Scream Aim Fire

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16/20
Nom du groupe Bullet For My Valentine
Nom de l'album Scream Aim Fire
Type Album
Date de parution 22 Janvier 2008
Produit par Colin Richardson
Enregistré à Sonic Ranch Studios
Style MusicalMetalcore
Membres possèdant cet album773

Tracklist

DISC
1. Scream Aim Fire 04:26
2. Eye of the Storm 04:02
3. Hearts Burst into Fire 04:57
4. Waking the Demon 04:07
5. Disappear 04:05
6. Deliver Us from Evil 05:58
7. Take It Out on Me (ft. Benji Webb from Skindred) 05:52
8. Say Goodnight 04:43
9. End of Days 04:18
10. Last to Know 03:17
11. Forever and Always 06:46
Total playing time 52:32
Bonustrack (Japanese Release)
12. No Easy Way Out 04:32
Bonustrack (Limited Edition)
12. Ashes of the Innocent 04:15
Bonustracks (Deluxe Edition)
12. Road to Nowhere 04:19
13. Watching Us Die Tonight 03:53
14. One Good Reason Why 04:04
15. Ashes of the Innocent 04:15
DVD - LIMITED EDITION
1. Scream Aim Fire (Music Video)
2. The making of Scream Aim Fire
3. Bullet TV
4. Photo Gallery

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Bullet For My Valentine


Chronique @ supercheche

06 Mars 2008
Les BFMV font partie de ceux qui se retrouvent propulsés au sommet de l’échelle en un laps de temps record. Leur premier EP en 2004 passe inaperçu. Même « Hand of Blood », leur premier pseudo-album, ne frappe pas très fort. Seulement voilà : avec la sortie de « The Poison » en 2006, ils enchaînent les plus grandes scènes (Rock am Ring, Brixton Academy), culminent dans les meilleures ventes (plus de 350000 aux USA, le million largement dépassé dans le monde), et explosent l’audimat des médias.

Presque 2 ans plus tard, ils renouvellent le carnage avec la sortie de « Scream Aim Fire » (il s’inscrit 3ème du classement des ventes en Europe dès la première semaine de sa sortie).

Produit par Colin Richardson (Machine Head, Funeral For A Friend) qui a aussi produit « The Poison », l’album dispose d’une mise en plis efficace et très accentuée. L’artwork est très appliqué avec une pochette parfaitement adaptée au sérieux du groupe et à leurs tendances sombres. De plus, nos anglais ont quitté leur label Trustkill Records pour Jive.

Musicalement les BFMV ne se sont pas éloignés de leurs influences. Bien qu’album qualifié de Heavy Melodique par Matt (chanteur lead), il conserve ces sonorités Metal-core qui font encore et toujours plaisir, sans oublier les riffs accrocheurs à consonance effectivement très heavy, le côté Iron Maiden en plus accessible, plus FM. Car ce sont ces riffs et la voix tantôt mélodique, quoique un tantinet teenage, tantôt gueularde, qui font la recette des britanniques. Une recette (sur-)exploitée dans le premier album, mais avec efficacité. Car de nouveau utilisée comme fondement de leurs titres, cette recette n’opère pas sur « Scream Aim Fire ». Ou du moins pas comme on l’attendait.

En effet « The Poison » recelait de refrains accrocheurs, de sonorités propres aux "tubes", qui faisaient de l’album un grand. Seulement ici, on se lasse trop vite. Il manque quelque chose. Les titres qui valent vraiment le coup se comptent sur les doigts d’une seule main... Mettons toutefois de côté la comparaison avec « The Poison » (plutôt déprimante !) pour se concentrer sur « Scream Aim Fire » et sa composition.

Comme dit précédemment, le début rentre direct. Pas d’intro (...oui, mais là je suis bien obligé de dire que « The Poison » en avait une !). Je trouve regrettable que le fill de batterie ne dure pas plus longtemps. Les instrus démarrent, on ne s’est pas encore posé sur notre pieu après avoir mis le CD dans le lecteur ! Les riffs sont rapides, précis, heavy, et pourtant les cordes graves font vibrer les baffles assez violemment. La mélodie y est. Puis le chant... Immédiatement, on est frappé par la linéarité et le manque d’inspiration des lignes de chant. Les chœurs rattrapent heureusement le coup. Et c’est relativement de même sur tout le skeud. Par la suite les cris s’amènent et nous défoncent les tympans. Eux, ils ont vraiment la gouache ! Alternant cris aigus et cris graves, c’est pour notre plus grand plaisir que ces messieurs, en particulier Jason James (basse, chœurs, cris) viennent exploser la rythmique. Pour ceux qui l’ignoraient, Matt ne crie presque jamais. C’est Jason qui assure les beuglements. Et il le fait ici mieux que jamais. Les paroles, quant à elles, restent très simples, quoique parfois "nœud-nœud", traitant de problèmes et de thèmes récurrents : guerre, suicide, société, désespoir amoureux, etc.

