Rise of the Dragon Empire

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15/20
Nom du groupe Bloodbound
Nom de l'album Rise of the Dragon Empire
Type Album
Date de parution 22 Mars 2019
Labels AFM Records
Style MusicalHeavy Metal
Membres possèdant cet album32

Tracklist

CD
1.
 Rise of the Dragon Empire
 04:36
2.
 Slayer of Kings
 05:03
3.
 Skyriders and Stormbringers
 03:51
4.
 Magical Eye
 03:50
5.
 Blackwater Bay
 03:56
6.
 Giants of Heaven
 04:05
7.
 The Warlock's Trail
 03:55
8.
 A Blessing in Sorcery
 03:51
9.
 Breaking the Beast
 04:12
10.
 Balerion
 04:41
11.
 Reign of Fire
 03:49

Bonus
12.
 Battle in the Sky (Live)
 04:20
13.
 In the Name of Metal (Live)
 04:35
14.
 Moria (Live)
 05:49

Durée totale : 01:00:33



DVD live at Bang Your Head 2017 (Limited Edition)
1.
 Bloodtale
 
2.
 Battle in the Sky
 
3.
 Stand and Fight
 
4.
 In the Name of Metal
 
5.
 Stormborn
 
6.
 When All Lights Fail
 
7.
 Moria
 
8.
 Silver Wings
 
9.
 Dragon are Forever
 
10.
 Nosferatu
 
11.
 Made of Steel
 

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Bloodbound


Chronique @ dark_omens

31 Mars 2019

Un aveu d'impuissance désolant...

En cette fatidique année 2005, les Suédois de Bloodbound firent leur premier pas fort d’un album, Nosferatu, plutôt convaincant. Ce disque défendait les couleurs d’un Heavy Metal Mélodique empruntant ses grandes lignes aux Iron Maiden, Helloween et autres Judas Priest. Puis en vint un second, Book of the Dead, en 2007, qui, bien qu’un peu plus mélodique, poursuivait sur cette voie sur laquelle, sans toutefois exceller, le groupe parvenait à exprimer, tout de même, quelques traits de caractères propres surtout liés, soyons francs, à des individualités fortes (Urban Breed, Michael Bormann…). Sur un troisième, selon moi, tout aussi réussi, sinon plus, Tabula Rasa en 2009, sans dénaturer totalement son expression, il lui donnait une teinte différente (Brainstorm, Pyramaze…). Puis, mû par une volonté, qu’à mon sens elle aurait mieux fait d’ignorer, la formation décida, petit à petit, d’abandonner ses inspirations les plus Heavy Metal pour, finalement, s’adonner à un Power Metal dans lequel il n’est pas difficile de trouver ces stigmates empruntés à d’autres (Sabaton, Edguy, Stratovarius…). Un art qu’elle voulut, évidemment, dévolu aux poncifs les plus ressassés du genre.

Aujourd’hui, en cette année 2019, avec la nouvelle mouture son travail, Rise of the Dragon Empire, Tomas Olsson et ses acolytes nous offrent l’expression la plus fidèle qui soit aux modèles déjà énoncés en fin de paragraphe précédent. A ce mimétisme parfois confondant (pour exemple Skyriders and Stormbringers et Magical Eyes, deux titres que l’on jurerait avoir déjà entendu sur les travaux de Tobias Sammet et de ses comparses), il ajoute un penchant embarrassant pour la mélodie guillerette et naïve du plus mauvais gout (Blackwater Day, The Warlock’s Trail, A Blessing in Sorcery…).

Quelques morceaux, ceux là même qui parviennent un peu à s’extraire de cette musicalité si allègre et convenue, viennent heureusement rendre un peu de tenue à un album qui en manque cruellement (Rise of the Dragon Empire, Slayer of Kings, Giants of Heaven, Balerion, la ballade folklorique Reign of Fire). Autant de morceaux qui, répétons-le une fois encore, ne sont pas exempts des défauts déjà énoncés mais qui arrivent à s’en éloigner suffisamment pour atténuer un peu la gêne qui nous étreins en chaque instant d’un disque assez pénible, pour ne pas dire pire.

Evidemment puisqu’il était dit que le groupe ne nous épargnerait aucune infamie, la pochette de ce manifeste, que l’on doit à Tom Thiel (auteur d’artworks essentiellement pour Amon Amarth et Brainstorm), nous donne à voir le combat épique entre un dragon cracheur de flammes et un chevalier qui tente de survivre derrière son bouclier. Un guerrier que l’on suppose être le dernier rempart d’une humanité aculée. Arrivé là de ma démonstration, est-il vraiment nécessaire que je développe sur le coté éminemment éculé et académique de cette représentation ? Non ? Nous sommes bien d’accord.

Rise of the Dragon Empire, 8ième offrandes des Suédois de Bloodbound est donc un œuvre assez consternante. Pour sa grande majorité, emplie de pistes à l’académisme affligeant et à la musicalité souvent candide, elle sonne comme l’aveu d’impuissance d’un Power Metal Européens peinant à se renouveler. Un disque navrant qui nous alerte aussi sur l’état d’esprit et les exigences de la plupart de mes camarades chroniqueurs qui le considère comme une réussite pleine et entière. Même si je suis ravi pour eux, et même si je pense que c’est leur droit le plus stricte d’encenser un plaidoyer aussi désolant, il est clair que, personnellement, j’ai d’autres ambitions pour un style qui nous aura tant donné autrefois et qui, aujourd’hui, semble à la dérive.

11 Commentaires

6 J'aime

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dark_omens - 04 Mai 2019:

Ca n'a rien de bizarre. Je trouve ça même plutôt sain que l'on ne soit pas tous du même avis.

Dark_Gargoyle - 05 Mai 2019:

Entièrement d'accord avec toi sinon plus de débat possible. Je lis souvent tes chroniques et je suis assez d'accord avec toi dans l'ensemble mais là je te trouve particulièrement sévère avec cet album. Même pas la moyenne... Je viens de le réecouter et je le trouve toujours aussi bon. Mais je respecte ton opinion.

Tu attends peut-être trop de ce groupe ou c'est moi qui suis trop "bon" public... à voir...

dark_omens - 05 Mai 2019:

Il n'y a aucun doute sur le fait que je sois devenu d'une éxigence assez redoutable concernant un genre dont j'ai arpenté de nombreuses fois les allées. Je me doute que ça ne peut pas être le cas de tout le monde (et tant mieux d'ailleurs). J'en viens d'ailleurs à me demander s'il ne faudrait pas que je m'abstienne de chroniquer ce genre qui n'est peut-être plus du tout pour moi. Encore que ce ne soit pas sûr puisque certains disques (les derniers Iron Fire et Tanagra par exemple) arrivent encore à me procurer de belles surprises.

Dark_Gargoyle - 05 Mai 2019:

Non je ne pense pas que tu dois t'abstenir de chroniquer ce genre car tout les points de vue sont les bienvenus... S'il n'y avait que des chroniques positives celà n'aurait plus aucun sens. Le mieux serait d'avoir pour chaque album une chronique positive et une chronique disons plus négative histoire que chacun puisse faire son choix... Et disons comme toi j'arpente toujours ces allées à la recherche du graal...

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