Viides Luku: Hävitetty

Liste des groupes Black Viking Moonsorrow Viides Luku: Hävitetty
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18/20
Nom du groupe Moonsorrow
Nom de l'album Viides Luku: Hävitetty
Type Album
Date de parution 15 Janvier 2007
Enregistré à Tico-Tico Studio
Style MusicalBlack Viking
Membres possèdant cet album289

Tracklist

1.
 Jäästä Syntynyt Varjojen Virta
 30:10
2.
 Tuleen Ajettu Maa
 26:19

Durée totale : 56:29

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Moonsorrow


Chronique @ Nattskog

19 Janvier 2007
Nouvel album, après deux ans d’absence. « V : Hävitetty » est une petite perle de Black Metal Folklorique. Etant fan absolu de tous les albums du groupe, je m’attendais à quelque chose de très, très bon ! « Verisäkeet » était sublime… Très dense, il suscite une telle vague d’émotions qu’un public beaucoup plus large que purement métalleux pouvait succomber à son charme.
« Hävitetty » est encore plus fort au niveau émotionnel ! Ces finlandais bourrés de talent font encore plus fort avec ces deux magnifiques morceaux de près d’une heure. Deux pavés de talent brut dans la lignée des précédents albums.

L’introduction, très folk, laisse un temps penser à une réorientation prog’ du groupe : très calme, vraiment détendant, le morceau démarre sur une impression d’assagissement de la formation. Ce n’est qu’après plus de six minutes que le morceau démarre, lent, posé, toujours calme, mais les instruments Black et le chant sont de la partie, rendant le tout un peu plus agressif.
La qualité de la production est exemplaire ! Tous les instruments ressortent parfaitement, et le chant, laissé en retrait, ne gênera pas les oreilles sensibles.
Comme d’habitude avec Moonsorrow, de nombreuses ambiances sont basées sur les claviers et les instruments folkloriques. L’accordéon est une fois de plus de rigueur, la flûte, les guitares acoustiques et une basse qui vous fait vibrer les tripes, le tout très bien maîtrisé sur des compositions de génie : voilà les clés d’un album qui vous fera voyager !
Le fait d’avoir deux morceaux très longs laisse le temps au groupe de bien développer les différentes parties musicales et les titres passent tout seul ! C’est incroyable comme le temps peut paraître rapide quand la musique est aussi bonne !
Jamais vous n’aurez une impression de répétition avec « Hävitetty »… les lignes de guitares, de claviers, les parties de batterie, les chants et tout ce qui vient s’ajouter à cela coulent comme une source. Le temps se fige, on se sent partir loin de tout et le monde peut s’arrêter de tourner… Peu d’albums ont cette faculté de vous emporter si loin. Si les précédents opus du groupe avaient cette particularité qui change de la majorité du Black Metal en y injectant des claviers et des instruments Folk, jamais Moonsorrow n’avait donné une telle impression de maturité ! Un groupe qui se permet de faire des titres d’une demie heure, soit ça cache une grosse daube répétitive de true-black-burzumien-vachement-culte-limité-à-30-copies, soit c’est quelque chose de vraiment travaillé, et là on arrive à des niveaux de génie.

« Hävitetty » fait partie du peu d’albums que je guette dès lors que j’apprends leur arrivée. J’en attendais beaucoup, j’ai reçu énormément ! Moonsorrow montre une fois de plus qu’un groupe peut rester dans un style tout en évoluant énormément.
Idéal pour fuir le monde pendant presque une heure, « Hävitetty » sera sans aucun doute l’une des meilleures sorties 2007 ! Laissez-vous porter…

6 Commentaires

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yysh - 26 Janvier 2007: je le trouve quand meme un ton en dessous de verisakeet, 2 morceaux ça reste complexe a gerer et ça manque peut etre un peu de variété mais bon ça reste féerisue entendons nous bien
metaleu34 - 14 Avril 2007: tout simplement un grande claque!!!!! un album énorme!!!!!!! tout simplment énorme !!!!! une tueurie !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Endless_Pestilence - 21 Avril 2007: Je pense serieusement que le groupe vire assez mal, on est bien loin de l'ambiance dégagée par Kivenkentaja et de Voimasta Ja Kunniasta qui certes restaient assez simple techniquement mais je trouve que c'est justement ça qui fesait la force de Moonsoroow: du Pagan peu complexe mais si grandiose...Ici, je trouve que ça traine, ça prend beaucoup de temps a se mettre en place, trop de temps...Certes, rien de catastrophique mais je suis tout de meme pour un retour aux origines...
Morsifer - 08 Mars 2013: J'ai une petite boutade à vous raconter à propos de cet album. Les précédents, comme vous le savez, sont tous composés de morceaux assez longs, mais jamais ils nous avaient fait le coup du ‘56 minutes-2 titres’ l'album! Bref, passons.

Lorsque je fis mon petit tour quotidien chez mon disquaire chinois, je fus très heureux de voir le petit dernier de nos finlandais! Je sortis donc mes petits Maos (c'est comme cela que j'appelle la monnaie chinoise, car tous les billets ont la tronche de Mao Tse Tong dessus) et je me mis, de ce pas, en route vers mon petit chez moi douillet. J’introduisis ensuite lentement la rondelle dans la fente de mon Apple (n’allez surtout pas penser que j’ai l’esprit mal tourné, non, non. Je n’ai pas du tout l’esprit dans le pantalon, qu’allez-vous imaginer ? Roooo). Et que vis-je, ou plutôt qu’entendis-je, 2 morceaux seulement !! Mon sang ne fit qu’un tour, et je m’exclamais aussitôt : ‘Oh le petit saligaud de vendeur à la sauvette ! Il a osé me refiler une copie d’un album, incomplète de surcroît ! Le scélérat !’ Bref je me précipitais sur mon smartphone et après quelques glissades et ‘pointades’ bien placées sur mon écran tactile, je pris mon temps pour passer un savon à cette espèce de… Enfin, je ne vais pas choquer les petits yeux sensibles qui se poseraient par hasard sur ces quelques lignes !

Et paf, je lui raccrochais au nez ! Bien fait pour ta ‘ure’ (là aussi, ne heurtons pas les âmes sensibles, je suis un bon diable ! Héhéhé)…

Ensuite, après quelques recherches sur internet, je pris conscience de l’énorme gaffe que je venais de faire : l’album comportait bien 2 titres seulement ! Bon sang de bonsoir de la tante en short à Denis (désolé pour les nommés Denis qui verront ce commentaire, et que leurs tantes acceptent les plus plates excuses de la part d’un bouffon gaffeur qui n’est qu’un joyeux turluron à ses heures). Mon pauvre petit vendeur, il était innocent, le pauvre garçon ! Je ne me le pardonnerai jamais, foi de Baphomet !

Pour me racheter, je lui ai quand même acheté 4 disques d’un coup, sans compter celui qui fut à l’origine cette affreeeeuuuuse calomnie !!!

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Chronique @ Katla

13 Décembre 2007
Que dire de cet excellent groupe qui monte qui monte, toujours plus haut, conduit par l’incroyable talent d’Henri Sorvali (you know ! Trollhorn !) ici accompagné de son cousin ! décidément les Sorvali, c’est de la graine de génie ! Après deux d’absence et leur album Verisäkeet (Les verset de sang) qui contenait 5 titre pour une durée de 70 mn. Ils nous reviennent avec un album encore plus fort, Viides Luku : Hävitetty (Dévastée) qui à l’origine devait comporté six ou sept titres, mais contenu de leurs longueurs ils n’en ont gardé que deux. Car Moonsorrow, au fur et à mesure des années et de son évolution, s’est tourné vers quelque chose de plus fort, de plus près de la nature (les paroles sont également plus personnelles) et nous offre une musique plus conceptuelle qui est dans la parfaite lignée de Verisäkeet.


