C'était en 1998, quelque part dans les environs de Cardiff, au Pays de Galle, que Matthew Tuck monta un groupe avec ses amis d'enfances : Michael Paget à la gratte, Nick Crandle à la basse et Michael Thomas à la batterie. Nommé au début
Jeff Killed John, la bande faisait des reprises de ses idoles et principales influences musicales, j'ai nommé
Metallica. Depuis 15 ans, il y a eu beaucoup de changements du côté gallois.
Jeff Killed John est devenu
Bullet for My Valentine, le bassiste a été remplacé par
Jason James et le groupe a sorti trois albums. Néanmoins, un des plus gros changements qu'a vécu le quartet, c'est l'énorme renom qu'ils ont acquis grace à leur premier album qui les a projettés au devant d'une scène dont les ténors ne sont autres que
Killswitch Engage,
30 Seconds To Mars ou encore
As I Lay Dying.
Du metalcore burné aux screams enragés de Matt Tuck, il ne restait plus grand chose sur leur dernière offrande,
Fever. Cette galette restait tout de même bonne dans l'ensemble même si la nostalgie de l'ère
The Poison faisait parfois surface durant quelques m
Oments peu inspirés. Mais je vais parler de leur quatrième et dernier album en date j'ai nommé
Temper Temper.
De ce CD nous remarquons tout d'abord une pochette très classique mais qui se révèle quand même sympathique par rapport à d'autres artistes qui ne font qu'inscrire leur nom sur une pochette vide. Nous voyons aussi que le quatrième opus des gallois est une nouvelle fois produit par Don Gilmore qui a auparavant travaillé sur le mythique
Hybrid Theory de vous-savez-qui. Nous sommes donc devant une très bonne production, claire et juste ce qui faut quand ils s'énervent : c'est du tout bon. Il y a du nouveau par contre, du côté du label, la bande à Matt a signée avec RCA Records, label qui est aussi sous contrat avec P!nk et Britney Spears mais quelque chose me dit que peu de personnes ici sont fans de Britney. Bref, passons à ce qui nous intéresse, la musique.
Quatre coup de baguettes sur des cymbales nous font entrer dans la première track. Un petit scream avant d'entamer un couplet sympathique mais sans plus.
Bon point néanmoins, on arrive à distinguer la basse, détail qui fait souvent défaut dans les groupes de Metalcore actuellement. L'intérêt de cette musique revient dans un break où Matt me fait penser à David Draiman (chanteur de Disturbed pour ceux qui connaitrait pas).
Nous remarquons tout le long de cet album que l'inspiration n'était pas là les jours de l'enregistrement. Des riffs peu mémorables, une bonne voix mais sans plus, une batterie qui reste sur ce qu'elle sait faire.
Pas de quoi faire un très bon album.
Il y a néanmoins quelques petit coups d'éclat par-ci par-là comme par exemple un
Dead To The World très mélodique, calme sur le début mais qui garde un bon esprit tout du long.
Subjectivement (et peut-être aussi nostalgiquement?), la meilleure musique présente sur cet amas de riffs jetables et réutilisables est
Tears Don't Fall Part. 2. Eh oui! Il y a maintenant une suite au single qui a fait part à leur ascension rapide vers le titre "idole des jeunes boutonneux".
Très bon début. Lancinant. Ca me rappelle le "
Limbs" d'
Agalloch. Que de bons souvenirs tout ça! Suivi d'un "Let's Go
Again!" que Matt gueule à n'en plus pouvoir. Non sérieusement cette musique est réellement magnifique que ce soit niveau guitaristique où on retrouve les harmonies et les mélodies qui ont fait ce que la bande est aujourd'hui. On retrouve même un solo très
Helloween dans le son et l'esprit.
Après tout ça, il reste encore un bon titre "P.O.W." qui présente des harmonies qui me rappelle "
The Kill" de
30 Seconds To Mars.
Tout le reste de l'album n'est constitué seulement de titres potables ou mauvais dont le meilleur (pire?) exemple est le second single : "
Riot".
Depuis quand un accord répété une dizaine de fois et un seul mot font un refrain!
Le groupe arrive toujours a évité les poncifs du metalcore comme le couplet crié et le refrain pop chanté de par leurs sonorités plus heavy et thrash que d'autre groupe plus hardcore.
Bref, niveau musique, a part quelques jolies passes, pas de quoi péter trois pattes à un canard.
Au final, nous nous retrouvons devant le pire albums des metalcoreux. Un album plutôt terne, sans relief, des riffs déjà écoutés des centaines de fois. Moi qui aimais bien leurs anciens albums, je suis déçu de celui-ci qui aura mis tout de même quatre ans à venir. Ca reste sur quelques passages sympathiques mais c'est dans l'ensemble bien trop faiblard et sans grand m
Oments. Pour les fans, je vous conseille d'écouter et pour les détracteurs du quartet, ça ne va pas changer, vous pouvez retourner dans votre nid.
Plait moins, à tout ceux qui le temps entre deux albums, sont passés à autre chose.
Ce que tu écris peut être assimilé à n'importe quel groupe hors, prends au hasard un AC/DC, les gens veulent ce qu'ils ont toujours entendu, pas autre chose. Prends Metallica même constat si ils changent (Load, Re-Load, St Anger, LuLu) ils sont conspués mais, qu'ils reviennent sur leurs bases (Death Magnetic) et là...
Je persiste à penser que cet album n'est certes pas génial, mais au fond je ne les trouvais pas géniaux, plutôt bons et, je persiste, cet opus envoie le paté avec conviction.
Libre à tous d'aimer ou non.
C'est un assez bon album : il y a un certain nombre de titres de qualité en tête desquels Temper Temper, Leech, Riot, Saints & Sinners (surtout). D'autres titres sont juste bons comme Breaking Point qui ressemble un peu (dans l'intro) à Your Betrayal, Truth Hurts, Prisonner Of War (P.O.W), Dirty Little Secrets, Dead To The World ou la suite de Tears Don't Fall. J'ai en revanche plus de mal avec Livin' Your Life On The Edge Of a Life, qui me semble inabouti. Bref, c'est pas le meilleur, mais c'est un meilleur équilibre que dans Fever et ça passe plutôt bien en Live, pour les avoir vu mardi soir ^^
Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire