The Days of Grays

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
17/20
Nom du groupe Sonata Arctica
Nom de l'album The Days of Grays
Type Album
Date de parution 18 Septembre 2009
Labels Nuclear Blast
Style MusicalPower Mélodique
Membres possèdant cet album307

Tracklist

1.
 Everything Fades to Gray
 03:06
2.
 Deathaura
 07:57
3.
 The Last Amazing Grays
 05:40
4.
 Flag in the Ground
 04:08
5.
 Breathing
 03:55
6.
 Zeroes
 04:23
7.
 The Dead Skin
 06:14
8.
 Juliet
 05:59
9.
 No Dream Can Heal a Broken Heart
 04:33
10.
 As If the World Wasn't Ending
 03:49
11.
 The Truth Is Out There
 05:03
12.
 Everything Fades to Gray (Full Version)
 04:32

Bonus
13.
 In the Dark (Digipak Edition)
 05:21

Durée totale : 01:04:40

Acheter cet album

 $7.52  12,00 €  13,85 €  £9.99  $63.27  27,74 €  12,00 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Sonata Arctica


Chronique @ metalpsychokiller

11 Septembre 2009
A l’instar des Edguy, Nightwish, Pagan’s Mind et encore quelques autres faisant partie de la poignée d’élus appelés à devenir les Motorhead, Saxon, Judas Priest, ou Iron Maiden de demain ; Sonata Arctica est une entité à part entière du cercle des élus qui marqueront toute une – voire plusieurs – générations de métaleux. Autant dire que s’il en est des albums que tout un chacun attend plus ou moins impatiemment, ce sixième opus des Finlandais du Frontman Tony Kakko était encore plus épié que le lait sur le feu. Car le précédent « Unia » de 2007 avait déboussolé plus d’un fan de la première heure et s’étant inclinés irrémédiablement conquis devant la magnificence sublime des quatre bijoux initiaux « Ecliptica », « Silence », « Winterheart’s Guild » et « Reckoning Night ». Tous ces adorateurs là du Power mélodique scandinave, qui s’étaient déchirés les cordes vocales en s’égosillant à reprendre le Victoria’s Secret du divin live « For the Sake of Revenge » s’étaient retrouvés surpris et démunis devant la complexité, la technicité et l’apathie apparente de l’album précité. A l’image de la femme du boulanger, certains ont pensé qu’on leur avait « volé » leur Sonata ; d’autres ont pensé que Maître Tony évoluait musicalement, et les derniers tout simplement que la boucle était bouclée où que l’inspiration s’essoufflait…


Et tous ceux-ci se sont trompés malgré leur bonne foi, contrairement aux mauvais coucheurs qui enterraient déjà le combo juste par perfidie ou jalousie. Car autant le dire d’emblée et ne pas vous faire languir, ce « Days Of Grays » est une pure réussite et à coup sûr une des trois meilleures sorties de cet an de grâce 2009. Dès l’instrumental de rigueur en ouverture, le saisissement est total. Ici il ne s’agit pas d’introduire l’album en claquant deux lignes organiques ambiantes et plus ou moins évanescentes ou un tant soi peu mystérieuses ; mais d’entrée de nous sidérer par un véritable titre structuré d’esthétisme mélancolique teinté symphonique et Pagan. Froide et nostalgique, cette véritable rampe de lancement s’achèvera par l’intro et la mise à feu d’un « Deathaura » somptueux, grandiloquent, surpuissant et ciselé.
Dès cette seconde plage, les aficionados du Sonata originel seront rassurés et subjugués. Tous les ingrédients ayant fait les caractéristiques et la renommée du groupe y seront en effet repris, dans une fusion power sympho d’exception. Loin d’un coup d’épée dans l’eau ou d’un hommage à la genèse du band de Kemi, « The Last Amazing Grays » aux gros riffs saignants le heavy metal en intro, sera le satellite rageur et découlant du titre précédent. Petite cerise sur le gâteau – une fois n’est pas coutume -, la présence d’une « female voice » pour renforcer le concept musical et non attirer l’œil vers les wonderbras…


Une des constantes de la tracklist délivrée – enfin plutôt assénée - sera d’ailleurs cette propension retrouvée à nous surprendre et à charmer par toutes sortes de subtilités ou originalités continuelles : quid de la multiplicité des chœurs, quid d’une voix nasillarde ou gutturale sur un « The Dead Skin », quid d’une intro piano/chant sur « Breathing »… La liste vous serait vite ennuyeuse et en aucun cas exhaustive, car après quatre semaines d’écoutes intensives pour ne pas pondre de review « à chaud », les richesses des compos continuent encore à se dévoiler… Et ce, quand bien même le remplacement du guitariste Jani Liimatainen par Elias Viljanen n’engendre que peu de différences notoires au niveau des jeux des six cordes.


