UNLEASHED… Encore un groupe que j’ai découvert avec la terrifiante compilation «
Master Of
Brutality » au début des années 90. «
Where No Life Dwells » fait partie de ces albums que j’écoute avec la même jouissance qu’il y a 15 ans, époque où je faisais péter un câble à ma mère en écoutant à fond mes k7 de NAPALM DEATH, PESTILENCE ou MASSACRA…
En fait, si je regarde bien, les choses n’ont pas tellement changé, sauf que ce n’est plus ma môman que j’emmerde aujourd’hui mais ma tendre moitié qui n’en a rien à carrer du métal. Et oui, elle n’a pas conscience de ce qui est vraiment bon dans la vie, mais bon, faut l’excuser, c’est une femme… Euh…hum, faîtes pas gaffe à ce que je viens de dire. Eh, psssst, vous lui répéterez pas, hein ?
Bon, je retourne à mes moutons. Avec ce premier album sorti en 1991, UNLEASHED fait tomber les têtes et se hisse directement aux côtés des très grands noms du death métal suédois que sont par exemple ENTOMBED ou DISMEMBER qui ont eux aussi sorti de grands, très grands premiers albums. Le death de UNLEASHED n’est pas d’une brutalité hors norme, le groupe ne cherche pas à battre des records de vitesse et de technique mais construit plutôt ses titres de façon assez basique. Les riffs sont eux aussi relativement simples avec un esprit thrash souvent présent. Riffs simples, oui, mais tellement efficaces et accrocheurs ! UNLEASHED alterne parties doomesques, mid-tempos et accélérations hystériques en nous baladant dans des contrées aussi glaciales que la pochette. Le son rugueux et les vocaux décharnés de Johnny (mais non, pas Halliday…) y sont pour beaucoup. Il se dégage de cet album une atmosphère aussi haineuse que oppressante (rrhhâââ…, le break de «
And The Laughter Has Died »). Par ailleurs, j’adore le style du batteur qui ne fait parler la double qu’aux moments opportuns et ne surcharge pas son jeu pour remplir les compos. Idem pour les solos qui, s’ils sont peu nombreux, sont courts et vont droit au but. L’efficacité avant tout quoi !
Pour ma part, cet album compte tout de même deux de mes morceaux death métal préférés : « Into The
Glory Ride » et surtout le colossal «
Dead Forever ». Ce morceau, qui s’ouvre sur un petit acoustique, renferme des riffs mid-tempos d’une consistance et d’une intensité assez incroyable. Un des grands talents du groupe est d’ailleurs de ne jamais trop faire tourner ses riffs, même quand ceux-ci sont exceptionnels, ce qui a l’avantage de ne jamais les rendre lassants. Toutes les chansons ont d’ailleurs une durée assez courte, entre trois et quatre minutes, seul le dernier titre, « Where
Life Ends », atteint les cinq minutes.
A mon goût, aucunes des réalisations suivantes de UNLEASHED n’atteindra le niveau de ce premier opus, bestial, chargé de spontanéité et empli d’une violence primaire.
«
Where No Life Dwells » est un classique de chez classique, un monument du death métal qu’il vous faut absolument posséder. Je compte sur l’encyclopédie métallique vivante Fabien, l’archéologue du death, pour compléter ma chronique avec ses détails croustillants et autres précisions méticuleuses…
Pour le 2 ème en vrac : Deicide, Sarcofago, Asphyx, Monstrosity, Suffocation, Bolt Thrower, Brutal Truth, Cadaver, Paradise Lost (!!), Tiamat (!!), ou encore Napalm Death, Dismember & Cannibal Corpse seuls rescapés du premier volet...voilà grosso modo. Et n'oublions pas les 2 superbes jackettes qui les accompagnent (la 1ère devant quand même!).
17/20
Ho p***** la baff que j'me suis mangé.
Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire