Voilà une chronique qui a son importance pour moi. En effet, je pourrais dire que cet album est mon album culte... Même si, même si...
Pourquoi cet album est-il culte pour moi? Tous simplement parce que c'est avec cet album que j'ai découvert le metal. Et oui, cela n'est pas insignifiant. Je me rappelle encore ce moment... Quand j'étais jeune, j'écoutais beaucoup de classique (que ça en fait). Et ensuite, je n'écoutais plus que du Renaud, Yannick
Noah, Bob Marley, Manu Chao & Mano Negra... Et je jouais ça au piano. Le niveau n'était pas très élevé...
Et voilà que j'entre dans la chambre de mon pote d'internat, au moment même où démarre la chanson "
Agony Is My Name". Un riff de guitare, qui est ensuite accompagné par de l'orgue, et c'est parti. J'ai aussitôt dit à mon pote "Waaaaaaaaaaah!!!!!!!!! C'est quoi ça????? C'est trop bien!!!!!!!!!!". J'ai ensuite réquisitionné le cd, et voilà, mon aventure avec le metal commençait. Et depuis, mon niveau au piano est remonté.
Bon, et concrètement ça donne quoi? Cet album est pour moi le meilleur de
Rhapsody. Bon, je dois dire que je les aime tous jusqu'à
Symphony of Enchanted Lands 2 inclus, mais mon préféré reste celui-ci, suivi de près par
Symphony of Enchanted Lands 2.
C'est aussi l'album le plus metal et le plus sombre du groupe. Il est plus grandiloquent et Wagnerien (j'ai pensé à Wagner immédiatement quand j'ai entendu cet album, à tort ou à raison, je ne sais pas...).
La preuve dès l'intro : "Tenebra, Tenebra, Domina, Tenebra, Tenabra, Dana Me". Mon intro préférée de
Rhapsody, aprés celle de
Symphony of Enchanted Lands 2. J'avais déjà entendu cet air avant d'ailleurs, mais je n'ai jamais pu me rappeler où... Quoi qu'il en soit, cette intro est une bonne entrée en matière.
Elle est suivie par "Knightrider of
Doom", un titre rapide, idéal pour entrer dans le vif de l'album. Le refrain est mémorable, mais bon, ça c'est une des marques de fabrique de
Rhapsody. Le chant de Fabio Lione n'a pas changé depuis
Dawn of Victory. La guitare de Turilli est plus agressive. Et les claviers de Staropoli toujours aussi bons, et grandiloquents.
"
Power of the Dragonflame" est un très bon titre également.
Riff, orchestrations, refrain mémorable, solo, choeurs, etc...
Le titre suivant, "The March of the
Swordmaster", est plutôt original. C'est un bon titre, avec cette mélodie au violon pour l'introduction. Le reste du morceau est mid tempo.
"When Demons
Awake" est un trés bon titre. Fabio Lione s'essaye même à un registre vocal inhabituel pour lui : un peu black death metal. Mais bon, n'est pas Nocturno Culto qui veut... On pense plutôt à Algalord qui a la voix enrouée et qui est en colère. Vous ne savez pas qui est Algalord? Ah oui, je ne vous ai pas expliqué... Les albums de
Rhapsody sont une saga, la saga de l'épée d'émeraude plus précisément. Et Algalord est l'un des héros de cette saga. Oui, de l'héroic fantasy bien pompeux. Mais bon, ce qui nous intéresse, mighty warriors, c'est la musique non? Car même si
Rhapsody utilise la même formule depuis
Legendary Tales (une intro symphonique, des titres rapides, une ballade, des titres rapides encore, et une grande pièce de plus de 10 minutes pour terminer, qui se finit par une reprise de l'introduction et une narration de Fabio Lione), je ne me lasserai pas jusqu'à
Triumph or
Agony, que je n'ai pas pu écouter en entier... Le changement de nom du groupe n'a pas eu un effet bénéfique sur moi... Mais bon, revenons à nos dragons (et oui, l'album ne s'appelle pas "
Power of the moutonflame", donc je dis "revenons à nos dragons", c'est plus original, et puis, rhaaaa, ne m'énervez pas hein!!!!!!!!!!!!!!! Non mais!!). Que disais-je avant d'être grossièrement interrompu par moi-même? Ah oui, l'essai de voix black de Fabio Lione. Bon, ça passe, mais ce n'est pas le Pérou... La chanson est quand même énorme...
Ensuite, ma chanson, "
Agony Is My Name". Ah, que de souvenirs!!!! Bien speed, des guitares, de l'orgue, du clavecin, un changement de mélodie génial pour le solo...
Vient ensuite la ballade de l'album, chantée en italien : Lamento Eroico, sur laquelle Pavarotti (vous savez, celui qui n'a pas besoin de micro pour se faire entendre) aurait parfaitement eu sa place au chant (oui, il chante). Personnellement, je trouve que c'est la seule chanson de l'album qui me saoule. Elle est bien pourtant, mais bon, je ne sais pas...
Vient ensuite "Steelgods of the Last
Apocalypse", une bonne chanson, bien Rhapsodienne, comme d'habitude.
"The Pride of the
Tyrant" est la chanson qui a le mérite d'avoir le refrain que je préfére. "We will fly to the empire of steelgods, to discover the secret of storms, and agains the black pride of the tyrant, we'll use it to defend our throne". Mémorable!!! Une des mes chansons préférées de
Rhapsody. Et une des meilleures de l'album.
Et maintenant, voici la grande piéce épique pour clore le chapitre : "Garoyles, Angels of
Darkness". Et elle fait 19 minutes!!! Beaucoup plus longue que les grandes pièces épiques des précédents albums. Elle est également originale. Elle commence à la guitare classique. Le refrain est mémorable. Elle évolue assez bien, ce qui fait que l'on ne s'ennuie pas. La fin se termine par une narration et une reprise de l'introduction, avec de la guitare en plus. Et ensuite, nous n'entendons plus que du vent...
Et voilà, un album définitivement culte pour moi. Le meilleur album : le plus sombre et metal de
Rhapsody.
La pochette est ma préférée du groupe avec celle de
Symphony of Enchanted Lands 2.
Sinon, il faut noter que la version digipack comporte un titre en plus : "Rise from the Wide Sea of
Flames". Un bon titre, sans plus.
Et aussi un DVD, comportant tous les clips du groupe, et quelques bonus. Si vous voulez vous payer une bonne tranche, regardez les clips, ridicules à souhait (ça n'engage que moi).
Voilà, mon premier album de metal est enfin chroniqué.
18/20
Le dernier je le trouve vraiment fade et plat, il y a quelques moments où a droit à un début de sursaut mais tout le monde ne suit pas. On dirait qu'il n'y a que Lione qui y croit à peu près... Non franchement, je lui préfère même SOEL II et de loin.
Et si on commence à le comparer à ce que fait Turilli de son côté, alors là c'est "jeu set et match" indiscutable pour le père Luca :p
En ce sens je ne suis pas vraiment d'accord avec ton argument consistant à dire que force et puissance peuvent s'exprimer au travers des orchestrations uniquement. Pour moi elle s'exprime d'abord au travers des guitares...Dans le Metal en tous les cas...
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