Car le « Dieu Tony » est le seul maître à bord, la véritable locomotive d’un combo où il règne de manière incontestée et incontestable tant son empreinte vocale éclabousse la musicalité de Sonata Arctica de son talent. Pas question donc pour le nouveau venu -et Shredder de talent-, E Vil, de se lâcher sur les plages délivrées ; la priorité restant le but à atteindre, à savoir la finalité du concept musical dévolue par le Boss. Celle-ci se veut donc un retour originel au Power mélodique d’excellence menant un train d’enfer et dont les wagons se nomment grosses guitares riffant l’acier liquide en fusion, lignes organiques d’exception, mélodies ciselées accrocheuses, refrains entêtants, parements symphoniques et multiplicité des chœurs. Les rails de la maturité ont lancé le convoi à pleine vitesse, rien ne peut l’arrêter ou le freiner, et le seul obstacle sur les voies, un certain écueil dénommé Unia, a été renvoyé aux oubliettes…


Pas un temps mort, pas une faute de goût ou de casting dans sa tracklist ; « The Days of Grays » n’est que du bonheur de bout en bout. Et exceptionnellement, votre jeune chroniqueur amateur (et fan, faute avouée !!!) va se livrer à un succinct titre par titre. Un « Flag in the Ground » dans la même veine que le « Victoria’s Secret » précédemment cité, un « Breathing » au solo de gratte aérien, ou encore un « Zeroes » énorme et ponctuant la mi-galette. Ce dernier morceau tiendra paradoxalement du véritable clin d’œil aux « Superheroes » des Edguy mais nanti de lignes organiques débridées et s’envolant somptueusement sur le break avant un retour au thème rageur. Tony Kakko, survitaminé et empli de testostérones, nous y jette à la face sa pleine forme rayonnante… Tout comme sur un « The Dead Skin » tout simplement d’anthologie et dont le pont risque de briser toutes vos vitres si vous poussez le son. Malgré un retour en douceur, le Frontman ne pourra cependant pas s’empêcher de relancer la sauce. Taillée sur mesure pour le live, cette plage bien nommée s’avèrera une nouvelle tuerie en concert à n’en pas douter.
.


Pour terminer ce survol, « As If The World wasn’t Ending » ressemblera quand mème assez au “Shamandalie” du "Reckoning Night". « No dream Can Heal A Broken Heart » aux consonances folk et gaéliques par les lignes vocales se voudra très rafraichissant si l’on peut le décrire ainsi ; quant à l’inverse « The truth is out There », véritable brûlot incisif dans la saignée du Blind guardian, verra les vocalises de Tony flirter avec celles d’Hansi Kursch. Enfin, le « Everything Fades To Gray », instrumental qui vous avait fait vaciller initialement, vous sera offert en « Full Version » pour vous faire comprendre que le Show est bien terminé. Car comme au spectacle, quand celui-ci est bon, personne n’a envie de partir et tout le monde en redemande et en veut encore…


La conclusion s’imposera d’elle-même… Que les fans de Sonata Arctica se rassurent, après une parenthèse appelée « Unia » en ayant plongé une bonne partie dans l’incrédulité, la bande à Tony est de retour. « The Days of Grays » sera pour beaucoup d’entre nous le meilleur album proposé à ce jour par les Finlandais, et d'ores et déjà pour moi l’album de l’année 2009, incontestablement.

19/20 MetalPsychoKiller

40 Commentaires

19 J'aime

Partager

NerZhul - 04 Avril 2010: 10/20 : Album EXTREMEMENT DECEVANT !

Sonata Arctica, l'un des groupes mythiques que j'écoute depuis un moment, je ne pouvais hésiter en achetant le dernier, The Days of Grays, avec une magnifique pochette. Je me le suis procuré à prix neuf et en version digipack collector... pour rien !!

Album très décevant, vraiment. Je m'attendais à mieux. Je suis beaucoup plus attiré par le Power que par le Prog donc forcément... Silence est le meilleur album selon moi. Outre les rythmes Power moins présents (voire inexistants) je penserais que la voix de Tony me plairait plus. Résultat: niet! Certes, son chant a beaucoup changé mais il n'est absolument plus envoûtant, il est même carrément saoulant et ce, sur la totalité de l'album.
Si je me suis procuré la version collector c'est parce qu'il était indiqué "Orchestral Version".
Je me suis dit "chouette! Si c'est comme avec Nightwish, je ne serais pas déçu!". En effet, les parties musicales classiques sont époustouflantes mais c'est une déception totale qui m'envahi lorsque j'entends (encore -_-) le chant sur cette version.
J'aurai du réfléchir davantage, Orchestral ne veut pas forcément dire Instrumental...

