Riot Live

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16/20
Nom du groupe Riot
Nom de l'album Riot Live
Type Live
Date de parution 1989
Labels CBS Records
Style MusicalHeavy Speed
Membres possèdant cet album39

Tracklist

1. Intro
2. Angel
3. Do It Up
4. Road Racin'
5. White Rock
6. Warrior
7. Narita
8. Tokyo Rose
9. Overdrive
10. Rock City
11. Back on the Non Stop
12. Kick Down the Wall
13. Train Kept a Rollin'
14. Road Racin'

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Riot


Chronique @ dark_omens

17 Septembre 2014

Difficile de passer sous silence les défauts de cet album...

En cette année 1989, après un remarquable ThunderSteel, les New-Yorkais de Riot nous proposaient de découvrir leur tout premier album Live sobrement intitulé Riot Live.

Outre le fait d'être, elle aussi, d'une simplicité assez déconcertante (bien que cette pochette dépouillée ne soit pas des plus désastreuse eu égard à certaines autres que nous infligea cette formation), l'artwork de ce manifeste recèle déjà quelques révélations assez fracassantes. Il nous apprend que l'œuvre est la retranscription de concerts avec Guy Speranza au chant. Datant de 1980 ces spectacles ont eu lieu en Angleterre (pour une partie, au Monsters Of Rocks du 16 Aout 1980 de Castle Donnigton auquel participèrent, entre autres, Rainbow, Judas Priest et Scorpions. Et, pour une autre partie, à l'Hammersmith Odeon durant la même année, pour être tout à fait précis). Le tout retranscrit en une sorte de mosaïque qu'aujourd'hui on désigne sous le terme hideux de Best Of Live.

Malgré l'aspect morcelé que pourrait prendre un tel patchwork, étonnamment, pourtant, l'œuvre s'affirme comme un tout résolument homogène qui ne laisse apparaître aucune démarcation entre les différents endroits où elle fut captée. Le son y est, en effet, suffisamment mauvais en tout point pour dissimuler l'ensemble de ces délimitations. Parler de "mauvais son" n'a rien d'excessivement excessif tant il vous faudra, parfois, tendre l'oreille pour déceler certaines sonorités de guitares étouffés, de chant ou de batterie. Le summum de cette tragédie étant quand même le traitement réservé à ce formidable chanteur dont la voix est parfois, pour ne pas dire tout le temps nimbé d'une reverb atroce.

Mais entrons plus précisément dans les détails et citons quelques exemples à mêmes d'illustrer cette faillite. Sur Angel, Do it Up ou sur Overdrive certaines des interventions de Mark Reale et de Rick Ventura seront, par instants, difficilement perceptibles alors que sur la seconde version de Road Racin' ce seront davantage celles de Guy Speranza que nous peineront à entendre.

En outre il est quasiment impossible, la plupart du temps, de discerner le moindre son de grosse caisse joué par Sandy Slavin alors, qu'au contraire, chaque note offerte par Kip Lemming et sa basse seront omniprésence.

Entendons-nous bien, il ne s'agit pas ici de critiquer l'aspect quelque peu daté de cette production. Il ne s'agit pas du tout de cela puisque ce traitement suranné serait même plutôt un atout donnant quelques charmes à ce disque. En réalité il s'agit davantage de s'interroger sur la place de certains instruments en un équilibre parfois bancal, brouillon et confus.

L'écoute de ce manifeste s'apparente donc à un véritable parcourt du combattant au travers duquel il faudra se frayer un chemin afin de trouver quelques raisons de se satisfaire. De telle sorte qu'il paraît inutile de poursuivre et d'en souffrir davantage. Ce disque est un de ces rares albums qui fait apprécier le silence à sa juste valeur. C'est dire.

1 Commentaire

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eclectic - 17 Septembre 2014: Même si nous en avons déjà parlé précédemment, je réitère mon commentaire selon lequel le son de cet enregistrement n'est pas aussi mauvais que tu le décris dans cet article. Certes la grosse caisse de Sandy Slavin a été oubliée, mais dans l'ensemble l'énergie est là et le timbre de voix du regretté Guy Speranza est bien mis en valeur. Il faut également souligner que c'est la première participation du groupe aux Monsters of Rock, ceci peut sans doute expliquer l'interprétation parfois "précipitée" de certains titres.
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