Shadows in the Deep

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16/20
Nom du groupe Unleashed (SWE)
Nom de l'album Shadows in the Deep
Type Album
Date de parution 01 Mai 1992
Labels Century Media
Enregistré à Woodhouse Studios
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album225

Tracklist

1.
 The Final Silence
 02:55
2.
 The Immortals
 04:23
3.
 A Life Beyond
 04:49
4.
 Shadows in the Deep
 05:02
5.
 Countess Bathory (Venom Cover)
 04:02
6.
 Never Ending Hate
 02:33
7.
 Onward into Countless Battles
 04:15
8.
 Crush the Skull
 03:36
9.
 Bloodbath
 04:09
10.
 Land of Ice
 04:32

Durée totale : 40:16

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Unleashed (SWE)


Chronique @ Fabien

30 Novembre 2007
Après un culte Where No Life Dwells paru en mai 1991, album ayant définitivement imposé le deathmetal suédois à l’échelle internationale aux côtés des Left Hand Path, Dark Recollections, Into the Grave et Like an Ever Flowing Stream (Entombed, Carnage, Grave, Dismember), Unleashed reinvestit les Woodhouse Studios berlinois de Waldemar Sorychta (ancien guitariste de Despair) pour les sessions de son second album, tout en bénéficiant du soutien inconditionnel de son label Century Media. Shadows in the Deep suit son prédécesseur quasiment d’un an jour pour jour, paraissant à la même période que l’impitoyable You’ll Never See de son compatriote Grave.

Une fois encore, le travail de Waldemar Sorychta impressionne. L’ingénieur du son capte idéalement les contours si particuliers d’Unleashed, dotant les guitares de Fredrik et Tomas d’un grain particulièrement massif et équilibrant impeccablement le tout grâce à un mixage remarquable.

Si Unleashed commence à exploiter plus précisément sa fibre pour la mythologie nordique, il ne change en revanche pas sa position musicale d’un iota. Dès le bon The Final Silence, on retrouve ainsi les structures simples et efficaces qui définissent le combo, et un riffing délibérément accrocheur dès les premières écoutes. A ce titre, Shadows in the Deep contient son lot de morceaux directs et entrainants, souvent rythmés par des breaks fracassants, à l’image des nerveux A Life Beyond et Bloodbath, du féroce Neverending Hate, sans compter son titre éponyme tout aussi furieux et les growls de Johnny relativement rageurs.

A l’instar d’Obituary sur son The End Complete paru à quelques semaines d’intervalle, Unleashed montre en revanche rapidement ses limites techniques sur son second album, à l’heure où nombres de formations commencent à évoluer et prendre des risques souvent payants. Si le mordant et qualité du riffing des morceaux précités tirent indéniablement l’ensemble vers le haut, le quatuor masque ainsi difficilement un surplace et un certain manque d’inspiration sur un titre comme The Immortals, tournant laborieusement sur quelques riffs pauvres durant ses cinq minutes, sans compter Countess Bathory, reprise poussive et dispensable de Venom placée en plein cœur de Shadows in the Deep.

De retour avec un album sans surprise, où se côtoient le meilleur et le moins bon, Unleashed remplit ainsi honnêtement son contrat, proposant un deathmetal direct et percutant, qui justifie encore la place du groupe parmi les poids lourds du deathmetal suédois, bien que la puissance et la furie de l'invincible Where No Life Dwells s’éloignent doucement désormais. Simple et conventionnel, Shadows in the Deep trahit ainsi l’immobilisme du groupe, qui rivalise en plus difficilement avec nombre de leaders tels que Death, Morbid Angel ou Pestilence, mais aussi avec de nouveaux arrivants tels qu’Immolation ou Suffocation tout aussi impitoyables.

Fabien.

10 Commentaires

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Eaque - 08 Novembre 2012: Cette cover est la réedition ! Pour la musique en elle même, je suis archi d'accord avec Fab sur des titres comme the Immortals basique à souhait (il ne faut pas éxagerer non plus, il faut un minimum de musicalité). A Life Beyon & Shadows In the Deep sont excellentes mais la très rythmée et groovy "Onward into coultless battles" aurait mérité d'être cité, car ce genre de morceaux tout comme Into Glory Ride, Before Cretion Of Time ou en Acroos the Open see est vraiment devenu une marque de fabrique chez Unleashed. On y a droit a chaque album, plus ou moins bonne selon mais toujours agréable pour le tempi...
Fabien - 09 Novembre 2012: J'ai intégré la pochette de l'édition d'origine pour éviter un ulcère à Eaque. Le logo de Shadows in the Deep était effectivement doré mais n’était pas très lisible, d’où son remplacement ultérieur en blanc. Par exemple, Clandestine (Entombed) a vu lui aussi son logo changer ultérieurement du noir au jaune, tandis que celui de Penetralia (Hypocrisy) est passé du rose au blanc, pour ces mêmes raisons. Fabien.
Fabien - 09 Novembre 2012: Pour ma part, j’ai vu Unleashed pour la première fois fin 1993 il me semble, lors d’une tournée Century Media qui regroupait dans l’ordre Mercyless, Samael, Tiamat, Unleashed & Morgoth. C’était une sacrée affiche ce soir là, une réunion à ne pas rater à cette époque. Fabien.
Goneo - 19 Novembre 2020:

Ce 2e album est une suite tout à fait correcte, même si il ne m'a jamais tout a fait emballé, faute peut être à une prod un peu trop étouffé, comme la batterie qui fait des "poc poc", manque un peu de vie je pense sur le son.
Je posséde la version cassette sans cette reprise inutile de venom au milieu de l'album.
Je dois avouer que avant de le posseder physiquement, je l'ai pas mal écouté sur le net et donc avec cette reprise qui pour moi noirci le tableau.
Du coup sans cette reprise, l'album se porte mieux
L'album est bon, un 14/20 me parait amplement justifié.

Super chro.

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