Dommage, je ne le redirai jamais assez, mais je suis extrêmement déçu ! Cet album est destiné aux fans du groupe qui l'ont suivi depuis ses débuts, qui ont surtout aimé Unia également. Je tiens à signaler que les membres du groupes sont talenteux, ils ont travaillé dur pour réaliser cet album, mais il ne m'était pas destiné :)
AmonAbbath - 04 Avril 2010: J'étais extrêmement enthousiaste au début, puis j'ai trouvé le résultat un peu moins bon, puis je me suis complètement lassé de ce disque que je trouve très très moyen. Comme toi, je trouve Kakko assez énervant par moments (mais pas du tout sur Zeroes et The Thruth is out There).

Cela dit, j'avais adoré Unia, c'est un de mes disques favoris tous styles confondus, mais ce Days of Grays me laisse de glace mis à côté. J'ai d'ailleurs modifié il y a peu ma chronique, qui se trouve un peu plus bas...
Vraiment décevant.
Halex - 07 Fevrier 2012: Sincèrement,même avec le recul nécessaire je ne comprends toujours pas l'évolution musicale concernant "Reckoning Night" et "The Days of Grays" je me demande comment Sonata a bien pu tomber si bas.On est quand même bien loin des trois premiers albums qui laissaient présager un avenir plus que prometteur.Pour moi,Sonata n'est plus là...
 
winger - 18 Avril 2014: Je suis plus concerne par les premiers albums du groupe...plus direct et power mélodiques.unia et vraiment trop complexe...on perd le fil.. même si il y a un travail énorme de composition, de choeurs etc..Il m est difficile d apprécier tout l album ! " days on grey" est tout aussi travaillé et progressif. même constat. Pour moi un renouvellement du groupe était nécessaire même si je préfère la période "power mélo"
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Chronique @ Eternalis

25 Septembre 2009

"The Days of Grays" va encore plus loin...

Remember…
Remember the past…
Le mont Olympe approche. Ce n’est plus qu’une question de temps, il est en vue. Chacun sait qu’ils peuvent le faire, ils y sont déjà plus ou moins. Ils sont déjà adulés des nymphes et de sujets littéralement à leurs pieds. Les grands maîtres fondateurs Stratovariens ne sont plus que poussières et souvenirs, et ne semblent pas en mesure de revenir dans la course effrénée et malsaine de la popularité.
La gloire éternelle approche. L’affront de la création. Cette innocence, voire même insolence dans la maîtrise de leur art malgré leur âge encore relativement faible ne pouvait qu’affirmer une soif de désir et une envie de conquête. Les deux premières armes furent si éclatantes et pures, sous les douces appellations d’"Ecliptica" et de "Silence", que personne n’en revint. Cette fluidité caractéristique des pays du froid, de la Finlande particulièrement, cette aisance dans l’art du riff meurtrier et de la mélodie divinement belle, cette simplicité farouche à jeter en pâturage au public des refrains qu’ils s’époumoneront à apprendre puis répéter.

Mais là où ces aveugles pâturages trouvèrent autant de génie dans les salves suivantes, quelques spécialistes avisés prirent peur. Pourtant, "Victoria’s Secret" ne fut-elle pas nommée par certains acharnés comme la meilleure composition de ses habitants du froid ?

Il ne restait alors plus qu’un pas, un seul, et le fauteuil de leader serait à eux, pour toujours sans doute. Définitivement. Mais un certain Tony Kakko, fondateur émérite, eut un jour, envie de rêver. Il voulu penser, oser, choquer, comme las de travestir son for intérieur.
"Unia" (rêves en finnois) vit alors le jour, et la réaction fut aussi immédiate que prévisible.
L’Olympe s’éloigna, inéluctablement. Le risque, le rêve de Tony ne fut pas compris, même Jani, vaillant guitariste, délaisse le groupe. Cette complexité créative, cette approche progressive et en constant mouvement, cette richesse sonore quasi jouissive, cette prépondérance pianistique absolument sublime, cette beauté pure, enfin, et non lisse et insipide, déçurent le plus grand nombre, au grand dam de quelques ardents défenseurs.

A l’orée d’une nouvelle création, aidé par un nouveau virtuose nommé Elias Viljanen (effectuant son premier passage en studio), Sonata Arctica allait-il tenter un nouveau coup d’Etat afin de reprendre son règne ? ou au contraire continuer à rêver, toujours et encore plus profondément dans les tréfonds visiblement de plus en plus tourmentés de son principal compositeur et vocaliste ?

Les masses ne seront une nouvelle fois pas assouvies, et c’est tant mieux. En préférant la musicalité à la simplicité, Sonata gagne des jalons de musiciens, et non plus de simples interprètes, aussi bonne copie soit-elle de Stratovarius.
Car "The Days of Grays" va encore plus loin que son prédécesseur, plus progressif, plus torturé, plus original, probablement plus cohérent également, il s’écarte définitivement du chemin tout tracé que bon nombre avaient gravés pour eux. Si le retour au speed fut envisagé, il n’en fut rien.

