Voici une chronique vintage sur un Dvd-concert assez méconnu, je veux bien entendu parler de «
The Boys Are Back in Town, live in
Sydney 1978 » de
Thin Lizzy, tiré d’un mémorable show à l’opéra de Sydney en 1978. Ce show, ni vous ni moi n’y étions probablement, aussi est-ce un grand plaisir que d’y assister par la magie de la technique plus de 40 ans après.
En 1978, c’est devant 25000 Australiens assemblés sur une grande scène de plein air près de la baie de Sydney et sous un temps couvert que se produit
Thin Lizzy dans sa formation la plus légendaire : Phil Lynott au chant et à la basse,
Gary Moore et Scott Gorham aux guitares, et le moins connu, Mark Nauseff à la batterie.
On commence par une des pièces maîtresses des Irlandais, à savoir, «
Jailbreak », interprété tout en puissance pour chauffer l’assistance. Dans une ambiance estivale de jeunes à cheveux longs, on enchaîne avec «
Bad Reputation » pour constater que Moore et Gorham font également le spectacle derrière Lynott et se donnent à 100% physiquement dans des soli électriques hauts en décibels.
L’intensité retombe toutefois un tantinet avec «
Cowboy Song », plate ballade country plus parlée que chantée, avant une nouvelle montée de fièvre sur le second tube mondial du groupe, «
The Boys Are Back in Town » s’appuyant sur des riffs en acier et une grande efficacité couplets/refrains.
Plus félin que jamais, Lynott capture son public et fait quasiment tout passer par son charisme, notamment sur « Waiting for an
Alibi », pourtant moins marquant que sur disque en raison d’un son approximatif, puis sur le génialement festif « Are You Ready ? » où le chanteur prend complètement possession de la foule avec laquelle il joue.
On passera rapidement sur le rapide mais un peu trop brouillon « Me and the Boys » pour déguster le dernier plat des chefs, « Baby Drives Me Crazy », énorme gifle rock 'n’ roll qui fait chavirer le public de bonheur sous l’action conjuguée de la guitare folle de Moore et du charme dévastateur de Lynott.
En conclusion, le principal reproche qu’on pourrait adresser à «
The Boys Are Back in Town, live in
Sydney 1978 » est qu’il est trop court (47 minutes à peine) et trop pauvre en bonus. Le packaging un peu à la va-vite ne saurait néanmoins entacher la qualité exceptionnelle du concert, véritable condensé du répertoire de
Thin Lizzy, et montrant surtout un groupe au sommet de sa forme jouant à fond les ballons dans un cadre de rêve.
Je recommande néanmoins ce beau Dvd à tous les amateurs de bon rock qui décoiffe et pour les collectionneurs comme témoignage historique de la belle prestance des Irlandais face à une méga-foule.
Pour commencer si ce "Dvd-concert est assez méconnu" c'est que c'est un bootleg sorti originellement en laserdisc en 1990 uniquement au Japon. Il a ensuite été réédité en VHS à partir de 1996 puis en DVD. Il nous permet de voir non pas Thin Lizzy dans sa "formation la plus légendaire" (merci pour la blague de l'année), mais au contraire un Mark Nauseef qui sans être un mauvais batteur est absolument incapable de reproduire le feeling, mais également les parties les plus techniques de Brian Downey : c'est totalement flagrant sur les breaks de Bad Reputation qui sont honteusement simplifiés durant cette tournée. Je précise que Brian est le batteur original du groupe et non pas un guitariste comme tu l'écris sur ton autre texte... Quant à Cowboy Song, décrite comme une "plate ballade country plus parlée que chantée", que dire... Rien, en fait.
Cher ZP, merci à ton tour pour ton commentaire très interessant sur les bootlegs japonais, les laserdiscs et les VHS. Il manque juste le numéro de série de la caméra, le nom du cadreur ainsi que son restaurant (japonais ?) préféré pour etre réellement qualifié d'expert mondial de Thin Lizzy, titre que tu revendiques d'ailleurs certainement. Pour le reste de ton msg empli comme toujours d'une grande bienveillance, je pense que tu te résumes toi-meme à merveille "que dire...Rien, en fait".
Allez, on respire un grand coup...
Après, il faut savoir qu'ici on est pas sur un blog, donc il faut s'attendre à tomber sur des membres qui connaissent très bien certains groupes et qui ont du répondant
Mon cher TD, merci d’être sorti du bois, un dialogue c’est mieux à deux. En tant qu’expert mondial de Thin Lizzy, je peux t’affirmer sans détour que Phil préférait les chinois (tu comprendras sûrement ma fine référence), ce qui n’est pas le cas de Didier (là je t’ai perdu).
Tu penses peut-être à tort que j’ai décidé de te faire chier, malheureusement non, ce que tu considères comme une attaque personnelle n’est qu’un agacement profond dû au fait que ce site a une vocation encyclopédique et que tu désinformes les lecteurs avec des âneries du genre Anthrax californien et j'en passe.
Je te suggère donc de vérifier tes informations avant de publier, peut-être en actualisant les textes de ton blog qui visiblement datent (référence à ton affirmation comme quoi Thin Lizzy serait aujourd’hui fronté par John Sykes). Toi aussi tu peux devenir « spécialiste mondial » des groupes que tu chroniques en ne confondant pas le guitariste et le batteur par exemple ou en vérifiant l’orthographe des noms que tu écris (Jimi Hendrix ne s’écrit pas « Jimmy »).
Enfin, je vais revenir sur quelque chose que tu n’as peut-être pas compris : chacun ses goûts, et c’est certainement une histoire de génération (quel âge as-tu ?) mais dénigrer « Cowboy Song » ou « Dancing in the Moonlight » c’est comme si tu écrivais que tu aimes Judas mais pas « The Sentinel », que tu aimes Slayer mais pas « Angel Of Death », etc. Voilà une petite clarification sur mes interventions, fais-en ce que tu veux.
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