Retrouvant un deathmetal rageur et inspiré depuis les bons
Midvinterblot et
Hammer Battalion,
Unleashed a progressivement reconquis ses fans autrefois perdus durant un milieu discographique d’une technique et d’une qualité contestables. Porté par un accueil enthousiaste, fort d’un line up inchangé depuis 1995, et bénéficiant désormais d’un soutien solide de la part de son nouveau label Nuclearblast Records, ce pionnier du deathmetal suédois enchaine en ce mois de mars 2010 son dixième album en un peu plus de vingt ans de carrière.
Une nouvelle fois capturé à Stockholm au
Chrome Studio de Fredrik Folkare, le bien nommé
As Yggdrasil Trembles s’inscrit dans la lignée des ses deux prédécesseurs.
Unleashed retrouve ce deathmetal direct et spontané, majoritairement basé sur des structures en couplet–refrain-break, qui pourraient certes paraître datées, mais conviennent idéalement au groupe et à l’impact frontal choisi par ses interprètes, tels les bons Courage Today,
So It Begins ou le poignant titre éponyme de ce nouvel album.
A l’image de son titre et de son illustration montrant l’arbre monde de la mythologie nordique en peine,
As Yggdrasil Trembles se veut toutefois plus sombre que ces prédécesseurs. Le ton est souvent grave, à l’image des introductions placées lors des débuts de This Time We
Fight et
Master of the
Ancient Art, ou encore du riffing et des soli intenses de Wir Kapitulieren Niemals et Chief Einherjar.
Unleashed retrouve en revanche rapidement ses rythmiques et refrains habituels, sur la batterie entrainante d’Anders, les guitares tranchantes de Tomas & Fredrik, et le guttural rageur de Johnny.
Laissant de côté le ton guilleret et parfois agaçant symbolisé par l’hymne Death
Metal Victory de son cinquième album,
Unleashed renoue ainsi en partie avec un deathmetal sombre, proche de sa première oeuvre. Sans toutefois innover de manière significative, il reprend plus ou moins là où il s’était arrêté deux ans auparavant sur le bon
Hammer Battalion, la force du riff du fameux prédécesseur quelque peu en retrait cette fois-ci, au profit d'une mise en place soignée des atmosphères.
Ainsi, sans révolution, le quatuor emmené par l'infatigable Johnny Hedlund revient en cette année 2010 avec un dixième album convaincant, montrant encore une vraie force après une si longue carrière. Exploitant habilement la fibre de la mythologie nordique,
Unleashed montre combien sa place est loin d’être usurpée à ce jour, à l’heure où les formations suédoises de revival old school deathmetal de qualité variable se multiplient à une vitesse inquiétante.
Fabien.
Album superbe et une ambiance froide glaciale à souhait Unleashed c'est les boss du death suédois point barre
Toujours de qualité, avec toujours les mêmes défauts si on peut dire. Je continus ma progression dansl'écoute de leur discographie. (ma ré écoute)
Les qualités : On les connais, Unleashed posséde une superbe maitrise de son art, capable de sortirune multitude de riffs mémorable comme :
La mélodie de "As Yggdrasil Trembles" sur le chorus.
La petite intro acoustique et ce riff groovy sur "This Time We Fight"
Ce riff glacial accompagné de ce tempo blasté sur "Chief Einherjar"
Difficile de ne pas taper du pied sur e riff de "Far Beyond Hell" et le refrain un peu black metal fort bienvenu.
Les défauts : Toujours la même colonne vertebral (couplet refrain solo refrain), il le maitrise à la perfection, ce n'est pas vraiment dérengeant, mais cela apporte de la redondance inutile. Un peu plus de folie, et il en faudrait pas beaucoup avec Unleashed vus le terrier où ils se sont enterré. Du coup on a des sensations de similitude de temps à autre, entre certains refrains par exemple (As Yggdrasil Trembles et This Time We Fight).
On pourrait leur reprocher de ne pas prendre plus de risque, de ne pas explorer assez certain recoin du death metal, mais on sait ce que cela a donné. De la merde ! (Pas exactement mais à par quelques morceaux, c'est très moyen) écouté Hell's unleashed et Warrior, leur 2 plus mauvais albums.
Donc du coup vaut mieux qu'il reste dans ce qu'ils savent faire, tout en éspérant qu'ils puissent y apporté un peu plus de profondeur.
Après un album un peu plus sombre , celui-ci ce veut un peu plus glacial. Globalement réussis, sans transcendé le bordel non plus. Mais malgré tout j'aime bien, cela s'écoute facilement, ya pas de mauvais morceaux. Difficile de ne pas ce répéter pour parler de ce groupe.
Merci pour la chro. 14/20
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