Présenté dans un coffret digipack véritablement somptueux, le livret offre la couleur. Mélancolique. Froid. Mais bariolé, un peu fugace, probablement empreint de folie.
"Everything Fades to Grays" débute le périple. Une tension grimpe, déjà, paroxysmique ? Non, une mélodie de piano prend rapidement le relai, emplie de mélancolie et de beauté, en évitant avec un talent sidérant la niaiserie caractéristique de l’exercice. L’orchestre, réel ici, est néanmoins présent, en trame de fond. "Deathaura" laisse perdurer la mélodie, puis écrase le tout par un riff sombre et presque extrême, les cuivres emplissent l’espace sonore…puis, une légère brise féminine, le Silence, le minimalisme, la pureté. Tony débute mais le rythme s’emballe, les orchestrations prennent de l’espace, la double pédale également, mais les cassures rythmiques se succèdent, apportant théâtralité et richesse à cette longue composition d’ouverture (onze minutes les deux bout à bout). On remarque une ligne vocale directrice, mais une multitude de chœurs, mis en valeur par une production très sombre et ample.

Ne pas évoquer la comparaison de forme avec "The Poet and The Pendulum" serait impossible, tant cela semble évident, mais Sonata va bien plus loin, explorant mille et une facettes de son étrange et désormais unique personnalité.
Laissant libre cours au talent inouï d’Henrik Klingenberg, les Finlandais ne se fixent aucune limite. Éclaboussant de sa maîtrise l’art de cette cuvée 2009, on citera la ligne mélodique magnifique de "Breathing", sincère et poignante, minimaliste, au riff se distillant dans le temps, et au chanteur unique, évoquant un vide immense, non pas créatif, mais émotionnel, comme s’il représentait cette sensation si complexe de vide intérieur, de mélancolie exacerbée. Mais à son parfait contraire, on trouvera la folie, voire la schizophrénie d’un génial "Zeroes". Débutant sur un chant en retrait étrangement malsain, les chœurs qui prennent le pas semblent presque désabusés, tandis que le refrain semble renvoyer au "Superheroes" de Edguy par le texte. Puis il y aura ce solo, amené par une batterie terriblement bien mixée et des hurlements quasi brutaux de Tony, qu’il maitrise de mieux en mieux. Débridé, complètement barré, hésitera t-ont à dire expérimental ? Henrik y dévoile une force quasi indescriptible. Magique.

D’une variété incroyable, mais en gardant une impressionnante cohésion, "The Dead Skin" marquera par son approche radicalement différente tout au long de sa progression. D’une introduction mélodieuse, la démence, les effets de distance dans le chant, tout amène à une longue descente aux enfers émotionnelle, qui trouvera comme égale son point culminant en la présence d’un break dantesque. Le chant de Tony atteint ses différents paroxysmes, beau, cynique et surtout des cris de plus en plus présents, très extrêmes dans leur fond et leurs sens.

"The Last Amazing Grays", à l’instar de "No Dream Can Heal a Broken Heart", continuera d’apporter une profonde mélancolie à l’œuvre, par le biais d'une mélodie centrale au piano remplaçant les riffs en eux-mêmes. The Last Amazing Grays, magnifique, évoque un "Paid in Full" ou "For the Sake of Revenge" plus symphonique et mature, mené à la baguette par un Tony ayant presque tout créé ici. L’influence de Nightwish se ferait presque insistante, notamment dans la présence de cuivres, même si la profondeur d’interprétation laisse pantois (les chœurs suivant le refrain sont d’une beauté indéfinissable).
En fin de compte, le single imposé par Nuclear Blast, "Flag in the Ground", pourrait (presque) ne pas être à sa place s’il avait été speed. Puisqu’il n’en est rien, se parant de quelques coups de double pédale mais en mettant en avant une nouvelle fois les vocaux de Tony (ce pont est magistral) et un aspect celtique jusque là totalement nouveau de l’univers du groupe.

Ayant su composer des compositions dotées d’une âme, ne pas toutes les décrire en devient frustrant, tant "The Truth is Out Here" est également nouveau pour un groupe aujourd’hui complètement personnel, en dehors de toute scène et de toute concurrence, libre de son talent et de ses actes. Se rapprochant presque de l’univers onirique d’Ayreon, cette composition très complexe dans les placements vocaux et les nombreuses pistes (de la plus mélodique au hurlement primaire), trouve sa plénitude sur un solo de Henrik renversant, unique, se rapprochant d’une sonorité d’un saxophone, jazz apportant un spleen encore plus grand et déchirant, prenant aux tripes comme jamais le groupe ne l’avait fait. Même "In The Dark", pourtant uniquement bonus track, se transforme en un bijou d’interprétation que l’on rapprochera des grands crooners.