La ligne rythmique est victime du même gâchis que les chants : trop linéaire, pas assez de pêche. Elle se cantonne dans son socle rythmique de manière très contrariante. Trop peu mise en avant, on regrette le côté fougueux de Michael Thomas (batterie) dont il nous avait comblé avec leurs tout premiers titres.

En conclusion, une grande déception. Trop peu d’énergie. Même sur scène, les nouveaux titres ne parviennent pas à me convaincre. De plus, au jeu de scène déjà précédemment pauvre, il semblerait que (par dédain ? lassitude ? fatigue ?) les BFMV soient en plein crash charismatique.

Les titres à écouter : Waking the Demon (une tuerie ! La seule qui vaut le coup sur scène), Scream Aim Fire, Take It Out On Me, Eye Of The Storm (éventuellement...), Deliver Us From Evil (pourquoi pas...).

7 Commentaires

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MisterF - 29 Avril 2008: Il y a un effort de leur part , mais ça n'atteint même pas la décence , toujours aussi mielleux , hardFM et calibré . Le pire reste la pretention heavy qu'ils lui accordent .
Eternalis - 07 Novembre 2008: je sais pas si c'était vraiment mieux avant. l'évolution n'est pas flagrante je trouve...où alors si mais dans le mauvais sens!
bfmv9 - 23 Décembre 2009: je sais pas, moi jaime les 3 cd !
Kairos - 01 Octobre 2011: BFMV ? Sombre et sérieux ? C'est une blague ?
Avec en plus ces paroles archi-naïves, cette musique hypra-commerciale et cette voix d'ado attardé insupportable...
Waking The Demon, est on est d'accord la tuerie de l'album, et même du groupe ? Eh bien le riff est copieusement pompé sur Spirit In Black de Slayer !
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Chronique @ Eternalis

08 Novembre 2008
Commençons par nous faire des amis tout de suite : je ne suis pas fan de Bullet for My Valentine, loin de là. Disons, pour être poli, que les groupes opportunistes de metalcore « jeuns’ » ne me conviennent pas du tout et le tapage médiatique non plus (Sony ne savait même pas faire un collector digne de ce nom !). Mais je dois néanmoins admettre en toute honnêteté (il en faut dans ce difficile rôle qu’est la chronique) que les musiciens du groupe sont impressionnants techniquement, vis-à-vis de leur très jeune âge.
Venons-en à ce nouvel album. Un million d’albums et un DVD plus tard sort « Scream Aim Fire » qui devrait ravir tout les fans du groupe à n’en pas douter, mais le plus grand pari du combo serait, je pense, d’arriver cette fois-ci à véritablement accrocher le « vrai » public métal, afin de ne pas vivre uniquement sur une jeune base de fan pas forcement sécurisante sur le long terme. Le pari est-il remporté ? Pas totalement mais il gagne de sérieux points !

Débutant en trombe sur le titre éponyme, BFMV frappe là où on l’attend : des vocaux agressifs puis mélodiques sur le refrain, des guitares incisives et technique et un basse batterie en béton armé pour faire instantanément « headbanger » la tête de l’auditeur.
Suivant ce parfait introducteur fortement inspiré par Metallica (comme beaucoup de groupes de cette mouvance) arrive la première grosse faute de goût (qui se permet d’être le single de l’album en plus), j’ai bien sur nommé le titre que l’on entend sur tout les samplers actuels : « Eye of the storm ». Un chant assez exécrable (cette horrible voix claire sans émotion et si stéréotypée !) et des riffs d’une évidence qui font deviner tout ce qui va se passer avant même d’entendre le morceau. C’est sans doute pour cela qu’il s’agit du single mais je dois admettre que c’est très loin d’être le morceau le plus flatteur de l’album. Mais dans un même temps, c’est peut-être le seul véritable dérapage avec « Deliver us from evil » où le groupe auto-plagie sans complexe le « Tears don’t fall » de l’album précédent.
Mis à part cela, le reste se trouve être carré et puissant et surtout beaucoup moins orienté « radio edit », conférant une vraie cohésion aux titres, dont le génial « Waking the Demon » où le chant hardcore domine sur le reste et impose une agressivité peu commune au combo mais bienvenue ainsi que sur le terrassant « Take it out on me » qui dispose sans doute du meilleur refrain de l’album, hargneux à souhait mais qui possède paradoxalement ces immondes voix claires sur les couplets où le chanteur donne plus l’impression de pleurer (que c’est niais, seigneur !) que de vraiment chanter.

Car le principal défaut serait sans doute ce manque de folie, cette envie de rester un peu trop dans les normes afin de ne pas décevoir un public peut-être trop frileux à l’expérimentation. Un morceau comme Hearts burts into fire en est la preuve parfaite avec cette intro à la guitare acoustique pour laisser place à un riff vraiment très calibré et propre (sonnant très américain de plus). Mais je pense que l’on peut réellement mettre ceci sur le compte de la jeunesse et même de la peur d’un échec commercial, ce qui peut à la fois se comprendre mais être également décevant. On peut également noter un manque évident d’émotion mais le style ne s’y prête pas forcement (et le public non plus) mais il est vrai que cela manque pour un métalleux de mon espèce.
Il sera donc sans aucun doute intéressant de voir comment évoluera le groupe avec le temps tout en espérant qu’il partira voler de ses propres ailes sans l’aide de cette major qui ne peut indiscutablement que les handicaper car les limiter créativement parlant.

Mais en remettant les choses à leurs places, BFMV (qui ne sort tout de même que son second opus) s’en tire avec les honneurs et ouvre les portes vers un hypothétique avenir moins conformiste et à même de surprendre tous ceux qui, comme moi, ne voit pas forcement la relève dans cette masse de groupe presque tous similaire.
Bullet… sera indiscutablement le survivant dans ce genre passionnant qu’est le métal.


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bfmv9 - 23 Décembre 2009: non c'est pas vrai bullet for my valentine vaux le coup d'étre vu en live ! alor ce ne pas un vrai fan !! - -
Eternalis - 23 Décembre 2009: L'avis d'un "vrai fan" est-il plus intéressant que celui d'un seul auditeur ?
 
Kuza - 29 Mai 2010: je rejoins ton impartialité. Techniquement, c'est bon. Mais il manque un truc, le petit truc en plus ...

Scream aim Fire, la chanson eponyme, reste toutefois un incontournable dans nos soirées. La raison : Guitar Hero est passée par là. Et oui, ces types ont su se vendre réellement partout. Difficile de ne pas en avoir entendu parler. Ils ont su faire leur buisness.

Dommage que cela se ressente dans la musique : c'est bien trop impersonnel...
Kairos - 01 Octobre 2011: J'aimerais tout de même préciser que le riff de Waking The Demon est complètement pompé sur celui de Spirit In Black de Slayer (album Season In The Abyss). ensuite, impressionnant techniquement ??? A part Michael Padget qui est plutôt doué, les autres n'ont pas un bagage technique très imposant...
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Chronique @ Paillou

02 Mars 2010
Ambiance sombre, devant cette chapelle pour le moins intrigante, entourée de ces corbeaux rodant autour de l'édifice. Le ciel ne semble rien présagé de bon avec ces éclairs fendant le ciel au milieu de ces nuages étouffants...Mais c'est pourtant l'ambiance à laquelle nous convie les Gallois de Bullet for My Valentine avec cette pochette qui orne leur nouvelle offrande, j'ai nommé Scream Aim Fire.
On ouvre le boîtier, on s'empare du disque, constatant toujours la présence de ces maudits corbeaux sur ce dernier, on l'introduit dans la chaîne hi-fi et c'est parti pour plus de cinquante minutes de metal.

Je ne ferais pas l'affront de présenter Bullet for My Valentine une nouvelle fois, l'album The Poison ayant propulsé le groupe sur les devants de la scène metalcore et même de la scène métal en général, taper le nom du groupe sur votre moteur de recherche préféré, vous en aurez bien vite une présentation.