Le premier titre commence par Jäästä Syntynyt (né de la glace) qui est une instrumentale commençant par des craquements de branche et même des déracinement d’arbres (c’est en tout cas ce que je ressent) pour nous plonger dans cette atmosphère ravagée dont le couplet raconte qu’un nouveau monde est né après la mort du soleil (autant dire que les paroles sont assez pessimiste). Varjojen Virta (le fleuve des ombres) signe le réel commencement du morceau (au bout de six minutes) quand revient Ville avec sa voix si magique comme la complainte de la nature face à l’homme. Sa voix est ici presque couverte par l’instrumentale comme autant de nature que l’on ignore. Au long de ce chemin de trente minutes on à vraiment l’impression de voyager grâce à cette multitude d’instrument qui joue ensemble avec harmonie pour le plus grand plaisir des oreilles. Sans parler de l’incroyable talent de Henri qui joue ici de la guitare, du synthé (même si sur cette album il est moins perceptible), de l’accordéon, de la harpe de bouche, et en plus il chante. C’est avec des artistes aussi doué de talent que l’on fait les meilleurs musique, et cela s’entend très bien avec cet album, car en général les musiques qui dure une demi heure sont d’un ennui mortel, répétitif de chez répétitif, mais lorsque c’est Moonsorrow qui s’y mets on à droit à de sublimes musiques qui passe à une vitesse folle.

Cette première est tellement varié, tellement pleine de ces choses imperceptibles mais qui font pourtant que l’on se sent extrêmement loin quand on l’écoute, et l’accordéon !! quand on l’entend dans le métro parisien on se dit que c’est l’instrument de musique le plus horrible qui puisse exister ; mais non, il suffit d’écouter Moonsorrow et voyiez comme c’est envoûtant ! Ce premier titre à tout pour plaire, et l’album à d’ailleurs été très bien accueilli par la critique ainsi que par les fans.

Arrive la fin et le retour de ces craquement de branches comme une petite interlude avant de replonger dans le puissant Tuulen Ajettu Maa (un pays conduit dans le feu) qui commence assez calmement puis arrivent les riffs de guitare et la batterie, relayés par la voix torturée et plaignante de Ville qui cri son désespoir, (« Eikä Miekka Paranna Metsien Haavoja » ! « L’épée n’a pas guéri les blessures de la foret » !!) Ce sont des paroles assez dures par moments que malheureusement tout le monde ne comprend pas (cette fois ils ont quand même traduit les paroles en anglais !). Je ne pourrai pas cette fois vous décrire le titre car il est tout simplement impossible de décrire une telle musique avec de simple mots, de plus il dure plus de 25 minutes. Mais pendant ce temps ils développent, ils diversifient, ils inventent, sans jamais tombé dans le pompeux et l'ennuyeux...

Il n’y à que deux titres, cela peut paraitre peu, mais ceux-ci sont d'une telle intensité qu'il n'y a pas besoin d'en rajouter!




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Chronique @ PaganFrance

25 Janvier 2011

Pari ambitieux et relevé.

Certains albums vous bouleversent. Dès leur première écoute, vous sentez qu’un lien particulier se crée avec eux, vous ressentez les frissons du « cet album va tuer ». D’autres prennent plus de temps à s’apprécier, et sans qu’on les adore dans les premiers, ils révèlent peu à peu leurs qualités, se dévoilant à l’auditeur. Cet album de Moonsorrow est un gros pari de la part du groupe. Sur leur précédent album, Verisäkeet, ils avaient proposé 70 minutes de musique pour seulement cinq titres. Avec V: Hävitetty, Moonsorrow va encore plus loin dans cette démarche. L’album n’est composé que de deux titres qui frôlent tous deux la demi-heure. L’exercice est périlleux, et en faire une réussite n’est pas une mince affaire, les longs morceaux mal composés étant nombreux dans le metal, on trouve régulièrement quelques longueurs ci et là, des passages un peu lassants…

Mais le pari est relevé par le groupe, et de quelle façon ! Rares sont les albums de folk ou de viking metal qui me foutent de vraies grosses baffes. Celui-ci en est un. Loin d’être juste du folk metal, on a plutôt affaire à un album de metal progressif extrême qui sait utiliser à merveille les influences folk sans les rendre indigestes, qui emprunte aussi au black metal ou à l’ambient. Avec cet album, le sens du mot « épique » prend toute sa signification.

Dès les premières secondes, j’ai senti ce petit quelque chose dans les crépitements du feu qui introduisent « Jäästä syntynyt / Varjojen virta ». Moonsorrow s’écarte des chemins tous tracés, évite de tomber dans le piège du folk metal fait et refait par des dizaines de groupes. C’était déjà le cas avec ses autres albums, mais ça je n’en savais rien, je ne connaissais pas du tout la formation à l’époque. Loin du folk metal sautillant et dansant à la Korpiklaani, le groupe travaille sur l’ambiance et l’atmosphère, sur la construction de ses morceaux, impeccable. La progression semble aller de soi, que ce soit dans les passages ambiants ou sur ceux plus agressifs. Les riffs vous prennent aux tripes, ultra efficaces et collant parfaitement à ce que dégage l’album. Et puis putain, ce premier morceau, qui monte en puissance progressivement dans les dix premières minutes, le chant qui se fond entièrement aux autres instruments, la façon dont le groupe arrive à changer de rythme sans choquer ni lasser… Incroyable. Les trente minutes passent comme une lettre à la poste, le morceau s’achève sans qu’on s’en soit rendu compte. L’idée de mettre un passage entièrement ambiant en plein milieu, comme une transition, est sans doute une des clés de ce morceau, il permet à l’auditeur de s’évader un peu dans un monde plus calme avant le retour (remarquablement effectué) à une ambiance qui rappelle le début du morceau. Un des meilleurs morceaux que j’ai jamais entendu, tout simplement. Alternance entre calme et brutalité, empreint de mélancolie et peut-être même de poésie, une composition hors-norme, une construction maîtrisée à la perfection. Un morceau à vivre, qui se sublime d’écoute en écoute. Transcendant, tout simplement.

Le deuxième titre est légèrement moins bon, difficile d’enchaîner après une telle tuerie. Il reste cependant bien supérieur à ce que proposent la majorité des groupes dans le style. Peut-être plus folk que le premier, il commence un peu de la même façon, calme, avant d’évoluer vers quelque chose de plus violent et plus extrême que « Jäästä syntynyt / Varjojen virta ». Dire pourquoi il accroche moins est difficile, les riffs sont là, la voix colle encore une fois super bien à la musique… Mais les émotions ressenties ne sont pas les mêmes, je lui trouve moins de profondeur, les ruptures et changements de rythme sont peut-être plus identifiables… Moins long, il semble pourtant être moins efficace et moins intense. Rien de grave cependant, il regorge aussi de ses passages jouissifs. Sans doute le fait de le placer en seconde position joue-t-il sur l’appréciation qu’on a du morceau, aussi.

Même si j’ai pris une énorme baffe dès que je l’ai écouté, V: Hävitetty sait aussi résister aux années. Trois ans après sa sortie, je ne m’en suis pas lassé, je le trouve même encore meilleur. Clairement le meilleur album de 2007 pour moi. Il est toujours difficile de faire passer à travers des mots les émotions que l’on ressent en écoutant certaines choses, je risque donc d’être éternellement insatisfait de ce que je pourrais écrire sur cet album. Finalement, le meilleur conseil que je peux vous donner est de vous faire votre propre idée et de vous jeter sur cette merveille. C’était mon premier contact avec le groupe. Je ne m’en suis pas encore remis.

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Commentaire @ yysh

31 Décembre 2006
Moonsorrow est un groupe de viking/black metal finlandais créé en 1996. Après un "Verisakeet" étonnant et plutôt bien accueilli en 2005, un nouvel opus nous arrive enfin du "Jotunheim". C'est avec une grande impatience que je découvre ce disque, tout d'abord il semblerait que le combo continue dans la lignée de leur précédent effort(qui rappellons le comportait 5 pistes) nous proposant en tout et pour tout 2 titres très longs.

