Darkthrone surprend. Ils ne nous l’avaient pas dit, mais en préparant «
Sardonic Wrath », ce jeune groupe s’est bien démarqué de ce qu’il faisait auparavant. Solos de guitares hallucinants, batterie technique à faire fuire
Hellhammer lui-même, chant très tourmenté...
Darkthrone renouvelle le genre !
Bon. Ceux qui connaissent un minimum
Darkthrone auront compris qu’il faut lire le premier paragraphe par antiphrase.
Darkthrone reste
Darkthrone, et bien que cet album bénéficie d’une production meilleure que «
Hate Them », les contenu ne change presque pas. C’est toujours bon, très bon même, sombre, haineux et malsain, mais on ne peut pas dire que le genre est relancé par nos compères.
Les mêmes guitares lancinantes, les mêmes rythmes carrés et inflexibles, les mêmes images malsaines de leur vision de l’inutilité de l’humanité.
Darkthrone n’a pas besoin d’innover pour être bon et efficace. Avec la même recette, ils nous raclent les tympans depuis 18 ans, et ça marche toujours ! Si ce n’est pas une preuve de génie, je ne sais pas ce que c’est...
Pour conclure cette mini-chronique, je dirai qu’on ne se trouve pas face à un groupe qui s’essouffle par son manque de créativité, mais devant un style qui existe depuis plus de 20 ans et qui se disperse dans plusieurs sous-styles.
Darkthrone a su rester le plus true possible jusque là... on ne va pas leur demander de changer. D’autres sont là pour explorer de nouvelles possibilités.
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