Un très bon premier album pour un groupe dont on attendait beaucoup
Fondé en 2001 par le célèbre Morten Veland (ex-
Tristania,
Mortemia), qui voulait donner un nouveau souffle à metal gothique,
Sirenia sort directement son premier album en 2002 chez
Napalm Records. Ce groupe s'annonçait donc d'emblée comme très bon.
Bon, cet album l'est. Mis en valeur par la voix douce et éthérée de la Française Fabienne Gondamin, et par le violon de Pete Johansen, qui avait déjà officié chez The Sins of thy
Beloved,
Tristania et dans le moins connu
Morgul. Raymond quand à lui, en plus de la guitare, de la basse et du synthé, s'occupe des grunts, secondé par deux autres chanteurs pour les voix clairs. La plupart des pistes ajoutent encore des choeurs à l'ensemble.
L'album est dans une veine beaucoup plus "gothic rock" et atmosphérique que les productions du grand frère
Tristania, qui évoluait à l'époque dans un registre plus gothique grandiloquent et classieux, sans dire pompeux pour ne pas vexer les fans.
A l'instar du second album, les compos sont dynamiques, malgré que l'album soit un peu trop homogène dans son ensemble, les compositions étant bonne mais marquant assez peu l'auditeur. Ce n'est pas un album à écouter tout les jours, au risque de le trouver trop répétitif.
En conclusion, l'album n'apporte rien de bien nouveau ou original à la scène gothique, mais il sera malgré tout un succès (comme tout les autres albums du groupe d'ailleurs) aussi bien artistiquement parlant que commercialement.
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