War of Attrition

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17/20
Nom du groupe Dying Fetus
Nom de l'album War of Attrition
Type Album
Date de parution 06 Mars 2007
Style MusicalDeath Grind
Membres possèdant cet album307

Tracklist

1. Homicidal Retribution 05:29
2. Fate of the Condemned 04:41
3. Raping the System 06:11
4. Insidious Repression 03:32
5. Unadulterated Hatred 04:47
6. Ancient Rivalry 03:41
7. Parasites of Catastrophe 04:12
8. Obsolete Deterrence 04:13
Bonustrack (Japanese Release)
9. Twisted Truth (Pestilence Cover)
Total playing time 36:46

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Dying Fetus


Chronique @ tonio

26 Mars 2007
TONIO

Aaaaaahhh... Le voila enfin le sixième album du foetus mourrant ! Pour les fans de brutal death, ou de deathcore, comme vous voulez, on s'en tape de l'étiquette, DYING FETUS est un groupe qui n'a jamais pondu un album minable. Méfiance, nous ne sommes pas à l'abrit d'un accident de parcours... Alors qu'en est t'il de ce nouvel album ? Le réponse est toute bête, c'est du DYING FETUS, tout simplement !

Pas de surprises donc, ni d'innovations. En quatre années d'absence, John Gallagher ne c'est pas adouci et mène son groupe avec la même hargne qu'au début. Je ne m'étendrai pas sur les changements de musiciens qui sont courants au sein de la formation, Gallagher ayant toujours été de toute façon le principal compositeur. Dans ce style musical extrême surchargé de formations plus ou moins interessantes, pas évident de se forger une identité et un style reconnaissable. Incontestablement, DYING FETUS possède quant à lui sa patte, une façon de mélanger brutalité animale et technique foudroyante, le tout avec un feeling irresistible dans les riffs. Si SUFFOCATION coplulait dans la joie avec NAPALM DEATH, sans capote s'il vous plaît, ca donnerait naissance à un rejeton de cet accabi. Bien sur, les détracteurs du style auront une fois encore l'occasion de se plaindre de l'immobilisme du groupe qui se contente de reproduire ce qu'il sait faire de mieux. Et aloooors ! Les CANNIBAL CORPSE nous sortent bien de bons albums depuis bientôt 20 ans, non ? Quand une recette est bonne, c'est pas forcement la peine de la changer, que ceux qui n'aiment pas le menu aillent voir ailleurs si c'est meilleurs, na !

Côté production, aucun reproches à formuler, les grattes sont tranchantes et très propres, la batterie assommante, bref, le son est magnifiquement compact.
Pour les malheureux qui ne conaissent pas le groupe, les compos sont toutes partagées entre bast fulgurants (mais jamais bordeliques) et parties lourdes écrasantes qui rappellent facilement SUFFOCATION, le tout ponctué de solos supersoniques la plupart du temps assez courts. DYING FETUS est vraiment le genre de groupe que j'apprécie, car disposant d'un énorme bagage technique mais n'en faisant pas étalage à chaque seconde. Son potentiel n'en est que d'avantage mis en valeur. Gallagher mélange avec une facilité assez déconcertante parties extremement complexes et riffs bien gras directement dédiés aux mosh-parts et terriblement éfficaces. Cette combinaison a pour effet de rendre l'album accrocheur d'un bout à l'autre. Vous me direz que ce n'est pas nouveau, bien d'autres groupes le font, mais quand c'est réalisé avec autant de conviction et d'inspiration, le résultat est ébourifant !

War At Attrition, sans atteindre la perfection de Destroy the Opposition (2000), se révèle au final plus intense que leur précedente réalisation, Stop at Nothing (2003), et ne peut pas décevoir les fans du groupe. Après un Slaughter & Apparatus de ABORTED que j'ai jugé un poil décevant, voici une sortie qui me fait bien plaisir !

7 Commentaires

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dying - 10 Fevrier 2009: je vien de l'acheté et de l'écouté cest une bombe technique et brutal
yozzy - 10 Juillet 2009: les 2 chanteurs sont aussi une caracteristiques tres interressantes
passant du growl tres grave a gallagher a celui ecorché de beasley
enorme
albundy57 - 25 Août 2010: Une pure bombe de brutalité, toujours aussi maîtrisée et efficace.Je le trouve un cran au-dessus de "stop at nothing".
DYING FETUS continue à régner en maître dans leur style, point barre!
Spirit_Of_Deathiny - 21 Novembre 2010: J'adore le groove dégagé de cette galette! Tout d'abord grâce à la voix gutturale( d'enfer!)et aussi à la basse massive qui s'illustre beaucoup plus que sur "Stop At Nothing".
La technicité est de mise ainsi que les paroles engagées et l'ambiance monstrueuse.

Mais enfin, quelqu'un pourra-t-il me dire pourquoi il y a toujours 8 titres dans leurs albums?

Merci pour la chro tonio ;)
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Chronique @ BrutusBourrinus

13 Avril 2017

La recette est somme toute restée la même

Enfin ! Trop vite oubliés après un Stop at Nothing qui avait divisé les fans entre ceux qui regrettaient l'époque de Killing on Adrenaline et ceux qui glorifiaient le nouveau son du groupe, simplifié et synthétique, les gars de Dying Fetus ont fait peau neuve. Accompagné de l'ex-Sadistic Torment (comme autrefois Sparky Voyles et Vince Matthews) Sean Beasley à la basse et au chant et de Trey Williams à la batterie, John Gallagher a remis les compteurs à zéro pour nous offrir une galette qui condense le meilleur des deux périodes.

D'abord en termes de complexité, puisqu'on revient un tant soit peu aux structures anciennes, mais épurées, conservant l'aspect dans-ta-face de Stop at Nothing. Disons-le tout de suite, ce n'est toujours pas avec War of Attrition qu'on constatera une révolution dans la musique de Dying Fetus. Mais des évolutions bienvenues, la galette n'en manque pas. Au premier rang un son lui aussi bien trouvé, puisque tout aussi clair et puissant que sur le précédent album, mais beaucoup moins synthétique. La batterie, surtout retrouve un peu de couleurs avec une double moins dopée aux hormones, plus naturelle, même si la caisse claire reste parfois un peu artificielle.

Autre équilibre bien établi, les parties lourdes autour desquelles les chansons sont construites sont devenues plus pachydermiques que jamais, gavées d'un groove démentiel, bien dans la lignée de la mythique One Shot One Kill. A vrai dire les changements intervenus dans le groupe l'ont finalement été pour le mieux, puisque tout ici sent la musique bien travaillée et bien calibrée pour le fan moyen. L'intégriste des débuts, forcément, ne sera toujours pas satisfait, et le hardcore kid qui avait foncé sur le précédent album sera étonné de retrouver des accents old school dans la mixture. Mais pour le fan de Death de base, tel que votre serviteur, tout ceci fleure bon la brutalité bien ordonnée.

Concrètement, cet album commence sur les chapeaux de roue avec le titre Homicidal Retribution, gratifié d'un clip tout ce qu'il y a de plus délicieux dans le genre "couloir de la mort sous entendu parce qu'on avait pas les moyens d'être réalistes". Le hit de l'album, donc, avec déjà la partie groovante centrale constituée d'un riff qui ouvre et ferme le ban, avec au milieu une sorte de tuerie headbangante qui ne saurait laisser indifférent tout amoureux du gros riff lourdingue qui tasse les cervicales, gros chant guttural inclus. Et on enchaîne avec l'intro de Fate of the Condemned, la partie centrale de Raping the System, le premier couplet d'Insidious Repression, celui d'Ancient Rivalry, qui chacun à son tour met un coup de burin supplémentaire sur la nuque de l'auditeur.

La recette est somme toute restée la même, et elle marche encore. Dying Fetus nous livre une sorte de Destroy the Opposition bis, avec le même défaut principal de manquer de la folie homicide des premiers albums, mais en mieux maîtrisé, mieux calé, plus carré, plus brutal, bref dans la même lignée mais tout en mieux. Les riffs assassins, la batterie très présente mais point trop en avant, et un double chant viscéral très bien alterné (bien que Beasly manque par moments de puissance, bien compensé en cela par l'organe toujours aussi bourrin de Gallagher), tout ceci fait un bien fou pour un groupe que certains avaient enterré. Et même, par moments, comme l'intro de Unadulterated Hatred, on retrouve l'ancien Dying Fetus qui refait son apparition.

Certes, tout ceci est trop peu pour l'intégriste qui ne jure que par Purification Through Violence (ce en quoi, fondamentalement, il n'a pas tort). Mais après deux albums en demi teinte, il est bel et bon de voir que la barre a été rétablie, et qu'à défaut de nous pondre une oeuvre originale, novatrice ou même étonnante, Dying Fetus est toujours capable de nous sortir un putain de bon album de Death Metal corisé. Un album dont on écoute surtout le premier titre dans les premiers temps, mais qui se découvre au fur et à mesure qu'on avance dans les écoutes, jusqu'à devenir un bon squatteur de platine.

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