Que tirer de tout ça ? Oui, The Days of Grays n’est clairement pas une œuvre réalisée pour les foules, non, elle est bien plus que ça. Alliance subtile, alchimie vaporeuse de mélancolie, de beauté et d’agressivité émotionnelle. La féérie de Unia est encore plus ou moins présente mais, d’une manière similaire à "My Dream's But a Drop of Fuel for a Nightmare", se broie à une atmosphère malsaine. C’est cet aspect si dérangeant, d’une féérie finalement annihilée par la maturité de ses compositeurs, qui offre toute la richesse et l’intérêt d’un chef d’œuvre créé par des cœurs sincères et intègres.
Sonata Arctica continue sa lente mutation, son évolution naturelle vers plus d’originalité, prouvant au passage que le metal mélodique peut encore offrir de bien belles sensations à qui veut bien les entendre. Et nous les en remercions sincèrement. C’est donc bien bas que je les saluerais, étourdi devant tant de talent.



17 Commentaires

12 J'aime

Partager

Eternalis - 03 Octobre 2009: hehe...oui, pour Jani, il avait son service militaire à faire (obligatoire en Finlande et pour un an) donc impossibilité d'aller en tournée. Il a même dû faire un mois de prison pour entrave au devoir de citoyenneté.

Et au final, il n'était plus emballé par le nouveau Sonata...et ça se voit dans Cain's Offering, du Strato pur jus avec Kotipelto au chant. Hum...l'intérêt ? je me demande aussi...
jenntonic - 13 Octobre 2009: Toujours aussi intéressantes les chro. et les commentaires .... J'avais hâte d'écouter cet album et de l'acheter car j'ai adoré........mieux qu'Unia et pourtant cet album se trouvait en bonne place. Le voilà détrôné! Dommage qu'ils ne soientt pas programmés à Lyon.... Qui vais-je aller voir??? Merci à tous..
greatradio - 22 Fevrier 2011: Mais ou diable vas tu chercher ton inspiration pour ces chroniques hors du commun ? Respect mon ami.Je ne connais pas encore cet album mais je m'en vais le quérir ardemment.
rattnroll - 05 Septembre 2011: cet album est un pur bonheur!!!
j'ai déjà hâte au prochain!!!!
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Chronique @ Ebrithil

14 Septembre 2009
The Days of Grays n'est disponible à l'écoute que depuis quelques jours, et déjà les avis pleuvent, pour la plupart unanimes : cet album est un chef d'œuvre, une tuerie, le vrai Sonata est de retour, hallelujah, loués soient les dieux.

Pourtant, après moult écoutes attentives de cette galette arrivée chez mon disquaire avec une courte avance (la magie de la pré-commande, apparemment), je reste à la fois perplexe et déçu. Car j'attendais vraiment trouver en Days of Grays la tuerie annoncée, l'album qui après Unia confirmerait le génie de Sonata Arctica.

Hors, si The Days of Grays est véritablement une perle de composition, le tout ne me convainc pas à 100%. Preuves à l'appui.

On connaissait déjà les 2 singles : Flag in the Ground toujours aussi efficace et indéniablement très bon, sorte de croisement entre Ecliptica et Unia, et The Last Amazing Grays, ici servi dans une version agrémentée d'une intro encore inconnue, et qui rappelle les meilleurs moments d'Unia couplés au sens de la mélodie et du refrain de Silence (un petit côté Sing in Silence sur ce titre mélancolique). Restait à espérer que les autres titres soient aussi bons.

Et après une intro magnifique rappelant dans sa beauté le superbe Reckoning Day, Reckoning Night, Sonata nous balance en pleine tronche le titre le plus époustouflant qu'il ait jamais composé. Comprenez-moi bien : Wolf & Raven est sûrement plus adapté pour qui veut headbanguer, et Letter to Dana certainement plus belle. Mais nous parlons ici d'Art, au delà de toute efficacité. Et Deathaura est un pur concentré d'Art en 8 minutes : orchestrations à la Nightwish, riffs heavy, accélérations imparables, changements de rythmes ; tout y est parfait et nous place dans de très bonnes conditions pour aborder la suite.

Hélas, hélas, tout n'est pas aussi réussi que ce coup de maître. Que ceux qui espéraient le retour en force du speed mélodique retournent à Gamma Ray et Helloween, car Sonata Arctica est loin d'y être revenu, Flag in the Ground étant le seul titre rapide et direct du CD. Mais le problème n'est pas là...
Sonata avait, sur la première partie de Unia, réussi à coupler une efficacité relative et une recherche musicale omniprésentes sans sacrifier à l'intérêt et sans tomber dans le cliché du morceau complexe, mais chiant.
Hélas, la deuxième partie d'Unia comptait quelques titres où les trouvailles innovantes restaient gâchées par le fait que les morceaux étaient tout de même... rébarbatifs.

Or, manque de pot, The Days of Grays a précisément le même défaut. L'enchaînement No Dream Can Heal A Broken Heart et As If the World Wasnt Ending m'a fait consulter ma montre tant ces 2 ballades, malgré les beaux arrangements en toile de fond, ne dégagent pas grand chose d'accrocheur, et ce, en dépit de l'apparition assez plaisante d'une femme sur la première et une ligne mélodique plutôt belle sur la deuxième. Pris séparément, ces titres sont plaisants, mais l'un derrière l'autre, le tout est indigeste... Pire, The Dead Skin est certainement le plus mauvais titre composé par Sonata (après que le meilleur ait ouvert l'album...) ; joyeux bordel épuisant de bout en bout, où même Tony Kakko se perd dans son chant, au break inintéressant : 6 minutes à oublier. Enfin, The Truth is Out There est désespérément plat. Seul un solo de saxophone (certainement fait à partir d'un clavier) vient relever le titre, qui s'embourbe dans un mid-tempo interminable... avant qu'une version avec paroles de l'intro Everything Fades To Gray ne vienne clore l'album sur une note plus réussie.

Bon, évidemment, je commence par le mauvais côté. Car des bons côtés, The Days of Grays en a. Premièrement, la maturité est désormais bel et bien là. Chaque titre, même ceux cités précédemment comme moins bons sont cohérents de bout en bout, les idées s'assemblant fort bien entre elles. Et ce, pour des résultats parfois très réussis : Breathing par exemple, avec son solo de guitare tout en feeling, ou encore le poignant Juliet qui aurait encore gagné à être davantage dépouillé (les guitares grasses balancent sur tous les morceaux des riffs heavy qui n'apportent pas toujours quelque chose aux compos...). Zeroes est également une belle surprise, dans un style fort différent. Comme quoi l'expérimentation peut donner de bons résultats !

Bref, que retirer de l'analyse de ce Days Of Grays soufflant le chaud et (un peu trop) le froid ?
Hé bien, qu'une bonne partie de l'album tout de même vaut clairement l'écoute, mais que jamais aucun titre (sauf Deathaura) ne flirtera avec la magnificence de titres comme It Wont Fade ou Caleb... le niveau est très élevé, mais Sonata semble presque se perdre dans son talent, semble presque incapable de trier ses idées afin de rendre le tout peut-être plus clair, plus cohérent, ou plus digeste. Certains me diront que rendre le tout digeste enlèverait justement l'intérêt de cette recherche en rendant le tout trop simple, mais j'estime qu'il y a une différence entre intégrer des nouveautés à sa musique, et être incapable d'organiser ces nouveautés.

Sonata Arctica a définitivement trouvé sa voie : la recherche musicale, l'Art poussé à son paroxysme. L'Art avec ses approximations, ses hésitations, ses erreurs, ses imperfections ; peut-être réussiront-ils un jour à synthétiser leur talent indéniable en un album parfait de bout en bout. Ils en sont capables. Reste à concrétiser.

6 Commentaires

7 J'aime

Partager

AmonAbbath - 14 Septembre 2009: Ce Days Of Grays n'est pas si indigeste je trouve... Il est nettement plus simple à cerner que Unia.

Et pas d'accord du tout sur The Dead Skin, Kakko s'éclate au chant et ça fait du bien!
Ebrithil - 14 Septembre 2009: Petit erratum, j'ai remonté la note d'un point pour la qualité assez impressionnante de Juliet, presque aussi bon que Deathaura ; et aussi parce que les 2 titres No Dream/As if the World... me semblent finalement assez convaincants. Mais je maintiens mes avis sur The Dead Skin et The Truth is Out There ... et sur le fait que quelque chose manque à cet album pour être la tuerie tant attendue.
Reste que 15/20, c'est mieux que Reckoning Night et Winterheart's Guild, donc bon, j'aime beaucoup cet album quand même :)
AngelOfTheLastHope - 22 Septembre 2009: pas d'accord pour "The Dead Skin", le refrain est tout de même très bon (enfin je crois que c'est le refrain, c'est vrai que le défaut de ce morceau est d'être un tantinet décousu...) et certains passages sont aussi très agréable malgré une impression de fadeur générale.
pas d'accord non plus pour "Breathing"... même s'il m'a fallu deux écoutes pour bien apprécier tous les morceaux autres que "Flag In The Ground" et "Everything Fades to Gray" en instru, "Breathing" ne passe toujours pas... trop court, pas assez inventif, trop plat, je ne sais pas exactement ce qui cloche; la musique elle-même est bonne, et la version orchestrale la met d'ailleurs en valeur, mais le chant n'est pas du tout à la hauteur des ballades magnifiques que sont "Shy", "Shamandalie", "Draw Me" ou "Good Is Good Enough".
AngelOfTheLastHope - 22 Septembre 2009: euh... je voulais dire "Good Enough Is Good Enough", bien sûr, désolé du double post ^^
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Chronique @ AmonAbbath

14 Septembre 2009

[...] on retombe un sacré cran en dessous d'une barre qui était élevée à fort bonne hauteur.

Je précise que cette chronique est modifiée. Je l'avais rédigée à chaud, ce qui était un tort. Depuis, mon avis s'est nuancé. Voici ce que j'en pense à tête reposée, avec du recul et des écoutes supplémentaires :


--------


"Unia"... Le sujet qui fâche les fans de la première heure... Les fans de simplicité et des refrains joyeux et très positifs en somme. Toujours est-il que ce dernier est musicalement très varié et reste puissant ("In Black And White", "The Harvest", "It Won't Fade", j'en passe) ce qui lui confère une somme de qualités indéniables. Après, toutes les attentes n'ont peut-être pas été satisfaites, mais les musiciens ont sorti le brûlot qui leur convenait, très travaillé, et je ne suis pas de ceux qui les en blâmerai. Ce n’est pas le tout, mais il faut dire que les Sonata ont tout de même une réputation à tenir, un nom à porter, et une marque de fabrique qui va avec. Alors, questionnement, comment allier les mélodies mémorisables et entraînantes des débuts avec ce côté sombre, mélancolique et diversifié amorcé avec "Reckoning Night" et sublimé avec "Unia" ? "The Days of Grays" devait être la réponse en cette année 2009.

Les deux singles, sortis de leur contexte, avaient de quoi faire peur. En effet, "The Last Amazing Grays" lorgne insolemment du côté de Nightwish, pendant que "Flag in the Ground" fait figure de retour aux sources (rassurant au passage les fans perdus dans l’ombre "Unia") avec son refrain typé « bon vieux temps ». Mais remettons ces morceaux dans leur contexte d'album.

Après une intro très mélancolique ("Everything Fades To Gray"), qui pose l’atmosphère du groupe sans faillir, la bande à Kakko n’hésite pas à débuter avec le plus long morceau de la galette (plus ou moins huit minutes), "Deathaura", varié, très symphonique, avec une jolie voix féminine qui se permet de voler par moments la vedette à Tony (c’est d’ailleurs elle qui s’offre les premières lignes de chant du disque). À croire qu’ils tiennent à faire savoir qu’ils n’ont pas envie de faire plaisir à la majorité et qu’ils sont là pour asséner un Power Metal peut-être par moments légèrement plus direct que celui d’ "Unia", mais toujours loin d’un retour aux sources. Ajoutons que Kakko est très en voix, il connaît parfaitement ses capacités et se montre un peu plus mordant que par le passé. Les choeurs sont toujours présents, moins grandiloquents, mais restent agréables et parviennent à transporter l’auditeur. Bref, un premier morceau qui envoie comme il faut, et qui aide l'auditeur à se laisser emporter.

Les fameux singles viendront calmer quelque peu le jeu et rassurer ceux qui s’accrochent encore, emplis de sanglots et larmoyants (comment ça j’en fais trop?), à ce pauvre vieil "Ecliptica". Du piano, de la symphonie, un refrain mélancolique mais emporté qui reste en tête, un break plus Metal, "The Last Amazing Grays" sera certainement, non pas chanté, mais scandé en live par une foule en délire. La mélodie de "Flag in the Ground" nous ramène, elle, véritablement aux débuts, mais le morceau n’est pas très représentatif de l’album. Ceux qui, comme moi, ne s’intéressent que peu aux refrains joyeux, risquent de se sentir décontenancés face à celui de cette chanson, qui n'a strictement rien à voir avec le couplet. On sent vraiment que les Sonata se sont sentis obligés de retaper un refrain Speed tout joyeux, et limite niais dans le cas présent, pour être "gentils" avec les fans de la vieille époque. Seulement voilà, s'il est facile d'accès (un couplet magnifique n'y est pas pour rien), le titre manque de cohérence, paraît surfait. Dommage.

J’avais peur... Peur qu’ils nous aient servi en tant que singles le meilleur du panier. Mais heureusement, il y a encore de bonnes surprises à dénicher. Parlons de "Zeroes", morceau particulier sur lequel nous retrouvons enfin l'ambiance expérimentale d' "Unia". Des lignes de chant barrées, un refrain composé avec beaucoup de savoir-faire, une ambiance reconnaissable entre mille : froide (ces claviers) mais si confortable (ces choeurs chaleureux). Et un solo, pas technique, mais simplement beau (euphémisme).

Si cette fois, ceux qui ont buté sur "Unia" s’y retrouvent, c’est que la claque de ce dernier fut bien méchante, parce que sur ce morceau, tout ce qui fut décrié il y a un peu moins de deux ans est présent ! Passages progressifs, choeurs, instrumentations et orchestrations, et surtout exit les refrains speed et enjoués. Ce sont plutôt eux qui ont été jetés aux oubliettes (mis à part sur "Flag in the Ground"), et non pas l’album précédent !

