Destroy the Opposition

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
18/20
Nom du groupe Dying Fetus
Nom de l'album Destroy the Opposition
Type Album
Date de parution 03 Octobre 2000
Style MusicalDeath Grind
Membres possèdant cet album304

Tracklist


Bonus
9.
 Reduced to Slavery (Japanese Edition)
 

Acheter cet album

 $12.98  17,71 €  27,92 €  £22.93  $22.66  16,99 €  17,07 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Dying Fetus


Chronique @ BEERGRINDER

14 Avril 2008

Une réussite sur toute la ligne pour Dying Fetus

Deux ans se sont écoulés depuis l’excellent Killing on Adrenaline qui en disait long sur le potentiel destructeur du Death / Grind des brutes du Maryland et Dying Fetus a changé se statut. En effet les efforts métalliques déployés sur les précédentes productions ont tapé dans l’œil des responsables de Relapse Records et après l’intermède Grotesque Impalement (MCD) c’est sous ce label spécialisé dans les combos brutaux (Nasum, Cephalic Carnage,…) que Dying Fetus sort en 2000 Destroy the Opposition.

On remarquera rien qu’à la pochette que le quartette a toujours une dent contre le système et leur gouvernement, l’intérieur du CD est encore plus parlant avec un oncle Sam et des dollars à la place des yeux qui dit « I WANT YOU to stop thinking and start killing. », on peut difficilement faire plus explicite.

Côté musique, là non plus la tendance n’est pas vraiment à l’apaisement, et quand déboule Praise The Lord (Opium for the masses) la similitude avec leur album précédent est évidente. On retrouve ici tout ce qui a fait la réussite de Killing on Adrenaline : riffs incisifs, blasts à gogos, légères influences Hardcore et toujours quelques notes dissonantes qui sont désormais la marque de fabrique de Dying Fetus. D’ailleurs une fois de plus John Gallagher (Non il n’a jamais joué dans Oasis.) se taille la part du lion avec les 5 premières chansons à son crédit (sur 8 au total). Heureusement les trois derniers titres sont également au niveau, Justifiable Homicide composé par Jason Netherton clôt l’album de façon assez magistrale.

Il est important de préciser que cette galette est loin d’être une redite de Killing on Adrenaline, les américains ont ici canalisé au mieux leur style sans en abandonner l’énergie mais en structurant les compos d’une façon un poil moins rentre-dedans mais plus carrée et efficace, la chanson titre Destroy the Opposition étant le meilleur exemple pour illustrer mes propos.
L'autre différence est la production, Dying Fetus a pourtant choisi le confort d’un enregistrement près de chez eux au Studio Rockville (Maryland) ce qui peut parfois s’avérer une erreur (Krisiun et Ageless Venomous, aïe, aïe, aïe), mais force est de constater qu’ils ont eu raison sur ce coup là : le son est plus clair, plus précis et met en valeur la rapidité d’exécution des riffs et le jeu bien technique du redoutable batteur Kevin Talley.

Une réussite sur toute la ligne pour Dying Fetus et du coup il n’est pas évident de conseiller des titres plutôt que d’autres, malgré tout ne passez pas à côté de Destroy the Opposition, Pissing In The Mainstream (explicite là aussi !), ou Praise The Lord.

Sachez aussi que Dying Fetus est un redoutable groupes de scène et pour les avoir vu en 2004 (avec d’ailleurs une set-list orientée au maximum sur cet album) au Fury-Fest, peu de groupes arrivent à dégager autant d’énergie sur scène. Vous savez ce qui vous reste à faire si ils passent près de chez vous.

BG

10 Commentaires

15 J'aime

Partager

Fabien - 14 Avril 2008: Oui BG, je te rejoins parfaitement lorsque tu cites le brillant dosage de Dying Fetus entre sa lourdeur death metal et ses touches hardcore caractéristiques. Lorsque j'ai cité death grind sur mon précédent commentaire, le qualificatif était loin d'être écrit au hasard, incluant justement l'influence hardcore/grind de Dying Fetus dans son message & ses compositions. C'est toujours dans ce sens que j'emploie personnellement le terme grind(core), bien que son sens premier soit aujourd'hui détourné de sa véritable signification.

