Wrong One to Fuck With

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
17/20
Nom du groupe Dying Fetus
Nom de l'album Wrong One to Fuck With
Type Album
Date de parution 23 Juin 2017
Style MusicalDeath Grind
Membres possèdant cet album147

Tracklist

1.
 Fixated on Devastation
Ecouter04:05
2.
 Panic Amongst the Herd
 03:18
3.
 Die with Integrity
 05:14
4.
 Reveling in the Abyss
 06:29
5.
 Seething with Disdain
 05:33
6.
 Ideological Subjugation
 05:19
7.
 Weaken the Structure
 05:01
8.
 Fallacy
 04:30
9.
 Unmitigated Detestation
 05:20
10.
 Wrong One to Fuck With
 04:52

Bonus
11.
 Induce Terror
 04:18

Durée totale : 53:59

Acheter cet album

 $26.98  17,00 €  31,99 €  £12.55  $50.61  16,99 €  16,62 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Dying Fetus



Chronique @ Fabien

10 Septembre 2017

Pissing in the Mainstream.

Parmi ces groupes deathmetal des 90's ayant su marier le style avec une vision plus urbaine héritée du hardcore des eighties, Dying Fetus reste à ce jour certainement le plus régulier, le plus persévérant, et toujours l’un des plus novateurs dans le domaine. A la force de ses poignets (particulièrement résistants vu ses rythmes & riffs de folie), le groupe du Maryland a su progresser d’album en album, élargissant toujours un peu plus le spectre de ses influences, sans renier aucunement ses racines, le tout avec une maîtrise désarmante, une technique accrue, et une énergie toujours aussi débordante, en témoigne la force délivrée autant sur disque que sur scène.

Wrong One to Fuck With, huitième album en date, paru pour le compte de la fidèle écurie Relapse Records, ne déroge ainsi pas à la règle. En effet, alors que pour la majorité des groupes, on pense souvent que le meilleur se trouve déjà derrière, Dying Fetus parvient à enfoncer le clou un peu plus profond au fil de ses réalisations, et Dieu sait combien Destroy the Opposition, War of Attrition et Reign Supreme ont pu être marquants en leur temps.

Tantôt death, brutal, slam ou hardcore sur ce dernier jet, la bande de l’infatigable guitariste / growler John Gallagher parvient à combiner ces divers éléments extrêmes avec une aisance déconcertante, et à assoir un peu plus son style urbain inimitable, le growl varié du leader étant un vrai atout, l’écoute attentive de Fixated on Devastation permettant de s’en assurer une fois pour toutes.

Axé dans la lignée de son excellent effort Reign Supreme, Dying Fetus parvient encore à se surpasser et à surprendre sur cet incontournable Wrong One to Fuck With, qu’il maitrise de bout en bout, sans jamais faiblir en intensité. Les 54 minutes de l’œuvre pouvant paraître longues pour le style défilent pourtant avec une fluidité exemplaire, sans jamais une once d’ennui à l’horizon, grâce à des variations et relances toujours bien pensées, et grâce à l’aisance affolante du groupe à jouer avec les différents styles extrêmes à sa disposition, le trio montrant sans prétention toute l’étendue de sa culture dans le domaine. Impressionnant !

FABIEN.

5 Commentaires

15 J'aime

Partager
Metalder - 11 Septembre 2017:

super chronique Fabien! entièrement d'accord avec toi. L'album est très fluide, un peu long pour ce style, il faut vraiment l'écouter en boucle pour s'imprégner, une valeur sure qui ne faiblit pas! excelent album! Gallagher un tueur...

David_Bordg - 11 Septembre 2017:

exellente chronique, d'un super album!

mayhem13 - 07 Octobre 2018:

Un album mémorable, si bien décrit par ta plume Fabien...

thrasheavy - 11 Septembre 2019:

Avec le recul, je lui trouve un peu trop de longueurs à cet album, trop long d'au moins 1 titre (Fallacy pourrait passer à la trappe tellement ce titre ne me fait rien). À trop vouloir changer de riff ou de plan batterie toutes les 20 secondes ça finit par être indigeste, et le son de la guitare est un poil trop synthétique. Je lui préfère le son et l'efficacité de Reign Supreme ou encore la lourdeur pachydermique d'un Descend Into Depravity. Mais c'est quand même un bon album avec son lot de tubes comme les 3 premiers titres (mention spéciale à l'intro de Die With Integrity), et le titre bonus aurait pu faire partie de l'album tellement il défouraille tout. Et j'adhère à la couverture et au retour de l'ancien logo !

    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire