Sheol

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16/20
Nom du groupe Naglfar
Nom de l'album Sheol
Type Album
Date de parution 24 Mars 2003
Enregistré à Ballerina Audio
Style MusicalBlack Mélodique
Membres possèdant cet album137

Tracklist

1.
 I Am Vengeance
 05:16
2.
 Black God Aftermath
 06:28
3.
 Wrath of the Fallen
 04:52
4.
 Abysmal Descent
 06:56
5.
 Devoured by Naglfar
 04:33
6.
 Of Gorgons Spawned Through Withcraft
 04:46
7.
 Unleash Hell
 03:31
8.
 Force of Pandemonium
 05:26
9.
 The Infernal Ceremony
 01:52

Durée totale : 43:40

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Naglfar


Chronique @ valentheris

24 Avril 2010
Si, selon certains écrits, le « Sheol » est un lieu sombre et malsain où reposent les âmes des déchus, alors les musiciens de Naglfar, sombres et haineuses créatures, en sont les parfaits guides. N'ayant plus fait parler d'eux pendant cinq longues années après la sortie de leur second opus, « Diabolical », les revoilà sous l'aile de Century Media (Arch Enemy, Dark Fortress, Dark Tranquility, Iced Earth...) nous offrant leur troisième album, témoin d'une bonne progression au sein du groupe.

Si le fond ne change pas, la forme elle s'est trouvée modifiée au profit d'une production bien supérieure à ce que l'on pouvait trouver sur les opus précédents. Les différents instruments forment une puissante homogénéité, créant une atmosphère compact, mais mêlée à des sonorités assez aérées pour que le tout s'offre comme quelque chose de puissant à l'auditeur.
Le premier titre « I Am Vengeance » annonce judicieusement la couleur en déployant ingénieusement des guitares tranchantes et une batterie fracassante le tout surplombé par la voix agressive et haineuse de Jens Rydén. Un paysage sombre aux colorations satiriques se dévoile alors à l'auditeur qui ne s'en échappera pas avant que les quarante minutes nécessaires à l'exploration dudit « Séjour des Morts » ne ce soient écoulées.

Ce panorama infernal s'épanouira par la présence de titres tels que « Wrath of the Fallen » ou encore « Of Gorgons Spawned Through Withcraft », leurs riffs démoniaques sublimant la tentative du groupe de représenter ce puits des âmes qu'est le Sheol. La mélodie, bien qu'elle soit présente en permanence aura tout de même des montées en puissance plus prononcées sur certains titres, en particulier sur « Black God Aftermath » et sa rythmique envoutante, ou l'implacable « Abysmal Descent » et son étrange break permettant une remontée en puissance de sa lourde mélopée.

Bien que l'album suive une ligne directrice bien présente au fil des morceaux, renforçant le côté homogène de la chose, aucun titre ne se ressemble bien que l'atmosphère générale perdure inlassablement, indestructible et envoutante. Il ne faudra donc que quelques écoutes avant de différencier aisément les différentes pistes, les savourant à leur juste valeur sans difficulté. Cependant, lors de la découverte, l'enchaînement des titres peut réserver des surprises.
En témoigne le final de l'album, entamé par l'infernal « Unleash Hell », annonçant un final brutal et rapide, on se rend compte que ce ne sera pas tout à fait le cas à l'arrivée de (l'excellent) « Force of Pandemonium » arborant un aperçut plus sombre et dramatique de ce que sera la finalité de ce voyage au royaume des damnés. Le solo de ce dernier titre apportera d'ailleurs une petite touche heavy (à ne pas prendre dans le sens de Heavy Metal) non négligeable, servant de break à ce pénultième morceau, dernier pavé de la route macabre que nous empruntions depuis le début avant que « The Infernal Ceremony » ne nous relâche, non sans frissons.

On peut donc affirmer que les Suédois ont réussi à créer une des pièces maîtresse de leur discographie. Un vent rafraîchissant après leur cinq ans d'absence, une certaine évolution dans leur style et un excellent album de black mélodique que tout amateur du genre devrait écouter. Tant musicalement que lyriquement, le tout est de très bonne facture, la production est bonne et l'artwork assez jolie.

Pour ma part ce n'est pas non plus une baffe sans précédent, loin de là...mais je peux vous promettre que c'est délectable !

Valentheris.

5 Commentaires

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BEERGRINDER - 24 Avril 2010: "Si le fond ne change pas"

Je trouve au contraire ce disque très différent du style pratiqué auparavant : d'inspiration moins Pagan et plus rentre dedans.

J'aime beaucoup ce disque, mais il reste moins marquant que son terrible successeur Pariah, sur lequel le chant de Kristoffer Olivius allié à des guitares inspirés et béton font des ravages.

valentheris - 24 Avril 2010: Il est vrai que Vittra possède une ambiance forestière assez... comment la définir? Mystique... Cependant comme ce n'était pas non plus du pagan à proprement parler, mais comme tu le dis si bien une inspiration je ne pense pas que l'on puisse dire qu'il y a eu un réel changement de style même si cela à effectivement évolué.

En tout cas merci de m'avoir lu et commenté ;)

Il est vrai que Pariah est très bon également. J'aime bien Harvest aussi, mais je trouve que sur ce dernier les sentiments et les ambiances sont trop facilement accessibles.
Sortys - 26 Avril 2010: Pour info c'est Jens Rydén qui chante sur cet opus. Kristoffer Olivius assurera les vocaux à partir de Pariah.
NICOS - 26 Novembre 2010: Ben moi je préfère sheol à Pariah. Helas, je préfère diabolical à Sheol, et enfin je préfère Vittra à Diabolical. Si on ajoute à ca que je préfère Pariah à Harvest, ca nous amène aux deux conclusions suivantes:
1/ Vous n'avez certainement rien compris à ce que je viens de dire
2/ Ca ne va quand même pas dans le bon sens.

En tout cas, merci Valentheris pour cette belle chronique
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Commentaire @ Stench

27 Juin 2004
Ah bon, ils existent encore ceux-là ? A l'époque, Naglfar (de suède, à ne pas confondre avec le pitoyable groupe anglais du même nom...) était un de mes groupes de black metal préférés, mais comme leur dernier album remonte à 1998, je ne m'attendais pas à entendre à nouveau parler d'eux. En l'espace de deux disques seulement ("Vitra" en 95 et "Diabolical" en 98) ils avaient réussi à s'imposer comme un des plus compétents groupes de black mélodique, et c'est avec plaisir que je les retrouve. Formé de membres prestigieux (ex Bewitched, Ancient Wisdom, et des cultes Throne of Ahaz), Naglfar nous propose un disque extrêmement proche de leur opus précèdent, à savoir un black de haute volée, très rapide, mais surtout très mélodique. Attention, il ne s'agit pas d'un de ces groupes de symphonique, ni d'un sous-Cradle of Filth (deja que les originaux sont mauvais...), mais d'un digne successeur à Dissection, chez qui les ambiances naissent de riffs à la fois beaux et glacés, d'harmonies tristes et haineuses, sans avoir recours à des claviers bidons ou à des chants féminins larmoyants. Cette musique parvient vraiment à nous prendre aux tripes, à nous propulser dans un monde sombre et froid, chose que les groupes actuels ont du mal à seulement entrevoir. La voix reste une des plus impressionnantes du black metal. Un album inattendu, génial et majestueux ; il faut maintenant espérer qu'il reste un public pour ce genre de vrai black metal

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Commentaire @ cthulhu

18 Novembre 2005
Ah Naglfar! Un groupe d'une qualité rare, mais ayant un léger défaut: son manque de productivité. En effet, le dernier méfait du combo suédois remontait à 1998! A l'écoute de ce Sheol, on sent que l'exceptionnel potentiel du combo ne s'est pas perdu avec les années, bien au contraire, et si le groupe s'avère quelque peu lent à nous resservir de la matière fraîche, je peux vous assurer que c'est toujours de la bonne came ! La recette est la meme que celle qui a fait le succès de ses précédentes productions, c'est à dire un black mélodique survolté, ultra rapide, et capable de balancer des mélodies de guitares très maléfiques, à l'instar du précurseur du style, le très grand Di******on...allez devinez! Les titres s'enchaînent à toute vitesse, les riffs de guitare sont ultra efficaces, la batterie bien en place, les solos déchirants et la production tres claire met en avant la technique de haute voltige déployée tout au long de cet opus. Mention spéciale au morceau "Wrath of The Fallen", morceau exceptionnel, d'une intensité qui se fait rare de nos jours! A l'époque privée de Dissection, la Suède pouvait compter sur Naglfar pour montrer à la face du monde qui sont les vrais rois du métal extrême ! Un album qui devrait etre obligatoire pour tous les fans de Black Metal suédois, et en particulier de Dissection. A l'heure actuelle, Naglfar a ressorti un album, Pariah (prochainement chroniqué, promis!) et le génialissime Jon Nodtveidt est sorti de taule: préparez vous à subir l'assaut de deux des plus grands groupes de black que la terre ait porté !!

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