Fabien.
eulmatt - 02 Juin 2008: Avec du recul et des écoutes plus profondes, c'est vraiment mon préféré.
Le meilleur compromis entre l'énergie grind et la puissance death.
clochard - 22 Mars 2009: Un des meilleurs albums que j'ai pu écouter. C'est un péché capital que de ne pas l'avoir.
Martin_Fillion - 09 Mars 2011: un des meilleures albums de tous les temps.a mon avis.du grand dying fetus
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Chronique @ BrutusBourrinus

01 Avril 2017

La formule est désormais parfaitement au point

A quoi pouvait-on s'attendre après les brutaux Purification Through Violence et Killing on Adrenaline ?

Réponse 1: à des reprises des Strokes.
Réponse 2: patron, la même !

Evidemment la bonne réponse est la seconde. Sur cet album Dying Fetus fige la forme de sa musique. Certains appellent ça "l'album de la maturité", d'autres disent "c'est toujours pareil". Choisis ton camp, camarade.

Or donc ce qui est à noter sur cette galette, c'est que c'est la dernière avec les futurs Misery Index. Netherton, Talley et Voyles rempilent pour leur dernier Dying Fetus. Sans surprises donc ce Destroy the Opposition ressemble beaucoup aux deux précédents.

Tout d'abord notons que si le groupe est toujours aussi influencé par Suffocation dans ses structures et ses passages rapides, il a désormais acquis de haute lutte son originalité. Notamment dans ces passages mid tempos groovy, où les riffs syncopés et les attaques vocales à deux chanteurs font merveilles.

Ensuite il faut noter toutefois que la technique a encore gagné un peu de place dans le style du groupe. Mieux maîtrisé que les précédents, Destroy the Opposition cherche l'efficacité et rien d'autre. C'est surtout la batterie qui est ici propulsée en avant par le jeu magistral de Talley. Mais les guitaristes ne sont pas en reste et nombreux sont les passages où harmoniques et sweeping font bon ménage.

Même recette en plus raffinée, donc, mais aussi début des problèmes, comme le montre le départ de trois des membres, laissant Gallagher tout seul pour faire face aux critiques. Car si dans Misery Index les rythmiques groovy et sautillantes seront beaucoup plus discrètes, elles sont encore dans cet album primordiales chez Dying Fetus. Et c'est là que le bât blesse.

Ces passages injustement définis comme "Hardcore" font plutôt penser... à du rap ! D'où les abondantes critiques contre Gallagher qui attise la chose dans les interviews. Pourtant il ne faut pas exagérer : son chant guttural est rapide et scandé par moments, mais il reste d'une brutalité agréable à l'oreille. Ce qui est plus gênant c'est que ces passages sont toujours amenés de la même manière et se ressemblent tous entre eux. D'où une impression de répétitivité au long de l'album chaque fois que la machine à groove se met en marche.

Alors certes, c'est le mélange de Death/Grind technique "Suffocatien" et de parties mid tempo groovantes qui fait l'originalité du groupe. Mais sur cet album le mélange prend moins bien que sur les deux précédents. Le son de Destroy the Opposition n'y est pas pour rien. Puissant et clair, il lui manque le petit grain qui sur Purification Through Violence rendaient les riffs de grattes complètement jouissifs. Et surtout la formule ayant vieillie la pointe de folie brutale qui apparaissait avant a ici disparue.

Reste donc un album de Dying Fetus très bien maîtrisé, dans la lignée des précédents, mais un peu décevant par rapport à eux. La formule est désormais parfaitement au point, mais elle trouve par la même ses limites comme le montre le départ de la future horde Misery Index, laissant le pauvre Gallagher seul aux commandes, forcé de reconstituer une formation autour de lui pour continuer avec Stop at Nothing dans la même lignée, la virtuosité dans l'enchaînement des riffs en moins...

Il n'empêche que des titres comme Epidemic of Hate ou For Us or Against font partie des meilleurs composés par la bande. Une bonne note s'impose donc.

1 Commentaire

0 J'aime

Partager
corpsebunder50 - 09 Juin 2017: "Ces passages injustement définis comme "Hardcore" font plutôt penser... à du rap"??????????????????????????????????????????????????????????????????????
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire