The Poison

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
17/20
Nom du groupe Bullet For My Valentine
Nom de l'album The Poison
Type Album
Date de parution 03 Octobre 2005
Produit par Colin Richardson
Enregistré à Chapel Studios
Style MusicalMetalcore
Membres possèdant cet album854

Tracklist

1. Intro (feat. Apocalyptica) 02:22
2. Her Voice Resides 04:17
3. 4 Words (to Choke Upon) 03:43
4. Tears Don't Fall 05:48
5. Suffocating Under Words of Sorrow (What Can I Do) 03:35
6. Hit the Floor 03:30
7. All These Things I Hate (Revolve Around Me) 03:45
8. Hand of Blood 03:35
9. Room 409 04:01
10. The Poison 03:39
11. 10 Years Today 03:55
12. Cries in Vain 03:56
13. The End 06:48
Bonustracks (Deluxe Version)
15. Seven Days
16. My Fist, Your Mouth, Her Scars
17. Welcome Home (Sanitarium) (Metallica Cover)
18. Tears Don't Fall (Acoustic)
Bonustracks (Japanese Deluxe Edition)
15. Room 409 (Live)
16. Spit You Out (Live)
Bonustracks (UK Re-Issue)
15. Seven Days
16. My Fist, Your Mouth, Her Scars
17. Spit You Out (Live at the Brixton Academy)
18. All These Things I Hate (Revolve Around Me) (Live at the Brixton Academy)

Acheter cet album

 $11.43  57,66 €  5,25 €  £6.37  $81.74  7,99 €  14,37 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Bullet For My Valentine


Chronique @ Paillou

19 Janvier 2010

Il est difficile de passer à côté du véritable phénomène Bullet for My Valentine, tant son ascension a été fulgurante. Et tout a commencé avec cet opus The Poison, fort de ses 1 millions de copies écoulées, exploit que seuls quelques rares groupes comme Metallica ou System Of A Down avaient pu réaliser. Mais alors qu’ont fait ces petits gallois fougueux, à la gueule d’ange, au metalcore mélodique, revêtant fièrement des tee-shirts à l’effigie de leurs idoles, pour s’acquérir une telle renomée?
Au départ, nommé Jeff Killed John, comment ce groupe d’abord totalement ignoré, a su devenir un des leaders du style metalcore au côté des autres Killswitch Engage et Trivium ? Effervescence passagère ou réel potentiel ?
Projetons-nous pendant quelques minutes dans l’univers d’un groupe qui semble avoir laissé son empreinte dans le paysage du metal…

The Poison a fait parler de lui et vous est forcément parvenu aux oreilles, et ceux même si vous ne vous êtes pas penchés sur l’album entier. Entrons en matière avec le titre «Tears Don’t Fall ». Force est de constater, au delà de l’ultra popularité de ce titre, qu’il est franchement bien conçu avec un couplet alternant une voix solennelle et une voix hurlée. Même remarque sur le refrain avec un Matt Tuck qui assure sur sa voix mélodique. Et c’est la première observation que l’on peut faire sur cet album, c’est l’alternance voix claire et hurlée, qui bien que trop récurrente dans le courant metalcore et qui semblait bel et bien voué à tomber dans une dégradante banalité, est néanmoins bien gérée par les Gallois. Notamment par le fait que ce soient le guitariste et le bassiste qui prennent part au chant, ce qui permet un mélange des deux voix qui peut être en symbiose totale comme par exemple sur « The Poison » ou « Cries In Vain », échappant ainsi au plan trop basique couplet hurlé et refrain au chant clair.

Mais avec une voix mélodique présente sur les treize titres de l’album n’y a-t-il pas un risque de tourner en rond autour de la formule magique (qui au passage n’a plus rien de vraiment magique) ? Il est vrai que parfois des réminiscences de Soilwork dans l’utilisation de la mélodie peuvent se faire sentir. D'où le point faible de cet album,qui réside dans quelques doublons, par exemple entre les titres « Suffocation Under The Words Of Sorrow » et « Hand of Blood » où la mélodie fait des apparitions parfois dispensables et où l’on aurait souhaité une approche plus brutale ; mais d’une façon plus globale, Bullet for My Valentine ne tombe jamais dans le ridicule et parvient même à faire des chansons où brutalité et mélodie ne forment qu’un à l’image de l’excellente « Four Words (To Choke Upon) » qui aurait pu être un titre de Trivium.

Tiens, je viens de parler pour la seconde fois de Trivium...Effectivement il y a bien un point où les Américains et les Gallois sont similaires : la maîtrise de la gratte. Et oui, Matt Tuck et Jay James frappent très fort en nous envahissant d’envolées « guitaristiques » surprenantes, tout comme on est surpris à la première écoute d’un Kill ‘Em All, même si, bien sûr, le chemin est encore long pour les gallois afin d’égaler leur idole… Pour leur âge les gars nous impressionnent, notamment sur « Tears Don’t Fall » ou « Her Voice Resides » pour ne citer qu’eux. Et là encore, c’est vrai que les Bullet boys ont tendance à nous ressortir ces solos de façon un peu trop anticipés. Mais l’objectivité montre de façon assez claire que la technique c’est leur dada.

Voyons maintenant ce qu’il reste à dire sur cet album. Parlons du titre « All These Things I Hate » qui, il est vrai, est vraiment bien foutu mais d’un autre côté un peu surjoué. Ce qui est positif, c’est la voix mélodique qui s’avère vraiment sympa et le chant hurlé qui permet au titre de ne pas plonger dans la ballade purement formatée ; mais d’un autre côté, cette chanson reste dans les normes se reposant sur un schéma déjà vu, le registre de la power ballad, au final peu original. Un titre sympathique mais qui ne saurait s’affranchir de l’étiquette «pour la radio ».
Le titre « Ten Years Today » joue sur le même terrain que le précédent, c'est-à-dire le sans surprise, mais c’est surtout un titre hommage à un ami de Matt, décédé pendant que celui-ci composait l’album, et qui n’a probablement aucune velléité réelle à convaincre. « Room 409 » et « Cries In Vain » se détachent visiblement car ils distillent une ambiance vraiment particulière, où la musique se veut beaucoup moins tranchante mais plus ambiante avec des changements de rythmes plus fréquents, ainsi que la batterie et la basse qui se mettent beaucoup plus en avant.
L’album se conclut sur « The End », qui se préfigure au départ comme une ballade mais qui se révèle ensuite beaucoup plus violente et où chant hurlé, chœurs et rythmes acharnés se confondent de façon efficace, imposant une ambiance plus noire, plus recherchée, qui donne une bouffée d’air à l’album.

Alors, que penser de cet opus de Bullet for My Valentine ? Et bien, ce premier essai est bel et bien concluant. Malgré quelques imperfections et maladresses que l’on peut observer, il n’en demeure pas moins un constat : ces gars font du metalcore et le font bien. A coups de solos percutants, de mélodies justes, d’un chant ambivalent et d’une panoplie de titres variés, les Gallois donnent une bouffée d’air au style metalcore. Un groupe qui malheureusement est trop souvent critiqué mais qui saura sans problèmes balayer ces critiques,des critiques régulièrement aveuglées par la subjectivité. Au final, The Poison est un album très bon et très prometteur qui se détache des standards trop banals de metalcore, montrant bien que Bullet for My Valentine n’en est pas arrivé là par hasard. Oh, ils vont devenir grands ces gars là, très grands…

5 Commentaires

5 J'aime

Partager
Loxum - 01 Septembre 2010: j'adore cet album!
tout simplement magnifique
ColdLys - 18 Octobre 2010: Il n'y a pas que Metallica et SOAD qui vendent plus d'un million d'albums..
Paillou - 18 Octobre 2010: Heureusement !
Mais bon je prétends en aucun cas faire une liste exhaustive.
Celldweller55 - 22 Septembre 2011: Le meilleur skeud du groupe, un très bon album.
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Commentaire @ MercuryShadow

12 Fevrier 2007
Avec ce "The Poison", Bullet for My Valentine inaugure le concept amusant de l'album-blindtest. En effet, le seul moyen de ne pas dodeliner de la tête à l'écoute de ce disque est de jouer à reconnaître quel artiste a inspiré quel titre. Oh, un riff à la manière de Soilwork! Rigolo, ce rythme piqué à In Flames! Tiens, une mélodie qui aurait eu sa place chez Metallica! Et ce refrain, c'est du Killswitch Engage tout craché! Tiens, un solo façon Iron Maiden!
Aussi distrayant que soit ce petit jeu, il ne suffit pas à faire oublier que cet album regroupe à peu près toutes les tares caractéristiques de ce metalcore dont les maisons de disques ont fait LE style à la mode, et dont nous sommes abreuvés sans trêve ni repos à grands coups de sorties interchangeables: riffs et voix hurlées piqués aux grands frères suédois, mélodies dégoulinantes sur les refrains, production aseptisée et morceaux toujours bâtis sur le même schéma. Pour illustrer toute l'originalité de ces quatre gaillards, disons juste qu'on n'échappe même pas à la power-ballad de mileu d'album, avec ce "All The Things I Hate" qu'Evanescence n'aurait pas renié.
Attention, je ne dis pas que cet album est à jeter au vide-ordure sans préavis; comme bon nombre de ces productions récentes, il se laisse même écouter sans problème. Les morceaux sont souvent bien foutus, entraînants et assez puissants. Le problème réside dans l'absence totale d'originalité et de personnalité de cette musique, et dans ce désir irrépressible qu'elle fait naître chez l'auditeur de virer ce disque de sa chaîne pour y enfourner "Clayman" d'In Flames ou "Natural Born Chaos" de Soilwork, qui ont le privilège de l'ancienneté et donc de la nouveauté... avant que l'Oncle Sam récupère leur recette et nous dégaîne ses trois cents groupes de ch'tits jeunes qui n'en veulent!
Pour conclure, signalons aussi que ces jeunes gens ont une tendance développée à flatuler plus haut que leur fondement et se prennent déjà pour les nouveaux Iron Maiden. Messieurs, ayez au moins la décence de ne pas insulter vos illustres aînés en comparant leur oeuvre colossale à vos reproductions de petits plagiaires sans envergure!

