Harvest

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16/20
Nom du groupe Naglfar
Nom de l'album Harvest
Type Album
Date de parution 23 Fevrier 2007
Labels Century Media
Style MusicalBlack Mélodique
Membres possèdant cet album206

Tracklist

1.
 Into the Black
 04:33
2.
 Breathe Through Me
 03:17
3.
 The Mirrors of My Soul
 04:58
4.
 Odium Generis Humani
 05:08
5.
 The Darkest Road
 04:12
6.
 Way of the Rope
 05:57
7.
 Plutonium Reveries
 05:00
8.
 Feeding Moloch
 05:12
9.
 Harvest
 07:10

Durée totale : 45:27

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Naglfar


Commentaire @ Nattskog

14 Avril 2007
On ne présente plus les groupes tels que Naglfar. En effet, ils font partie des dinosaures du Black. J’entends par là que la plupart de nos membres n’étaient même pas encore conçus que le groupe était déjà formé. Avec seulement 5 albums à leur actif (« Harvest » étant le 5ème), le groupe semble privilégier la qualité à la quantité. Bonne chose…

Ceux qui connaissent le style des précédents opus seront sans doute un peu surpris par « Harvest ». Bon ne me faites pas dire que c’est une révolution (au sens céleste du terme) dans leur musique… « Harvest » reste un album de Black mélodique (ou Black/Death pour certains et inversement pour d’autres). En gros, tout repose sur le jeu de la lead guitar. Le reste des instruments ne sert que de hors d’œuvre, même si la qualité est de mise.
Comme sa qualification l’indique, le Black mélodique, c’est basé sur des mélodies. Pourquoi est ce que je rappelle ça ? Tout simplement parce que cela justifie tous les adjectifs comme « épique », « planant », etc. Pour ceux qui aiment une musique aux émotions faciles, c’est parfait. Il ne faut pas prendre cela pour une critique négative. Ce que je veux dire par là, c’est que chez Naglfar comme chez Dissection (entre autres), tout est servi sur un plateau d’argent. La qualité de la musique met en valeur les sentiments et les émotions que le groupe veut transmettre et l’auditeur n’a rien d’autre à faire que de recevoir cela (ensuite, il est réceptif ou non).
Personnellement, je n’aime pas trop qu’on me dise quoi penser. Cet album n’est donc pas pour moi, malgré sa très grande qualité musicale. En revanche, les amateurs de mélodies apprécieront très certainement ce disque à sa juste valeur. La production excellente met bien en avant l’aspect mélodique, et je reconnais qu’on ne s’ennuie pas un seul instant à l’écoute de l’album. C’est plus une question de feeling.
A vous les studios…

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Commentaire @ widomar

10 Janvier 2011

Une récolte riche en frissons...

Nous voilà face à Naglfar, un des nombreux groupes phare du black métal. Connu pour ses albums cultes, "Vittra" et "Sheol", où Jens Rydén (Thyrfing, Ancient Wisdom) emmenait d'une main de maître le chant et l'aide aux compositions. Le groupe a pris une tournure différente aujourd'hui avec, aux commandes vocales, Kristoffer Olivius, ex chanteur du groupe Setherial.
Il s'agit ici du deuxième album enregistré avec ce nouveau chanteur (le précédent étant Pariah).
Le groupe a eu beau changer légèrement le line-up, la musique n'en a que peu souffert malgré tout. Toujours un style musical bien à eux, reconnaissable facilement, ce qui fait son principal atout et sa force majeure. Évidemment, la production est elle aussi plus propre et nous nous retrouvons moins submergés et envahis par l'effet "Underground" et "sale" que sur les premiers albums (on aime, ou pas...).

Naglfar s'impose comme un des leaders de la scène avec des caractéristiques uniques, des sons très propres, une palette de compositions artistiques excellente, une maîtrise sublime des mélodies, des raccords musicaux quasi parfaits et une mise en valeur indéniable.

Attaquons nous dans un premier temps sur l'aspect visuel de l'album. Je décrirai mes impressions sur l'édition Digipack "deluxe" possédant en plus un DVD.
Harvest, signifiant récolte en anglais, nous plonge en immersion à la vue de la pochette. Un squelette, enveloppé tel un cocon, un champ de crâne humain embaumé d'une brume mystérieuse, rien à dire la pochette est belle ! En ouvrant la première partie du coffret, sur la gauche, une branche d'arbre, avec, à la place de petits bourgeons, ces mêmes crânes humains ornant ces minuscules branches. Même chose pour les étapes suivantes, toujours des crânes des crânes et encore des crânes... hum...
Au niveau du livret, quelque chose de beaucoup plus sage. Contenant les photos portraits du groupe et les lyrics, rien de bien intéressant à part ça.
A l'arrière du boitier, la tracklist comprenant les pistes CD et Bonus DVD. Bref, on s'y attendait en même temps...

Et voilà, maintenant que vous vous êtes bien endormis sur cette facette visuelle, nous allons nous rapprocher de ce que vous voulez, la... ? Musique (et oui...)
On commence par une petite intro de quelques secondes, relativement black, oppressant, avant de se retrouver face à une déferlante de guitares furieuses, un blast et... ce chant, caractéristique et merveilleux ! Kristoffer possède un coffre vocal impressionnant et gère son souffle de manière irréprochable. Des variations de tonalités à n'en plus finir, pile poil en accord avec la musique, et il est clair que cet homme est talentueux !
Autant dire tout de suite, que l'album Harvest n'est pas là pour vous reposer, mais pour vous faire transpirer. Il est évident que d'autres groupes proposent des musiques bien plus violentes, mais en partant dans cette optique, on trouve toujours plus brutal... Bref ce n'est pas du Christophe Maé ni du Mozart... Mais presque !
Du Mozart pour l'épatante qualité musicale. Ce ne sont pas simplement 2 guitares enregistrées en stéréo, une basse et du chant. Il y a une grande recherche, un mélange subtil d'ambiances assemblées, quelques solos et break très intrigants, parfois reposant (Odium Generis Humani), et une précision à pleurer. Naglfar recherche le frisson moderne à travers leurs instruments, leur technique et leurs effets plus classique / rétro. C'est pari gagné.
Nul doute que certains d'entre vous n'accrocherons pas, ou tout simplement n'apprécierons que peu leur musique, mais force est d'admettre qu’ils ne se sont pas juste contenté de fabriquer et composer un CD comme beaucoup trop d'artistes de leur niveau. Le travail est là et est amplement mérité !

Pour résumer la chose simplement, nous nous trouvons devant un grand cru, une récolte digne de ce nom, et c'est un plaisir que d'écouter cet opus du début à la fin.
Espérons que le prochain ne soit rien de plus qu'un millésime historique !

3 Commentaires

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Kysaduras - 10 Janvier 2011: Phare ne s'écrit pas comme le gâteau. "Mélange subtil" sans "e"; "Trop d'artistes", "Pour résumer". Faut faire un peu plus attention aux fautes, je sais je suis chiant et tout, mais c'est quand même mieux une chronique sans faute d'orthographe; et elle n'en est que meilleure.



J'ai pas compris l'allusion à maé, en gros Naglfar ça ressemble à du maé en moins bien? x)
widomar - 11 Janvier 2011: je faisais une allusion bizare par rapport à Mozart... musicalement parlant hein ;)
Et les fautes d'orthographes ne sont pas passées au détecteur de Word lol. Merci pour la correction et désolé ;)
Bolverkrheathenlord - 17 Janvier 2012: Pas emballé par ce skeud... Le Pariah est bon, efficace, mais je trouve ce "Harvest" plat, limite fâde.
Sinon super chronique quand même.
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