Below the Lights

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
17/20
Nom du groupe Enslaved (NOR)
Nom de l'album Below the Lights
Type Album
Date de parution 14 Avril 2003
Enregistré à Grieghallen Studio
Style MusicalBlack Progressif
Membres possèdant cet album282

Tracklist

1.
 As Fire Swept Clean the Earth
Ecouter06:35
2.
 The Dead Stare
Ecouter05:37
3.
 The Crossing
Ecouter09:12
4.
 Queen of Night
Ecouter05:59
5.
 Havenless
Ecouter05:35
6.
 Ridicule Swarm
Ecouter06:19
7.
 A Darker Place
Ecouter07:02

Durée totale : 46:19

Acheter cet album

 $31.28  33,03 €  33,03 €  £32.20  $56.06  45,50 €  47,49 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Enslaved (NOR)



Chronique @ Paganwinter

12 Mai 2010
Enslaved, parler de ce monument du Metal norvégien n’est jamais véritablement chose aisée. Parler d’un groupe qui laisse son emprunte depuis maintenant une vingtaine d’année en ayant laissé derrière lui une discographie référentielle, mérite que l’on respecte le sujet. Un récent virage, celui amorcé lors de la création de Mardraum et qui se poursuit sur l’expérimentation qu’est Monumension, prend théoriquement fin avec l’apparition de ce Below the Lights. Un album qui marque le retour aux sources, du moins conceptuel, du groupe vers ce bon vieux Black Viking, dont il était non pas le précurseur, laissons l’honneur à Bathory, mais l’un des piliers soutenant l’édifice.

Bien qu’en théorie, tout ça paraît fort simple, ne vous faites pas d’illusions. Le groupe en termine avec l’expérimentation Black Metal pour venir tester l’expérimentation Viking Metal. En soi, on ne retrouvera ni les aires paganistes de Frost, ni la rigueur lisse de Eld. Non, en vérité, on se retrouve confronté à un album construit d’une manière bien curieuse, à l’image du plus ou moins controversé Monumension. Comparer ces deux albums est tout bonnement inutile et futile, mais pourtant, Enslaved reste Enslaved, par tous les temps.

Musicalement, on retrouve ce fameux son très ‘’sec’’ que le groupe se tue à mettre en avant depuis le début de leur carrière. Si l’on ne peut comparer la musique d’antan avec celle présentée ici, on peut tout de même faire le rapprochement au niveau des sonorités, qui varient bien sûr en qualité depuis. Indépendamment de ça, la musique est façonnée dans un sorte de fouillis très haché, ceux qui ont entendu l’album me comprendront, et je m’avancerai même jusqu’à prétendre que Below the Lights sonne comme un album aux proportions très atmosphériques. On ne retrouve pourtant pas de lenteur, ni même de répétitions à la chaine, chaque morceau se dissociant des autres, mais pourtant, le coté atmosphérique est bien là. Je précise également que peu de trace de folk font leur apparition, pour ceux que cela intéresserait, hormis sur cette diatribe qu’est Havenless, piste n°5. Saccadé ou lisse, rythmique ou blasté, les compositions sont toutes agrémentée de diverses influences, à l’image de quelques entrée en matière (n°4 et 6) et on retrouve évidemment les increvables passages acoustiques.

Partager entre son grave et son clair, les riffs se veulent attractifs, bien qu’innovants et certains passage dénotent une réelle intention de remettre au goût du jour les inspirations qu’il manque à plein de musiciens actuellement. Construit de manière plutôt bancale, Below the Lights se laisse écouter sans le moindre problème. Hormis des vocaux, ce qui s’applique à l’ensemble de la discographie du groupe, qui ne sont pas les plus admirables que j’aie entendu, le groupe s’en sort à merveille, et prouve, à l’image de Satyricon, Darkthrone, Immortal et autres piliers de la scène norvégienne, que eux aussi savent évoluer. Et pour vous rassurer, je dirai sérieusement que Enslaved ne sont pas les plus en reste dans le domaine.

L’album suivant va être perçu comme une sorte de pilier de discographie, pourtant, j’ai tendance à préférer celui-ci. Pour se donner un aperçu d’une possibilité d’évolution dans un domaine précis, Below the Lights est un parfait candidat. De prime abord difficile d’accès, ce disque devient très vite une valeur sûre. A écouter et à se faire sa propre idée. Pas mal du tout car original.

Paganwinter

4 Commentaires

4 J'aime

Partager
New_Littlebigwolf - 12 Mai 2010: C'est vraiment dommage pour les vocaux, car a la base le chant d'enslaved est vraiment tres bon et représente pour moi le premier veritable scream black tel qu'on peut retrouver (mais en bien amélioré, c'est normal) dans Taake par exemple. Dommage que le chanteur d'Enslaved n'ait pas sut garder ses vocaux de base. Merci pour la chro !
leatherface117 - 15 Janvier 2012: Album vraiment sous estimé sur ce site, dommage !
Ezechielle - 06 Juillet 2012: J'avais quelques réticences à me lancer dans l'écoute de cet album, mais au final, aucune déception! Vraiment excellent...
David_Bordg - 28 Décembre 2014: une tuerie!! note trop basse pour moi!!
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Commentaire @ Necroreaper

06 Juillet 2004
Après un Monumension se tournant plus vers l’experimental, Enslaved, formé par trois grands gaillards vikings, retourne avec Below the light aux sources et nous procure un black viking métal tout simplement splendide et extrêmement bien inspiré. Ils sont arrivés à ressortir la noirceur et à mélanger des horizons plus brutaux à leur musique.
Enregistré au mythique Grieghallen Studio, Below the Light est doté d’une excellente production tout en puissance et entraînante à souhait qui porte à son paroxysme l’étendue musicale de Enslaved.
Musicalement, les riffs de guitares sont variés, tirés du black metal, du heavy metal et même parfois un peu du thrash des anciens. Bref, on retrouve toute la noirceur du black allié à la puissance et à la brutalité du heavy et du thrash. La batterie est rapide la plupart du temps avec des mid tempos soit lents pour y installer une atmosphère pesante et lourde soit énergiques afin de donner de la brutalité à l’ensemble. A noter la présence de certaines parties en blasts vraiment très bien placées ( ça faIsait longtemps que l’on n’avait vu Enslaved aussi furieux ). Les vocaux sont composés de trois facettes. D’abord et c’est celle que l’on retrouve le plus souvent le chant black criard et ultra malsain qui donne vraiment une autre dimension de brutalité, puis le chant viking et clair peu présent mais tout à fait efficace surtout sur le morceau Havenless et le chant death presque inexistant.
Textuellement, c’est toujours les thèmes des vikings et de la mythologie nordique qui sont présents et on ne s’en lasse pas.
Bref, c’est vraiment à mon gout, le meilleur album de Enslaved à ce jour. A posséder de toute urgence !

0 Commentaire

8 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire