Odalheim

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16/20
Nom du groupe Unleashed (SWE)
Nom de l'album Odalheim
Type Album
Date de parution 20 Avril 2012
Labels Nuclear Blast
Enregistré à Chrome Studios
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album158

Tracklist

1.
 Fimbulwinter
 04:11
2.
 Odalheim
 04:29
3.
 White Christ
 03:12
4.
 The Hour of Defeat
 03:08
5.
 Gathering the Battalions
 03:06
6.
 Vinland
 03:58
7.
 Rise of the Maya Warriors
 02:40
8.
 By Celtic and British Shores
 03:49
9.
 The Soil of Our Fathers
 04:55
10.
 Germania
 03:33
11.
 The Great Battle of Odalheim
 05:51

Durée totale : 42:52

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Unleashed (SWE)


Chronique @ BEERGRINDER

16 Mai 2012

Unleashed a su rendre sa musique plus sombre et brutale

Avant le milieu des 90’s, Unleashed a connu rapidement les mêmes mésaventures que ses compatriotes de Dismember et Grave : ne pas réussir à maintenir le niveau après un premier album grandiose. L’inspiration et la force du combo de Johnny Hedlund vont alors s’étioler lentement d’un disque à l’autre, jusqu’à atteindre le néant avec le pitoyable Hell’s Unleashed, pseudo Death Metal mollasson, fruit de musiciens hors du coup ayant perdu la foi.
Mais depuis Sworn Allegiance, le quatuor a largement redressé la barre, proposant des disques oscillant entre le moyen (As Yggdrasil Trembles), le bon (Midvinterblot), voire l’excellent (Hammer Battalion).

Après dix albums studio, personne n’attendait la révolution sur cette onzième offrande Odalheim (2012), et pourtant… Rassurez vous les suédois n’ont pas invité une jolie (mais incompétente) chanteuse d’un groupe Gothic Metal sucré à pousser la chansonnette, pas non plus de mélodie à l’ail ou de Deathcorisation intempestive. Au contraire Unleashed a su rendre sa musique plus sombre et brutale, avec principalement deux éléments nouveaux : une batterie plus énervée qu’à l’accoutumée et une inspiration presque Black Metal qu’on ne lui connaissait pas, du moins pas aussi poussée.
Fimbulwinter ne s’encombre d’ailleurs pas d’intro et déboule sur un riff Death / Black accompagné d’un blast beat de Anders (pourtant habituellement peu enclin à l’exercice) qui n’a rien à envier à Mike Smith, comme quoi étonnamment, même une bande de vieux grognards old-school et conservateurs peut innover. Sur l’éponyme qui suit, Unleashed rivalise carrément avec Necrophobic ou A Canorous Quintet sur le terrain d’un Death / Black épidermique et mélodique à la suédoise.

En revanche niveau artwork c’est le statut quo, on retrouve ce paysage noir et blanc et le chêne du disque précédent, la pochette de Odalheim semble même en être la continuité.
Parallèlement à une évolution indéniable, le groupe parvient à conserver son identité, notamment au travers du chant caractéristique de Johnny, White Christ et Hour of Defeat sont d’ailleurs plus représentatives du Unleashed d’antan, soit un Death mid tempo assez couillu. Parmi les morceaux marquants figurent notamment Rise of the Maya Warriors avec son riffing puissant rappelant l’album Hammer Battalion, ainsi que des soli remarquables. La pièce finale The Great Battle of Odalheim parachève l’album avec une ambiance épique qui sonne la fin de la guerre.
On notera également un sympathique clin d’œil à Winston Churchill dans By Celtic and British Shores, sur lequel est repris une partie de son fameux discours de 1940, déjà popularisé dans la communauté Metal par le titre Aces High de Iron Maiden.

Avec les excellents Deathhammer (Asphyx) et Torture (Cannibal Corpse), les grands anciens du Death Metal se portent toujours bien en 2012, Unleashed se joint à la fête, proposant un Odalheim d’une qualité remarquable, aussi fort que Hammer Battalion, les quelques innovations en plus.
Déjouant tous les pronostics, le quatuor suédois se renouvelle et ses musiciens inspirés proposent un Death Metal authentique et classieux qui enterre la plupart des jeunes groupes qui ne savent que singer leurs ancêtres sans réelle identité.

Les jeunes cancres au fond de la classe qui continuent de dénigrer les sorties Nuclear Blast feraient bien d’apprendre leurs leçons.

BG

30 Commentaires

31 J'aime

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Renaud62 - 06 Avril 2013: j'ai préféré as yggdrasil trembles.. bien qu'odalheim soit un bel album ;)
En réalité ce qui m'a le plus dérangé c'est ces nombreuses intros acoustiques qui cassent le rythme de l'album
tormentor - 19 Janvier 2015: Moi je trouve cet album un peu fade, batterie linéaire style blackmetal et moi ça me saoule à force, je préfère les albums précédents et surtout les premiers, ce dernier est bon mais c'en est un qui va passer que quelque fois dans la platine... En tout cas les solis j'aime beaucoup et le chant reste à peu près le mème donc ça va. Donc un peu déçu mais il s'écoute bien quand mème mais que de temps en temps
LeMoustre - 29 Octobre 2018:

Rempli de tubes, Unleashed fait ici la part belle aux refrains accrocheurs et aux hymnes guerriers, parfaitement raccord avec l'histoire contée. Pas si éloigné parfois d'un Amon Amarth des débuts (facile de dire qui s'est inspiré de qui), le groupe Suédois trace sa route imperturbablement au gré de compositions simples mais aussi inspirées que possible. Pas de morceau faible et un album qui vise les 15/16. personnellement, je trouve les interludes acoustiques complètement à propos et toujours bien insérés dans le style général. Mention au texte résumant l'histoire d'Odalheim contée dans l'album insérée à la fin du livret.

Goneo - 06 Mars 2021:

Ils continu sur le chemin pris sur Hammer battalion, à savoir ce côté noir et froid rappelant le black metal. Un effort est encore fait sur l'ambiance, avec ces petites intros acoustiques, et certains passages comme sur Gathering The Battalions à 1.30min.
Sur "By Celtic and British Shores", j'aime ce riff à 2.10min qui arrive sans crier gare.
Un bon album en gros. Par contre les parties chants...., ça reste très classique voir très bateau, on reste souvent sur le même type de flow sur toutes les compos, avec la même façon d'hurler le titre de la chanson pour le refrain. Même si c'est effecace, ils ont déjà bien utilisé le filon depuis le temps.
Cela entraine une forme répétitivité. Du coup je reste sur mon 14/20.

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