Pour ce dixième album qui célèbre les 20 ans de carrière de
Tankard, le groupe nous offre un double album avec en bonus les deux premières démo du groupe,
Heavy Metal Vanguard de 1984 et
Alcoholic Metal de 1985 permettant aux fans de comparer les version modernes d'"
Alien", "Incredible
Loudness", "Rundown Quarter" et "Death by Whips" aux versions originales d'époque et de se rendre compte que le
Tankard d'aujourd'hui est dans le fond relativement proche du
Tankard d'il y a 20 ans.
Tankard continue dans l'évolution entamée depuis le virage de Dicso
Destroyer et
Kings of Beer vers des albums toujours plus rentre-dedans et péchus et un certain retour au source. En effet, si on fait abstraction des textes, B Day n'a pas grand chose de délirant ou de décalé et est bien plus proche d'un album de thrash relativement classique et de l'époque
Chemical Invasion que des précédents albums tout en gardant son originalité avec ses riffs bon enfant et ses refrains en chœur comme dans "Ugly Fat and
Still Alive", ou "Voodoo Box" et ses influences rythmique punk comme dans "
Zero Dude". Comme pour confirmer son retour au source,
Tankard nous offre comme dans les deux précédents albums une version remise à jour d'une chanson de ses premières démo, "Rundown Quarter".
B Day est un album très homogène avec des chansons dont les riffs sont majoritairement assez rapide comme "Notorious
Scum" voire franchement à fond comme "Rectifier" ou "New Liver Please". L'exception confirmant la règle est "Underground" qui, à part durant la grosse coupure solo du milieu, reste mi tempo tout du long et possède un certain côté lancinant. Pour tous les autres morceaux, c'est l'aspect entrainant et efficace qui prime avec en tête la chanson "Rectifier".
Un fort bon moment de thrash survolté !
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