Devin vu avec un recul qu'Infinity ne permettait pas. L'humour reprend ses droits, le pacte satanique est rompu.

Si l’on entre dans le détail, pour avoir le quota de lignes :
Par exemple VIII est Trancy voire Goha voire Jazzy voire tribal et IX plus Brian Enoesque après un I tel une musique de cirque judaïsante faisant craindre le pire et nous lançant à l'aveuglette vers la déchéance musicale nouvelle expliquée par IV : Le grand cirque de l'insecte géant disco s'emballe. "I melt you guy" vraiment. "From Hell".
(X :)Grand vide caverneux, gaga et discussions politique de haut niveau. Abêtissement, incompréhension d'une fluidité parodique évolutionniste. Traversée, bout du couloir, du tunnel, de l'entonnoir. Est il placé sur le crane ? Mouhouhouhahaha.
Supériorité et surhumanité faisant face à son savant fou. Et s'il s'agissait d'un meurtre lumineux ? Réveil sympathique mais vomitif.
Recracher sereinement une pilule en écoutant la radio pas seulement isolé mais isolationné. Notons ici l'omniprésence de la réalité vue par des lucarnes magnétiques. La grande agitation laisse progressivement place au calme. Traversée d'espace surconscient(XII). :#
Film d’enquête psychologique en XIII : peu d'intérêt individuellement presque Dub, attente patiente avant le dénouement, bombardement final. La télé est donc impliquée en plus de la radio. Un rêve dans un rêve ou un cauchemar.

Mais aussi, pour compléter le bousier, d'autres exemples, comme II Disney, Alice au Pays des merveilles dans sa réalité psychédélique semble pris en exemple dans cette plongée dans un terrier. Vers une église souterraine et les travaux du métro. Puis III : la crique, les autochtones, la gare. V, le continuum, la station tunnel devient arabisant terrier de monstre désertique ensablé, arbre à métaux musicaux renvoyant à XII. Tout se ressasse par un retour intense à la réalité. VI La force du calmant, l'alarme plate emmenant le rêve d'une plage sauvage quand IX les extraterrestres débarquent et dévoilent leur sagesse hypocrite tolérée… Fin qui posera des questions.

Le monde dans sa complexité de comédie réaliste, dans son déséquilibre positif et négatif vu et subit et revu par le chiffre n'est que songe.
A vous la Terre.
En gros, cet album est un film audio relativement figuratif, qui laisse tout de meme place à l'interprétation dans le détail et la conclusion, comprenant énormément d'éléments notables.

5 Commentaires

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OliFant - 13 Fevrier 2013: Chronique hallucinée pour un album qui, selon les dires de Devin lui-même, ne doit pas être pris au sérieux. Il s'agit tout simplement d'un album (uniquement disponible via son label) qui lui a servi de fourre-tout en termes d'expérimentations sonores ; il conseille d'ailleurs de l'écouter en fond sonore quand on lit ses e-mails ou qu'on surfe sur le Net !

Pour ma part, j'avoue ne pas du tout avoir trouvé mon compte dans ce bric-à-brac sonore. En termes d'ambient, je trouve son "The Hummer" bien plus réussi, ne serait-ce que parce qu'il ne donne pas cette impression de grand n'importe quoi constant.

Désolé, mais même en étant fan de Devin, ce "Devlab" m'a laissé complètement froid.
AlonewithL - 11 Mars 2013: Moi aussi j'adorais Disney quand j'étais petit.
TasteofEternity - 11 Mars 2013: Merde je croyais qu'ils avaient arrêté la production, aux dernières nouvelles ça rendait aveugle, mais pas seulement apparemment...
Morsifer - 12 Mars 2013: Bonjour,

Sachez tout d’abord que j'apprécie les tentatives, réussies ou non, de sortir des sentiers battus dans la rédaction d’une chronique. Pour cela, vous avez le droit aux deux pouces bien dressés, bien haut ! Je suis moi-même un fervent pratiquant de ce style qui désintéresse plus d’un lecteur. Mais là, mon jeune ami, je dois avouer que vous faites très fort. Ma conclusion après lecture et relecture de votre bébé est: Heeiinn ? Qu’est qui dit ?

Je n’ai pas lu les autres chroniques signées de votre griffe, faute de temps, mais continuez dans cette voie ! Sans vouloir jouer les anarchistes à deux balles, c’est intéressant d’avoir des gens qui prennent un regard différent sur les choses, faisant fi des règles établies (quand nous le pouvons, il ne faut surtout pas penser à mal). Nous ne sommes pas là pour nous faire des potes, après tout, mais pour partager nos impressions !
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