Des deux ballades, une seule attirera mon attention, il s’agit de "As If The World Wasn't Ending". Pas que "Breathing" soit mauvaise, mais Kakko y met tout simplement moins de coeur et de conviction. La forme de ces deux morceaux est somme toute assez classique et ils ne représentent pas une attraction indispensable.

Mais d'autres titres sentent le remplissage. Que dire de "Juliet" ? Un morceau dans la lignée de "The Vice" sur "Unia", mais qui n'a pour ainsi dire que peu de sens... Des changements de tempo en veux-tu en voilà, et qui ne servent pourtant pas à grand chose. Le morceau passe d'un élément à un autre sans la moindre cohérence ni montée en puissance. Des vocaux exceptionnels de la part de Kakko auraient pu expliquer ce déluge, mais non : c'est banal. Pas mal joué, ni même mal chanté bien sûr, mais bien mal construit et fade. "No Dream Can Heal a Broken Heart" n'est pas plus originale, tous les éléments (claviers, choeurs, instrumentations spéciales ...) nécessaires sont là, mais rien n'a vraiment de relief, pas de refrain mémorable, pas d'accélérations, pas d'impression de voyager pour l'auditeur ... Un morceau qui, clairement, n’atteindra pas les sommets sur lesquels nous emmène le titre final, "The Truth Is Out There". Encore une fois, "Unia" n’est pas si loin, et je préférerai vous décrire la réaction suscitée chez l’auditeur que je suis. Ce n’est pas tous les jours que je prends ma tête entre mes mains en me disant « mais c’est ça de la musique! ». Pas violent, pas speed, juste un morceau entre la Nightwish-ballade énergique et le Heavy orchestral qui en met plein la vue avec ses lignes de chant très professionnelles et aucunement naïves, sans parler de ce violon envoûtant lors du break (enfin, violon, la sonorité est étrange à vrai dire, je ne suis pas sûr de l'instrument, d'autres plus haut ont parlé de saxophone ou de synthé ce qui ne me surprendrait pas...).

Je me dois tout de même de souligner la hargne de Kakko sur l'excellent break de "The Dead Skin". Notre chanteur se lâche, hurle, la gratte se montre incisive, bref : jouissif. Et en contraste total avec un début de morceau mou, sur lequel le mix de la voix la rend nasillarde et vite énervante. En parlant du mixage, je me demande au passage où est passé le son de guitare agressif d' "Unia" (il suffit d'écouter le morceau d'ouverture de ce dernier pour entendre la différence), et ce que peut bien glandouiller Elias Viljanen : les soli sont rares et seuls un ou deux sont vraiment à retenir (dont celui de "Zeroes")...

Quelques bons morceaux , un superbe final, mais cet album n'en est pas moins une vraie passoire, pleine de vides, de trous. Si "The Days of Grays" était le successeur de "Reckoning Night", d'accord, il y aurait du mérite et l'ascension vers "Unia" serait compréhensible. Mais là, on retombe un sacré cran en-dessous d'une barre qui était élevée à fort bonne hauteur. La déception me reste sur le coeur bien que "Zeroes" et "The Thruth is out There" valent à elles seules l'écoute...

12/20

10 Commentaires

4 J'aime

Partager

scrattt - 02 Octobre 2009: Bien sûr! J'espère qu'avec le temps, il sera encore meilleur (comme le bon vin!);)
Le plus gros point fort de cet album est le travail du chant je trouve, qui n'a jamais été aussi bon. Je critique des titres comme The last amazing grays ou the truth..., mais je dois reconnaître que les lignes vocales sont tout simplement ahurissantes, pas une note plus haut placée, pas d'essais foireux...Au détriment néanmoins des passages musicaux qui sont bien moindres que par le passé et qui ne sont pas forcément excellents (je pense encore à l'orchestre, qui n'est pas mauvais en soi mais vraiment inutile). Bien sûr il y a quand même des bons moments, comme le solo de Breathing, le pont avec les choeurs de The Truth ou encore une fois ce break monumental de The dead skin: ça fait plaisir de voir Sonata monter en puissance et balancer un peu des décibels, sur Unia, le son des guitares était quelque peu étouffé par moments.
AmonAbbath - 02 Octobre 2009: Beaucoup trouvent que le son des grattes d'Unia était par moments amoindri... Je ferais plutôt cette critique pour The Days Of Grays...

Ils n'ont jamais eu un son de guitare aussi énorme que sur les premières notes d'In Black And White.
AmonAbbath - 30 Mars 2010: ....................




CI-DESSOUS, LES COMMENTAIRES LAISSES APRES QUE J'AI MODIFIE MA CHRONIQUE, ET DESCENDU LA NOTE.




....................
cilou013 - 29 Mars 2011: Sur le morceau "juliet" je suis pas du même avis je trouve que ces changements de tempo font passer dans un autre monde un peu comme alice qui passe dans le monde des merveilles! Après c'est très très personnel!
Merci pour la chronique! =D
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire