Power of the Dragonflame

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17/20
Nom du groupe Rhapsody
Nom de l'album Power of the Dragonflame
Type Album
Date de parution 18 Mars 2002
Enregistré à Gate Studios
Style MusicalPower Symphonique
Membres possèdant cet album187

Tracklist

Re-Issue in 2005 by CD Maximum.
1. In Tenebris 01:28
2. Knightrider of Doom 03:56
3. Power of the Dragonflame 04:27
4. The March of the Swordmaster 05:03
5. When Demons Awake 06:46
6. Agony Is My Name 04:57
7. Lamento Eroico 04:38
8. Steelgods of the Last Apocalypse 05:48
9. The Pride of the Tyrant 04:53
10. Gargoyles, Angels of Darkness 19:03
a/ Angeli di Pietra Mistica
b/ Warlord's Last Challenge
c/ And the Legend Ends
Bonustrack (Limited Edition)
11. Rise from the Sea of Flames
DVD BONUS (DIGIBOOK EDITION)
Emerald Sword Saga - The Video Clips
1. Introduction
2. Rain of a Thousand Flames
3. Epicus Furor / Emerald Sword
4. Wisdom of the Kings
5. Power of the Dragonflame
6. Holy Thunderforce
7. Final Credits
Total playing time 1:00:39

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Rhapsody


Chronique @ edenswordrummer

10 Avril 2014

De l'un des aspects les plus raffinés des Italiens surgissent la puissance et l'agressivité!

Ce qui caractérise Rhapsody (of fire), figure emblématique du power symphonique, est cette inspiration qui, à chaque album, semble exploitée au maximum. Bien sûr, comme tout groupe, célèbre ou méconnu, certaines de leurs sorties sont des pièces maîtresses. Curieusement, les albums désignés comme tels sont ceux montrant la facette la plus agressive du groupe. Citons The Frozen Tears of Angels, qui nous propose un travail puissant et torturé aux arrangements symphoniques moins développés mais parvenant tout de même à ne pas empiéter sur la grandiloquence et Power of the Dragonflames, sans doute la meilleure sortie de Rhapsody en 20 ans. Ce qui est fascinant, dans cet album, bien plus que The Frozen Tears of Angels, c'est que la formation parvient à explorer une nouvelle voie sans s'écarter de sa recette d'origine. En effet, même en montrant un visage plus agressif, ce disque comporte des parties symphoniques partageant avec les instrumentations Metal, un espace sonore de la même envergure. Il parvient même, par un coup de maître, à engendrer cette agressivité à partir de l'un de ses aspects les plus raffinés.

Ainsi, sans décevoir les fans, Power of the Dragonflame convient à ceux qui auraient pu reprocher aux précédents albums un certain manque de puissance. Mieux encore, Rhapsody semble avoir gagné en maturité, cette symbiose Metal et symphonique semblant plus complète que jamais, servant avec style une inspiration qui, dans cet opus, paraît inépuisable.

Mais quelles sont exactement les caractéristiques de cette oeuvre apparaissant comme la preuve certaine d'un gain notable de maturité et attestant d'une apogée créative?

Dès la première piste, "Knightrider Of Doom", Rhapsody étale toute la splendeur de son propos. Les orchestrations se montrent agressives, rendant le riff dynamique et acéré, le refrain est appuyé par des chœurs impériaux que l'on retrouvera sur pratiquement l'intégralité des titres, ainsi que par d'imposants sons de cuivres faisant définitivement taire les détracteurs du groupe qui lui reprochaient un manque de puissance totalement absent sur ce disque.
La suite est toute aussi agréable, le groupe varie ses structures, ses instrumentations, ses tons, ses messages, ses horizons, sans s'écarter de son fil conducteur.

La voix de Fabio s'essaye à différents registres, montant au sommet de la majesté ("Lamento Eroico"), ou devenant agressive et rocailleuse ("March Of Swordmaster"), allant même vers un chant "Death" ("When Demons Awake") où l'on regrettera un certain manque d'expérience en la matière, à contrario de Reign of Terror où le côté "Death" était amplement maîtrisé, mais ne comparons pas des oeuvres de 8 ans d'écart.

Tout comme le chant, les orchestrations font preuve d'une délicieuse variété. Alex démontre sa palette sonore tel un expert, faisant preuve d'une maturité exceptionnelle pour doser ses interventions. Ainsi, cet album est dénué de tout passage trop pompeux ou trop peu grandiloquent.

Il suffit d'ailleurs d'écouter "Agony Is My Name" pour réaliser l'ampleur de l'équilibre créatif que Rhapsody a su trouver. Cette tuerie symphonique s'ouvre sur un riff tranchant alternant avec un orgue pétillant, illustrant à lui seul la structure entière du titre! Ce morceau rapide dans l'ensemble est une succession de changements de tons magnifiquement bien ficelés. Alex semble remonter le temps en sortant de sa palette les bons vieux tons baroques de Legendary Tale, en alternance avec un Metal délicieusement agressif. Les choeurs féminins, ne faisant pas preuve d'une dimension épique sur-dosée comme on peut en retrouver dans d'autres grosses formations, précèdent le refrain en cohésion avec le chant de Fabio : grave et impérial. Puis vient le refrain, fougueux, dynamique, transportant un certain enthousiasme dû à une envolée vocale finale et retombant ensuite dans des schémas plus sombres. Même la partie instrumentale semble obéir à la loi du titre, comme en témoigne ce riff menaçant précédant les mêmes choeurs féminins, auxquels s'ensuit un sublime solo de synthé ! Et Fabio met un point final à ce titre emblématique par un cri "Death" étrangement plus développé que dans "When Demons Awake". L'une des meilleures, si ce n'est la meilleure, composition de Rhapsody (of fire).

En plus de la maturité acquise sur le plan symphonique, guitariste et batteur ne sont pas en reste, nous présentant de magnifiques riffs exécutés avec dextérité, et des solos nets et précis, Turilli impose sa patte, mais ses interventions sont aussi magistrales que mesurées, ne sombrant pas une seule seconde dans la démonstration. "The Pride of the Tyran" en est le parfait exemple, le riff est une merveille, variant au fur et à mesure du morceau mais conservant le même ton. La guitare s'efface au couplet, et se montre plus conventionnelle au refrain (soit dit en passant, ce refrain est, selon moi, le plus mémorable de la scène symphonique). Puis redevient plus présent, exécutant riffs et solos contribuant magnifiquement bien à la mélodie. On est ici en présence d'un guitariste talentueux qui ne fait usage de son haut niveau qu'à des fins esthétiques et non-démonstratives, ça fait plaisir à entendre.
Alex, à la batterie présente un jeu varié, passant de rythmes rapides à d'autres plus Heavy ("March of Swordmaster", aux influences classiques, sans aucun doute). Dans l'ensemble, on est en présence d'un jeu très propre, il est juste dommage que la batterie ne nous fasse jamais part de moments qui lui sont spécifiquement mémorables.

Afin de clore le tour d'horizon de l'album, il est obligatoire d'évoquer "Gargoyles, Angel of Darkness", qui pose un point final à la première saga. Cette pièce de 20 minutes est tellement riche qu'il serait impossible de la décrire. Celle-ci nous guidant à travers tous les horizons déjà explorés par Rhapsody, mais en exclue tout sentiment de "déjà-entendu". L'emploi de majestueux chœurs, sonnant plus intenses, plus puissants que jamais, le passage littéralement épique sur "Warlord's Last Challenge", les solos de Luca mélodiques à souhait, les changements de ton de la voix de Fabio, fil conducteur du morceau, le duo entre Fabio et une voix féminine très exotique. Chaque écoute de cette merveille de composition est une réserve inépuisable. Elle nous offre, selon moi, les meilleurs moments jamais proposés par les transalpins.

On est ici au sommet de l'art de Rhapsody. L'écoute de cet album ne laisse aucun temps mort et chaque seconde apporte sa surprise. Orchestrations et sonorités Metal sont dosées à la perfection afin de laisser éclater l'agressivité dont le groupe était accusé de manquer autrefois.
L'aboutissement de la première saga est aussi la splendide manifestation de la maturité de Rhapsody.

19/20

17 Commentaires

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MightyFireLord - 10 Avril 2014: Oui je m'en souviens ;)

Le dernier je le trouve vraiment fade et plat, il y a quelques moments où a droit à un début de sursaut mais tout le monde ne suit pas. On dirait qu'il n'y a que Lione qui y croit à peu près... Non franchement, je lui préfère même SOEL II et de loin.

Et si on commence à le comparer à ce que fait Turilli de son côté, alors là c'est "jeu set et match" indiscutable pour le père Luca :p
edenswordrummer - 10 Avril 2014: J'attends de voir la suite de ce que propose Alex pour un verdict final :) mais Luca est parfaitement à l'aise pour ses projets solos, c'est son cinquième album perso ;) Alex en est visiblement à un coup d'essai qui a pu décevoir par son "conformisme" pour citer Dark, et son manque d'audace mais pour moi ce n'est pas un échec. Pour turilli j'attends impatiemment la suite il est vrai! :D
dark_omens - 11 Avril 2014: On peut se satisfaire du manque d'audace et du conformisme du dernier Rhapsody. Cependant il est plus dur, selon moi d'excuser la faiblesse de ses guitares fantômatique. J'ai rien contre le Metal Symphonique quand il trouve son équilibre parfait entre Metal et Symphonie. Pourmoi ce disque manque clairement de cette agréssivité matérialisé, notamment, par les guitares.

En ce sens je ne suis pas vraiment d'accord avec ton argument consistant à dire que force et puissance peuvent s'exprimer au travers des orchestrations uniquement. Pour moi elle s'exprime d'abord au travers des guitares...Dans le Metal en tous les cas...
edenswordrummer - 11 Avril 2014: Il ne me satisfait pas mais je ne le vois pas comme un defaults flagrant. Je trouve que POTD possède une agressivité qui trouve son origine dans l'alliance parfaite entre symphonies et guitares. C'est le cas du riff de knightrider of doom par exemple. Mais peut-être que ce raisonnement n'engage que moi, mais je n'ai pas eu l'impression que les guitares étaient beaucoup plus agressives que dans les précédents albums. Tandis que the frozen tears of angels possède vraiment cette facette agressive à partir des guitares :)
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Chronique @ Legba

20 Juin 2021

On ne peut nier ni la dextérité, ni la puissance de 'Power of the Dragonflame'

"Il faut parfois de la brutalité pour promouvoir sa subtilité"
(Stanislaw Jerzy Lec)

"Rain of a Thousand Flames" avait initié un changement que "Power of the Dragonflame" s'apprête à concrétiser en 2002, alors que le cinquième album de Rhapsody sort. Un changement qui n'échappera à personne, et pour cause, on ne peut pas dire que l'album ne nous prévienne pas. Déjà par cette couverture : le dragon et bel et bien de retour, mais méconnaissable, presque monstrueux, et ce, dans un décor sombre, dans lequel le soleil se lève, ou se couche, difficile à dire, en train de brûler vif des personnages indéfinissables. Mais aussi par cette introduction symphonique, dominée par le chœur et les orgues, sobrement nommée "In Tenebris" ; quand sur "Dawn of Victory" l'introduction chantait "Lux Triumphans", j'ai du mal à imaginer comment le groupe italien pourrait être plus clair. Nous plongeons pieds joints dans les ténèbres.

Et ces ténèbres, Rhapsody les exprime par un son de guitare des plus rugueux, instopable sur les rythmiques, tranchant sur les soli, bien plus chargé en dissonances et en harmoniques que par le passé, mais aussi par le style de composition le plus obscur qu'il ait jamais offert à son public. "Knightrider of Doom" en est un bon exemple, fini les appels au combat et à l'aventure, le héros de l'histoire nie sa sagesse pour la colère. Et la musique accompagne ce changement psychologique par sa noirceur, mais aussi par quelques lueurs d'espoir, comme ce solo, presque plein d'optimisme au milieu de cette histoire, mais qui, au final, sonne plus désabusé que comme une véritable échappatoire.

"The March of the Swordmaster" nous fait d'abord croire à un retour à quelque chose de plus ressemblant au groupe tel qu'on le connaissait, avec cette intro folk au violon. Mais finalement, les guitares, et surtout la voix rocailleuse de Lione, nous ramènent à la réalité ; tout mid-tempo, optimiste et variée qu'elle soit, cette piste n'en reste pas moins une partie de la même histoire, nulle véritable lumière ici. "Power of the Dragonflame" avec son chœur au bord du désespoir est aussi à citer, sans oublier "When Demons Awake", sur lequel Lione tente la carte du chant black, avec un certains succès, même s'il fera bien mieux deux albums plus tard.

Seconde innovation de l'album : l'arrivée de paroles en italien. D'abord comme petits interludes dans une chanson en anglais, comme dans "Knightrider of Doom", mais aussi dans "Lamento Eroico", ballade de l'album dans laquelle un Lione bien inspiré, se révélant bien plus à l'aise en italien, nous livre une de ses meilleures prestations, tout en retenue sur les couplets, tout en émotion sur les refrains.

Je parlerai aussi rapidement des pistes plus progressives de l'album, comme "Agony Is My Name", dans laquelle notre héros, oscillant entre tristesse et résignation, assiste à ce qui arrive à sa terre au cours de la guerre en cours, ou encore "Steelgods of the Last Apocalypse", synonyme d'attente d'un renouveau qui ne vient pas, déchiré entre rage et peur.

Avec tout ce que j'énonce comme qualités, vous vous demandez sûrement pourquoi je n'ai pas mis la note maximale à cet album? Est-ce parce que comme certains je trouve Staropoli et ses apports symphoniques à l'album trop en retrait? Eh bien non. Si Staropoli à su se faire discret sur cet album, il n'en a pas moins apporté les bonnes contributions au bon moment, et fait preuve d'une virtuosité dans les soli de synthés qui parcourent l'album. En outre, son travail sur les orgues est, sur cet album, sans doute l'un des meilleurs qu'il ait jamais apportés au groupe.

A titre de défauts, je n'en citerai qu'un seul, mais de taille : La chanson finale, "Gargoyles, Angels of Darkness". Un monolithe de dix-neuf minutes, passant d'une introduction flamenco du plus bel effet au Power, agrémentée de deux soli très bien placés, et de refrains sonnant comme la lumière dans les ténèbres alors que la situation se retourne. Puis arrive ce moment vous savez... Ce moment où Turilli s'est dit que se serait cool de faire un solo d'une minute et vingt-trois secondes (oui, j'ai chronométré), le tout à peine accompagné, et sans aucune rythmique pour appuyer son jeu. Si nous étions en live, j'aurais sans doute applaudi, mais narrativement, et surtout en termes de progression de la chanson, qu'est ce que cela veut dire? Et on ne parle pas d'un solo tout en retenue qui va exprimer les émotions d'un personnage, ou quelque chose de très humain, on est sur un mouvement perpétuel quasi-systématique, qui aurait plus de sens à appuyer une rythmique puissante ou un mouvement symphonique fort ! Et un très bon mouvement perpétuel d'ailleurs, qui, pour le coup, n'est juste pas à sa place. Et c'est tout? Non.

Certes, après cela, arrive une narration, puis l'explosion symphonique qui nous révèle la fin heureuse, sauf que... Et bien le groupe va désamorcer cela en introduisant la mort du héros, après la fin heureuse, puis en reprenant l'introduction de l'album dans la chanson finale, comme ils l'ont souvent fait ; sauf que là où une réorchestration était souvent de mise, ici, elle est reprise à l'identique, et cela pause problème. Pourquoi? Parce que narrativement, on passe d'une morale de l'histoire qui nous dit de toujours garder espoir, à un chœur de fin des temps et des sonorités qui nous feraient presque croire que, désormais, le monde que décrivaient les albums précédents est devenu un mode post-apocalyptique.

En dépit de cette maladresse, on ne peut nier ni la dextérité, ni la puissance de "Power of the Dragonflame", pas plus que l'on ne peut ignorer à quel point il est unique au sein de la discographie du groupe. Et même s'il n'est pas exempt de défauts, avec cet album Rhapsody aura réussi à conclure sa saga de façon honorable. Désormais libérés de cette contrainte, ils n'avaient que l'embarras du choix pour ce qui était de la nouvelle direction à prendre.

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Formetal - 20 Juin 2021:

L'album par lequel j'ai découvert ce groupe. Là où une direction plus sombre m'aurait davantage convenu, les italiens ont choisi une voie plus alambiquée et, au final, plus fastidieuse à mes oreilles... Dommage 

Legba - 20 Juin 2021:

J'y viens justement à la période de la seconde saga... ;)

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Commentaire @ morgothduverdon

14 Mai 2007
Voilà une chronique qui a son importance pour moi. En effet, je pourrais dire que cet album est mon album culte... Même si, même si...

Pourquoi cet album est-il culte pour moi? Tous simplement parce que c'est avec cet album que j'ai découvert le metal. Et oui, cela n'est pas insignifiant. Je me rappelle encore ce moment... Quand j'étais jeune, j'écoutais beaucoup de classique (que ça en fait). Et ensuite, je n'écoutais plus que du Renaud, Yannick Noah, Bob Marley, Manu Chao & Mano Negra... Et je jouais ça au piano. Le niveau n'était pas très élevé...

Et voilà que j'entre dans la chambre de mon pote d'internat, au moment même où démarre la chanson "Agony Is My Name". Un riff de guitare, qui est ensuite accompagné par de l'orgue, et c'est parti. J'ai aussitôt dit à mon pote "Waaaaaaaaaaah!!!!!!!!! C'est quoi ça????? C'est trop bien!!!!!!!!!!". J'ai ensuite réquisitionné le cd, et voilà, mon aventure avec le metal commençait. Et depuis, mon niveau au piano est remonté.

Bon, et concrètement ça donne quoi? Cet album est pour moi le meilleur de Rhapsody. Bon, je dois dire que je les aime tous jusqu'à Symphony of Enchanted Lands 2 inclus, mais mon préféré reste celui-ci, suivi de près par Symphony of Enchanted Lands 2.

C'est aussi l'album le plus metal et le plus sombre du groupe. Il est plus grandiloquent et Wagnerien (j'ai pensé à Wagner immédiatement quand j'ai entendu cet album, à tort ou à raison, je ne sais pas...).

La preuve dès l'intro : "Tenebra, Tenebra, Domina, Tenebra, Tenabra, Dana Me". Mon intro préférée de Rhapsody, aprés celle de Symphony of Enchanted Lands 2. J'avais déjà entendu cet air avant d'ailleurs, mais je n'ai jamais pu me rappeler où... Quoi qu'il en soit, cette intro est une bonne entrée en matière.
Elle est suivie par "Knightrider of Doom", un titre rapide, idéal pour entrer dans le vif de l'album. Le refrain est mémorable, mais bon, ça c'est une des marques de fabrique de Rhapsody. Le chant de Fabio Lione n'a pas changé depuis Dawn of Victory. La guitare de Turilli est plus agressive. Et les claviers de Staropoli toujours aussi bons, et grandiloquents.

"Power of the Dragonflame" est un très bon titre également. Riff, orchestrations, refrain mémorable, solo, choeurs, etc...

Le titre suivant, "The March of the Swordmaster", est plutôt original. C'est un bon titre, avec cette mélodie au violon pour l'introduction. Le reste du morceau est mid tempo.

"When Demons Awake" est un trés bon titre. Fabio Lione s'essaye même à un registre vocal inhabituel pour lui : un peu black death metal. Mais bon, n'est pas Nocturno Culto qui veut... On pense plutôt à Algalord qui a la voix enrouée et qui est en colère. Vous ne savez pas qui est Algalord? Ah oui, je ne vous ai pas expliqué... Les albums de Rhapsody sont une saga, la saga de l'épée d'émeraude plus précisément. Et Algalord est l'un des héros de cette saga. Oui, de l'héroic fantasy bien pompeux. Mais bon, ce qui nous intéresse, mighty warriors, c'est la musique non? Car même si Rhapsody utilise la même formule depuis Legendary Tales (une intro symphonique, des titres rapides, une ballade, des titres rapides encore, et une grande pièce de plus de 10 minutes pour terminer, qui se finit par une reprise de l'introduction et une narration de Fabio Lione), je ne me lasserai pas jusqu'à Triumph or Agony, que je n'ai pas pu écouter en entier... Le changement de nom du groupe n'a pas eu un effet bénéfique sur moi... Mais bon, revenons à nos dragons (et oui, l'album ne s'appelle pas "Power of the moutonflame", donc je dis "revenons à nos dragons", c'est plus original, et puis, rhaaaa, ne m'énervez pas hein!!!!!!!!!!!!!!! Non mais!!). Que disais-je avant d'être grossièrement interrompu par moi-même? Ah oui, l'essai de voix black de Fabio Lione. Bon, ça passe, mais ce n'est pas le Pérou... La chanson est quand même énorme...

Ensuite, ma chanson, "Agony Is My Name". Ah, que de souvenirs!!!! Bien speed, des guitares, de l'orgue, du clavecin, un changement de mélodie génial pour le solo...

Vient ensuite la ballade de l'album, chantée en italien : Lamento Eroico, sur laquelle Pavarotti (vous savez, celui qui n'a pas besoin de micro pour se faire entendre) aurait parfaitement eu sa place au chant (oui, il chante). Personnellement, je trouve que c'est la seule chanson de l'album qui me saoule. Elle est bien pourtant, mais bon, je ne sais pas...

Vient ensuite "Steelgods of the Last Apocalypse", une bonne chanson, bien Rhapsodienne, comme d'habitude.

"The Pride of the Tyrant" est la chanson qui a le mérite d'avoir le refrain que je préfére. "We will fly to the empire of steelgods, to discover the secret of storms, and agains the black pride of the tyrant, we'll use it to defend our throne". Mémorable!!! Une des mes chansons préférées de Rhapsody. Et une des meilleures de l'album.

Et maintenant, voici la grande piéce épique pour clore le chapitre : "Garoyles, Angels of Darkness". Et elle fait 19 minutes!!! Beaucoup plus longue que les grandes pièces épiques des précédents albums. Elle est également originale. Elle commence à la guitare classique. Le refrain est mémorable. Elle évolue assez bien, ce qui fait que l'on ne s'ennuie pas. La fin se termine par une narration et une reprise de l'introduction, avec de la guitare en plus. Et ensuite, nous n'entendons plus que du vent...

Et voilà, un album définitivement culte pour moi. Le meilleur album : le plus sombre et metal de Rhapsody.

La pochette est ma préférée du groupe avec celle de Symphony of Enchanted Lands 2.

Sinon, il faut noter que la version digipack comporte un titre en plus : "Rise from the Wide Sea of Flames". Un bon titre, sans plus.
Et aussi un DVD, comportant tous les clips du groupe, et quelques bonus. Si vous voulez vous payer une bonne tranche, regardez les clips, ridicules à souhait (ça n'engage que moi).

Voilà, mon premier album de metal est enfin chroniqué.

18/20

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GLADIATOR - 13 Décembre 2008: Une bonne chronique pour un album qui n'est pas loin d'être le meilleur du groupe (j'ai un faible pour "Dawn of Victory")
Je n'ai jamais pu regarder tous les clips jusqu'à la fin , au risque de mourir....de rire !
Mais finalement , le rire est salutaire...Merci. Glad.
Detonation - 21 Septembre 2011: Perso je ne trouve pas cette chronique vraiment bonne, d'ailleurs ce n'est même pas une chro mais un commentaire, tu fais du piste par piste à ne passe pas on s'ennuie à te lire dès la moitié du texte. Et toutes ces anecdotes sur ta vie ("Waaaaaaaah!!!!! C'est quoi ça????? C'est trop bien!!!!!!!!") franchement...
morgothduverdon - 21 Septembre 2011: Si tu étais aussi observateur que ça, tu verrais qu'il y a marqué "commentaire" tout en haut.

Merci pour la critique.

La chronique date de 2007, époque où les exigences n'étaient pas les mêmes.

Je la remanierai, un jour, quand ça me pétera. Comme toutes celles que j'ai faites et qui ne vont pas.
Detonation - 21 Septembre 2011: Bonne idée =)
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