Parlons de "Scream Aim Fire". Après la première écoute, un constat s'impose: on est bien loin du style de The Poison. Le tout semble moins «métallique», la mélodie a pris de nouvelles tournures et la musique d'ensemble sonne clairement rétro, on se sent voyagé dix ou quinze ans en arrière. Voici ce qu'il en est pour la toile de fond de cet album.

Moins métallique ce second opus. Pourquoi? Ce constat rejoint en réalité étroitement l'inspiration rétro de l'album. Pas besoin d'aller chercher bien loin pour remarquer ce changement, le premier titre éponyme illustre assez bien la tendance; on entre en matière avec un riff heavy de la guitare rythmique, suivi des petites interludes ultra rapides de la lead guitare, résolument plus aiguës (des réminiscences de la Vierge de Fer se font ressentir ici) le tout secondé par une batterie assez monotone. Les métalleux de la première heure auront des souvenirs à l'écoute de ce titre. On a ainsi perdu le côté plus fulgurant, plus core des titres de The Poison.

Changement radical également du côté des vocaux. Pourquoi? Faute à un Matt Tuck qui s'est fait opérer des cordes vocales peu avant l'enregistrement de cet opus. On est alors confronté à une voix plus basique, quelque peu plus stridente et au final, pour ma part, bien qu'agréable, une voix beaucoup moins efficace que sur The Poison, à l'image du titre «Deliver Us From Evil». Mais il y a un sauveur, une sorte de Superman dans la team des Gallois, j'ai nommé Mister James, assurant les screams sur la quasi-totalité de l'album. Et là on ne peut dire que merci face à une telle maîtrise, qui regonfle clairement les parties chantées, conférant un aspect plus lourd, plus déjanté, au chant d'un Matt qui se fait un peu monotone sur le long terme.

The Poison, oublié mais pas disparu. Pourquoi? Si la dynamique globale de "Scream Aim Fire" s'éloigne du chemin originel tracé par son aîné, on retrouve avec joie des titres qui auraient pu trouver leur place sur ce dernier. Pour témoin la magnifique «Waking the Demon», à la rythmique totalement injouable et à l'alternance chant hurlé (merci Super James) et mélodique la plus aboutie sur cet album. Même constat pour «Say Goodnight», plus mélancolique pour démarrer avant l'explosion sur la fin du titre pourvue de cette même alternance chant hurlé chant clair, encore une fois réussie.

Des interrogations. Pourquoi? Tout simplement par la présence de «Hearts Burst into Fire» et «Forever And Always». Deux ballades, une redondante à souhait «Forever And Always» (six minutes à tourner en rond, la grosse déception de l'album); pour ce qui est de «Hearts Burst into Fire» elle est médiocre, c'est à dire ni plus ni moins, ça s'écoute mais on ne saurai s'y attarder. Deux titres sur lesquelles on peut s'interroger: où en est la nécessite (si nécessite il y a lieu d'être)?

Hommage aux années folles, au service de la musicalité. Pourquoi? Tout simplement parce que parmi ces diverses influences empruntées aux années 80, la plupart se glissent aisément sur une ambiance metalcore, «End Of Days» en tête de liste. Au final, on ne se répète pas énormément au fil de l'album, chaque titre arrivant à sortir ce quelque chose le différenciant des autres. Mais ce petit quelque chose on aurait aimé le retrouver à plus grande échelle, on aurait aimé que les Bullet guys nous sortent ce petit grain de folie, celui qui avait fait mouche sur The Poison. On oubliera pas cependant de saluer la performance technique de la guitare avec ces solos toujours autant impressionnants, qui demeurent un des atouts phare du groupe. Clin d'œil également à la production de l'album qui est absolument énorme.

Le bilan. Pourquoi? Et bien déjà parce qu'il faut faire un bilan après une chronique! Derrière cette chronique j'évite de laisser paraître mon avis personnel mais je peux dire que cet album reste un bon album de Bullet for My Valentine, clairement différent de The Poison, mais qui n'a pas à rougir de son contenu. Pour les inconditionnés de comparaison, cet opus est tout de même un cran au dessous de son prédécesseur, surtout à cause d''un manque de prises de risques et d'un registre musical qui se veut plus étroit et donc la musicalité s'en ressent. Un album qui amène plus de questions qu'il n'en apporte, de par son orientation quelque peu surprenante, nous brouillant sur la future direction musicale du groupe: un Bullet plus metalcore, plus heavy, plus mélodique, plus libéral? Advienne que pourra, seul le prochain album pourra nous donner ces réponses... D'ici là je vous souhaite une bonne écoute.

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Game_system - 03 Janvier 2014: Un album en dessous de l'excellent, que dis-je, le légendaire The Poison qui est pour moi l'un des meilleurs albums de metalcore jamais produits (si ce n'est le meilleur).
Scream Aim Fire est globalement trop calme et trop chanté par rapport à son aîné, même si pas mal de chansons sont vraiment bonnes. Lorsqu'on écoute le disque pour la première fois, dans les chansons les moins bonnes c'est un peu trop banal et prévisible, alors que dans The Poison chaque chanson était plus surprenante que l'autre. Pas forcément une déception, l'album reste bon, mais je m'attendais à un tout petit peu plus que ça venant de ce groupe, ça reste malgré tout une référence pour moi.
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Commentaire @ Julien

28 Fevrier 2008
Que l’on aime ou que l’on n’aime pas, il faut reconnaître que les chiffres parlent d’eux même. Vendre une première offrande à plus d'un million d’exemplaire c'est une vraie performance dans le monde du métal. C’est ce qu’a réussi le quatuor gallois avec « The Poison ». Bon Ok certains titres étaient clairement stéréotypé mainstream mais bon on nous annonce un album plus heavy, donc laissons parler la musique.

D’entrée de jeu on a l’impression d’entendre un vieil album de Metallica avec un son à décorner un œuf. Tant au niveau des riffs que du chant (je parle du chant général pas du refrain clair), l’ombre de la bande de Frisco se fait ressentir. Dommage, oui et non. Combien de groupe font du sous Metallica et ne se font jamais allumés. B4MV a évolué et se veut vraiment plus métal et ça s’entend. Sur cette galette vous ne trouverez pas de titre vraiment collant comme l’on pouvait avoir sur The Poison, ici nous sommes en plein dans années 80’s avec un gros son le tout agrémenté de la patte métalcore du groupe. On y retrouve aussi un peu d’année 90 avec par exemple le très In Flamesesque « Disappear », mais au final le rendu est plutôt bien fichu. Je pense sincèrement que si le teenager passe par la case B4MV, il finira par les gros classiques des Four Horsemen et c’est tant mieux.
Outre la ressemblance des riffs, il faut quand même souligner la performance de Michael Padget qui démontre un vrai savoir faire pour ce qui ai de faire des soli qui claquent. Bien dans le rythme, ils se veulent originaux et ça marche.
Déjà dit mais le son est bien énorme et donne un bonne homogénéité à ce disque qui ne présente pas de réelle faille hormis son lien de parenté évidement avec les cadors des années 80’s. L’autre bémol venant quand même du chant clair mais là c’est moi qui ne le supporte plus, je sais que c’est une affaire de goût mais une bonne grosse avoine rien de tel.

Pour ma part plus persuasif que le premier opus, plus homogène et tout simplement plus métal, ce Scream Aim Fire aura de sérieux arguments à faire valoir auprès des jeunes en manque de groupes dans le genre. Pour les plus aguerris, ce disque vous passera sûrement au dessus de la tête car vous aurez déjà entendu ces riffs un bon nombre de fois…..

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MCGRE - 16 Fevrier 2017: C'est de la merde point barre il y a rien de bon dans cette musique , et attention j'ai écouté tout leurs albums pour pas ouvrir ma gueule pour rien (et bordel j'ai encore des acouphènes)bref si les ados voulant se mettre au Métal je parle du vrai hein du couillu qui fait tapé du pieds et secoué la tête ben c'est pas par la qu'il faut débuté , essayé les premiers AC DC par exemple .
tormentor - 17 Fevrier 2017: Ah ah bien dit mon cher Greg!;-) Même Ac-Dc, Guns Roses, Motley crue sont plus couillu et plus entraînant!
Moootheeeer fuuuckeeerrrhhh!!!
growler - 17 Fevrier 2017: Je plussoie complètement :)
MCGRE - 17 Fevrier 2017: Attention les zicos ne sont pas des manches mais quel gâchis de ne pas mettre sont talent au service d'une musique moins boutonneuse, enfin apparemment il en faut hé hé

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