Je ne vous ferais pas patienter plus longtemps, dès l'intro de jäästä..... la magie opère, on se retrouve immédiatement plongé dans un monde de légendes et de mythes. Etranges sonorités, craquements de bois, arpèges dont moonsorrow a le secret, lignes de basses, choeurs évocateurs, puis le hurlement si caractéristique de verisakeet. Le groupe a définitivement perdu ses aspects "fêtes-de-la-bieresques" finntrolliens pour un style plus solennel, plus proche de la nature ( moins que verisakeet mais on va y revenir), mais une nature sauvage et intraitable qui donne aussi facilement qu'elle reprend.
La structure particulière de l'album fait que chaque titre nous raconte vraiment une histoire. Donc les formes se développent lentement, un univers se met en place, avant d'être chamboulé par un break. Le premier morceau est dans sa dernière partie une véritable apothéose d'une rage aveugle mais d'une beauté incroyable de part ses riffs puissants soutenus par des instruments folkloriques. Notons le retour des notes d'orgues tres "burzumesque" dans jäästä¨....

La production parait moins imposante que sur "verisakeet" mais la solennité est toute aussi présente, les vocaux jouent une part important de cet état de fait. En effet cette voix typiquement black métal n'est pourtant pas le beuglement simplement haineux, il s'agit vraiment d'un cri du coeur, d'un hurlement de rage devant une nature bafouée.

la seconde partie de l'album commence par l'évocation d'un sombre chamanisme, avant de poursuivre sur un conte tourmenté.

Mais alors pourquoi seulement cette note vous direz vous ? et bien voilà avant il y a eu "verisakeet" et cet album fut pour moi une véritable révélation. On a l'impression que ce nouvel opus n'est qu'une sorte d'extension du précédent, bien que je trouve le procédé des deux morceaux tres innovant et interessant en l'occurence l'album ne se renouvelle pas assez et à l'ecoute des deux titres on se dit qu'on a écouté qu'une partie d'un album.

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Commentaire @ OakInTheMist

13 Août 2007
Bonjour à tous,
Tout d'abord je tiens à remercier ce groupe exceptionnel pour ce dernier album, sans doute le meilleur jusqu'à présent.
Moonsorrow nous emmène avec V: Havitetty dans un genre différent de leurs précédents albums.
En effet, l'atmosphère de ces deux chansons (très longues (30 et 26 minutes) et très courtes par leur facilité d'écoute) est surprenante.

Le premier morceau Jäästä Syntynyt / Varjojen Virta contient semble-t-il une intro "remarquable" avec une ambiance à la fois très calme et très profonde qui commence avec de lointains crépitements puis la musique s'enchaîne et l'intensité s'amplifie avec les premières notes de basse et de tambours après deux minutes trente, puis l'apparition de la batterie qui marque définitivement le tempo, comme si la machine était lancée et qu'elle ne pouvait plus faire marche arrière.
Par la suite vient la délivrance avec deux cris qui me font frissonner et enfin le chant et la musique puissante suivent à merveille en étant entrecoupés cependant par des extraits beaucoup plus calmes dont un doté d'une ambiance apaisante, presque gaie qui imprime sur ma rétine un enfant, heureux, dans un champ de blé ensoleillé...

Tuleen Ajettu Maa, le deuxième morceau est sensiblement identique au premier par son rythme, à savoir un enchaînement magnifiquement orchestré de périodes plus ou moins calmes (et plus ou moins folkloriques contrairement à Jäästä Syntynyt / Varjojen Virta fortement black viking) et d'autres à l'inverse baignant dans de splendides chants gutturaux et rythmés par une batterie forte et puissante.
Tuleen Ajettu Maa est bien sûr différente de Jäästä Syntynyt / Varjojen Virta mais tout aussi agréable et belle à l'écoute.

Par-dessus le marché, une qualité de son impressionnante qui permettra aux fines oreilles d'apprécier d'autant plus tous les détails musicaux de ces deux compositions qui resteront dans les annales.

Voici la preuve que le groupe finlandais demeure un groupe d'exception comme il y en a trop peu et nous prouve encore par ce véritable Picasso musical qu'il compte bien le rester encore longtemps...
Un album que je recommande vraiment à tous les amateurs de black viking.

Tout bonnement IN-CON-TOUR-NABLE.

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