16 Commentaires

13 J'aime

Partager

LuneNoire - 23 Octobre 2009: J'ai trouvé cet album très bon et très "métallique". Je suis d'accord avec m4xime, il ne suffit pas d'écouter que de l'extrème, en tant que Black-Metalleux, je peux comprendre ça.
PoCBnui - 05 Mai 2011: Moi j'ai trouvé cet album vraiment cool.
Ce que j'ai trouvé formaté et franchement nul, c'est les deux autres qu'ils ont sortit après ^^

Et puis bon, pour parler des néophytes, mouais Bullet et une porte, bien que personnellement j'ai découvert le metal bien plus tôt que leur arrivée et que je m'emmerde en écoutant du Maiden, tout en aimant aussi des groupes 'anciens' et plus brutaux :D

(Aha, la vidéo BFMV vy Burzum, 30 sec de BFMV, 3 min de Burzum. Vraiment très poussée et objective la comparaison :P )
echaosis - 24 Mai 2011: faut bien commencer par quelque chose, j'ai commencé le metal en 5 éme avec IOWA de slipknot, load de metallica, et take a look in the mirror de korn. 1 ans avant, j'écouté lorie et emile et image.^^ rien que d'y pensé, j'en ai la chaire de poule. puis aprés j'ai découvert angra, iron maiden, sonata arctica ... donc power. puis pendant le lycée j'ai fais mon petit bonhomme de chemin, allant de children of bodom, nevermore, killswitch engage, et je n'ai cessé de découvrir des nouveaux groupes, pour la majorité récents ( plus jeunes que iron maiden, metallica et compagnie), et puis j'ai découvert born of osiris. et là, je suis passé au bourrin, strapping young lad, BTBAMM, periphery ... j'ai eu grand respect pour iron maiden, mais faut arrété de croire que tout les metalleux sont des fans sans foi ni dieux pour iron maiden, judas priest ... iron maiden j'adore. mais sincèrement, je suis plus attiré par d'autres styles. quand tu découvre la puissance à l'état pure, (je vais me faire massacré pour ce que je vais dire^^ ), en écoutant judas ou certains de metallica, bah tu t'ennuie grave. je ne fais pas l'apogé de la super grosse production, mes références de sont pas BFMV ou autres asking alex, mais devin townsend, BTBAM, periphery, pantera, down, kyuss ...
echaosis - 04 Octobre 2011: lool^^, dsl pour le retard overkill, déja je cite pas BFMV en référence, où alors ça s'appelle une grosse bourde doublé d'un contre sens, après je crache pas non plus sur judas, c'est intéressant d'ailleurs, car j'ai arrêté d'écouter du metal depuis 1 petit mois maintenant ( bob dylan, bruce springsteen, cash ... ), et en revenant sur judas, painkiller envoi grave. après, j'ai des périodes bourrins, et je t'avoue que le gros death, c'est pas mon truc, mais le thrash et le prog plutôt, après le metalcore, faut voir. en bref, je suis ok avec toi, sans l'être, pour me décrasser les oreilles, suicide note de pantera, ça me va.^^ cet album est une bouse. mais je crache pas sur le metalcore non plus, le vraie, genre parkway drive !!!
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Commentaire @ bigoud

26 Novembre 2006
Comment qualifier le style de BFMV ? Metalcore ? Certains journalistes ont collé l'étiquette "popcore" (et non pas pocorn). C'est ce qui définit le mieux le groupe.
Originaire de Grande-Bretagne, BFMV a sorti un EP, "Hand of Blood", en 2004, composé de 6 titres. Un an après, le groupe décide de sortir sa première galette, "The Poison", qui a connu un grand succès dans leur pays et dans le reste du monde. Je ne m'attarderais pas sur le fait que le groupe est quand même commercial (5 clips pour un album)... Ce n'est qu'un détail. Occupons-nous plutôt de la musique.

Comme c'est dit juste au dessus, BFMV joue du popcore, c'est-à-dire du metalcore a tendance pop-punk. La particularité de ce groupe, c'est qu'il y a 3 musiciens qui chantent !! Après l'intro sombre de 2 minutes, le titre "Her Voice Resides" ouvre le bal sur un rythme violent et puissant. Les couplets sont gueulés et les refrains sont en chant clair. le chanteur a une voix assez punk et ça rend vraiment bien. Bref, les titres s'enchaînent et j'avoue avoir beaucoup apprécié cet album. Il y a certes des titres qui se démarquent plus, et d'autres qui ne nous restent pas dans la tête, mais en somme, c'est un bon album.

A écouter en priorité : "4 Words (To Choke Upon)", "Tears Don't Fall", "All These Things I Hate" et "The End".

0 Commentaire

0 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Autres productions de Bullet For My Valentine