Beyond Sanctorum

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14/20
Nom du groupe Therion (SWE)
Nom de l'album Beyond Sanctorum
Type Album
Date de parution Janvier 1992
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album163

Tracklist

Re-Issue in 2000 by Nuclear Blast
1.
 Future Consciousness
 05:00
2.
 Pandemonic Outbreak
 04:22
3.
 Cthulhu
 06:12
4.
 Symphony of the Dead
 06:49
5.
 Beyond Sanctorum
 02:36
6.
 Enter the Depths of Eternal Darkness
 04:47
7.
 Illusions of Life
 03:20
8.
 The Way
 11:06
9.
 Paths
 02:03

Bonus
10.
 Tyrants of the Damned
 03:43

Durée totale : 49:58

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Therion (SWE)


Chronique @ Fabien

26 Novembre 2009
Tandis qu’Earache et Peaceville / Deaf s’imposent en tant que leaders des écuries deathmetal britanniques, Dave Constable avec son label Active Records rentre parallèlement dans la course, sous l’essor de son poulain Atheist, signant conjointement les suédois de Merciless et Therion. Décidé à se démarquer de sa première réalisation et de ses nombreux homonymes scandinaves, très typés Sunlight Studios, Therion rentre quant à lui aux Montezuma Studios en décembre 1991, sous la coupe de Rex Gilssen, qui accueille parallèlement Edge Of Sanity pour les sessions de son second effort, le culte Unorthodox.

Possédant des arrangements parfois complexes, le nouvel album de Therion demande beaucoup d’énergie à son ingénieur du son et à ses interprètes. Le groupe évolue en trio durant les sessions d’enregistrement, Christofer Johnsson et Peter Hansson se partageant les parties de basse suite au départ d’Erik Gustafsson. Paru en cours d’année 1992, Beyond Sanctorum montre déjà la nouvelle direction du groupe, depuis son logo retravaillé, jusqu’à la pochette sobre de l’incontournable illustrateur suédois Kristian Wahlin.

L’excellent Future Consciousness, morceau déjà présent sur la compilation culte Projections of a Stained Mind (1991) aux côtés d’Entombed ou Nirvana2002, ouvre parfaitement le bal. Les rythmes tapageurs d’Oskar Forss cèdent rapidement la place à un middle tempo tout en puissance, s’enchainant alors sur un final parmi les plus mémorables du deathmetal suédois, sur les guitares lancinantes et les soli poignants de Christofer & Peter.

Si Pandemonic Outbreak reste toutefois plus conventionnel, la tension remonte dès l’imparable Cthulhu, aux cascades de riffs agressifs et saisissants. Symphony of the Dead se veut quant à lui bien plus épique, se rapprochant d’un death doom aux hymnes délicieux, où s’entremêlent chant guttural, voix claires masculine et féminine, guitares saturées et acoustiques, nappes de claviers, préfigurant déjà la future orientation symphonique de Therion.

Peut-être moins marquante, la suite de Beyond Sanctorum reste un savant mélange entre agressivité deaththrash et atmosphères épaisses, trahissant un peu plus la passion de Christopher Jonhsson pour des oeuvres cultes comme Blood Fire Death & To Mega-therion, de Bathory & Celtic Frost. Paths sort également du lot lors de cette seconde partie, débutant sur des parties de claviers envoutantes, supportées ensuite par un mur de guitares puissantes, qui finissent de hanter définitivement le deathster.

La production de Rex Gisslen reste en revanche moyenne, dotant les guitares d’un son manquant de puissance et d’un mixage pêchant par son équilibre global. Les arrangements symphoniques perdent notamment en intensité, la faute à cette certaine confusion dans le mixage.

Faute à un répertoire de qualité variable, mais aussi à un enregistrement manquant d’attaque, Beyond Sanctorum possède quelques lacunes. Il reste néanmoins une oeuvre deathmetal très ambitieuse dans la carrière de Therion, qui délaisse son death conventionnel au profit d’arrangements complexes et d'ambiances épiques savamment entretenues. Les faibles moyens mis à disposition par son écurie Active Records privent en revanche le trio suédois d’une reconnaissance méritée, devant attendre encore quelques années avant de trouver enfin le soutien d'un bon label.

Fabien.

3 Commentaires

18 J'aime

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eulmatt - 15 Janvier 2010: Therion, une grosse lacune chez moi. Depuis le temps que je veux m'y mettre (surtout les débuts, les trucs plus récents me paraissent un peu pompeux et ne me touchent pas vraiment). Merci d'exhumer ce genre de trucs, même si je ne sais pas si c'est toujours édité.
Fabien - 16 Janvier 2010: Les trois premiers albums de Therion ont été réédités chez Nuclear Blast il y a quelques années, privés en revanche des pochettes d'origine et des paroles, contenant tout juste quelques commentaires de Christopher Johnsson. Enfin, mettre la main sur les éditions d'origine n'est désormais pas une mince affaire...

To the Death.
Fabien.
Sperma_frost - 04 Mai 2022:

Réédité ce 29 avril 2022 par Hammerheart Records avec la pochette d'origine et les paroles...

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Commentaire @ bigoud

06 Fevrier 2007
Un an seulement après leur premier album assez bof sans pour autant être nul, Therion nous envoie « Beyond Sanctorum ». Cet album se situe dans la lignée de son prédécesseur mais en étant plus recherché et plus mélodique. Il y a certes des titres bien violents mais sur quelques titres peuvent apparaitre des chœurs et des superbes solos de guitares. L’utilisation de 2 voix death dans « Pandemonic outbreak » est vraiment inutile car ça rend le titre assez désagréable. La chanson la plus surprenante et l’une des meilleurs de l’album est sûrement « Symphony of the dead », assez mélancolique, dotée de chœurs et aussi de chant clair masculin et féminin. Un superbe riff de basse en plein milieu du titre montre le talent des musiciens pour amener ensuite un rythme death/trash tout simplement énorme !! La chanson éponyme n’est pas trop mal à part peut-être encore l’utilisation de voix trafiquées sur certains passages. Les 2 titres suivants sont très violents et très bons. Le titre le plus long de l’album, « The way », durant 11 minutes renferme de très bon riffs et de très belles mélodies. Le passage vers la 8ème minute est très beau. Les derniers titres sont également très violents et death.

Therion nous sort là un bon album, meilleur que son prédécesseur grâce à la présence de chœurs et de très belles mélodies. La voix n’est pas toujours top, mais en somme, ça s’écoute assez bien.

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