Dawn of Victory

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18/20
Nom du groupe Rhapsody
Nom de l'album Dawn of Victory
Type Album
Date de parution 30 Octobre 2000
Enregistré à Gate Studios
Style MusicalPower Symphonique
Membres possèdant cet album180

Tracklist

DISC 1
1. Lux Triumphans 02:00
2. Dawn of Victory 04:47
3. Triumph for My Magic Steel 05:46
4. The Village of Dwarves 03:52
5. Dargor, Shadowlord of the Black Mountain 04:48
6. The Bloody Rage of the Titans 06:23
7. Holy Thunderforce 04:21
8. Trolls in the Dark 02:32
9. The Last Winged Unicorn 05:43
10. The Mighty Ride of the Firelord 09:15
Bonustracks (Japanese Release)
11. Dargor, Shadowlord of the Black Mountain (Extended Version)
12. Rage of the Winter
DISC 2 (DIGIBOOK EDITION)
1. Guardians (Helloween Cover)
2. The Mighty Ride of Firelord (Edit Version)
3. Holy Thunderforce (Alternate Version)
4. Triumph for My Magic Steel (Alternate Version)
5. Holy Thunderforce (Video)
6. Epicus Furor / Emerald Sword (Video)
7. Wisdom of the Kings (Video)
- Dawn of Victory Screensaver
- Photo Gallery, Track Commentary, History and More
Total playing time 49:27

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Rhapsody


Chronique @ Psychosic

14 Mars 2011

Plus mature que les deux précédents opus, Rhapsody nous fait entrevoir un avenir radieux.

Après un album considéré comme culte par bon nombre de fan, Rhapsody rentre en studio dans l’année 2000, pour enregistrer son troisième opus. Bien que « SOEL » était loin d’être mauvais, il laissait surtout entrevoir la possibilité pour le groupe de perfectionner encore plus sa musique et de livrer un son encore plus abouti et des compositions moins trainantes. C’est ainsi que Dawn of Victory débarque, avec la tâche de surpasser son aîné.

Bien évidemment, l’album commence par une intro symphonique, comme sur les deux précédents opus. Celle-ci se nomme « Lux Triumphans ». Elle se révèle plus efficace que sur les autres albums, immergeant tout de suite l’auditeur dans l’ambiance véhiculée par le groupe. Puis vient, conformément aux traditions du groupe, un titre speed, à savoir le morceau éponyme. D’une efficacité redoutable, tout comme le titre suivant, « Triumph for … ». Les refrains de ces deux morceaux sont géniaux et restent facilement en tête, et les orchestrations de Staropoli sont toujours aussi abouties que dans « SOEL ». On notera un orgue moins fréquent, mais beaucoup mieux utilisé, comme sur « Dawn of Victory », « Dargor, … » ou encore « The Last … ».

Le groupe nous fait même la surprise d’une chanson assez Folk, « The Village Of Dwarves », avec une flute légère sur les couplets, et un refrain ou l’on n'a aucun mal à s’imaginer à une fête au Moyen-âge. Les maintenant traditionnels solos de Luca Turilli sont de mise, comme sur « Dargor, … » ou « Dawn of Victory ». Staropoli nous gratifie lui aussi de quelques solos mieux pensés que sur le précédent opus, comme sur « Holy Thunderforce ».

L’album contient son pavé. Après l’éponyme de « SOEL », voici « The Ride … ». Puissante, sans hésitation, varié, des symphonies poussées au maximum de leur qualité, avec des cuivres marquants sans être envahissants, et notamment un magnifique solo de clavier (Bonheur !), le titre reprend également l’air de l’intro à la 6:13. A ce moment, l’alliance entre les symphonies, les chœurs et la batterie approche la perfection.

Rhapsody ne s’est néanmoins pas débarrassé de tous ses défauts. Notamment, les chœurs, qui peuvent se révéler très envahissants, sur « The Ride … » par exemple (3:34 et 8:31). On peut également noter une batterie de nouveau trop typée speed, mais ce trait tend à devenir une caractéristique définitive et un élément fondamental de la musique du groupe. Enfin, le titre « Trolls In The Dark », quoique très entrainant, peut paraître un tantinet inutile.

Mais les faits sont là, nos Italiens font un grand pas en avant avec cet opus. Plus power, plus mature que « SOEL » et « LT », Rhapsody nous fait entrevoir un avenir radieux. La seule chose à espérer est que le groupe reste constant dans sa réussite et dans sa qualité d’écriture.

16/20

7 Commentaires

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vivabardamu - 14 Mars 2011: @Dragonmaster, je suis d'accord avec toi sur le fait que le concept est, en général, plus profond sur SOEL (ah! The dark tower of abyss!), mais justement cet album est un bloc homogène pour moi. Musicalement, il se repète plus souvent qu'a son tour, et surtout lors des premières écoute.
A l'inverse, Dawn of victory fait moins "bloc narratif" mais offre une plus grande diversité de structures, chants,etc. J'espère que tu as bien saisi mon propos ;)
Elvangar - 14 Mars 2011: Je ne vois pas en quoi les choeurs devraient être considérés comme un défaut car à l'instar de cette batterie trop typée speed, ils sont la marque de fabrique du groupe.
Psychosic - 16 Mars 2011: Les choeurs sont loin d'être un défaut, mais sur cet album en particulier, ils sont quelques fois utilisés à outrance ( ce refrain de "The Ride of ..." ... )


Bon, pour ce qui est de la différence entre celui-ci et "SOEL", je dirais que Dawn of Victory a un côté un peu plus power que son précédent qui était vraiment axé sur les arrangements symphoniques.
angus107 - 05 Décembre 2023:

C'est pas que l'album soit mauvais, mais le problème que j'ai avec Rhapsody, c'est que quand j'ai écouté 3 morceaux, j'ai l'impression d'avoir écouté tout l'album.

16/20

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Chronique @ Legba

05 Juin 2021

Le groupe gagne en puissance ce qu'il perd en identité.

"Le conformisme, c'est de ne pas faire ce qu'on a envie de faire, quand on en a envie. C'est oublier ce qui est unique."
Jean-Yves Soucy

Cet album est sans doute pour moi l'un des plus étranges et difficiles à critiquer, et ce, en raison du dilemme suivant : si un album est bon, peut-on pardonner à un groupe d'avoir abandonné une bonne partie de ce qui rendait sa musique unique? Je ne sais pas s'il y a une réponse objective à cette question. Probablement pas. Alors, penchons-nous sur la critique en elle-même.

Nous sommes en 2000, cela fait deux ans que Rhapsody à sorti le magistral "Symphony of Enchanted Lands", qui avait porté le power-symphonique plus loin qu'il ne l'avait jamais été ! Quelques changement de line-up plus tard, voilà que la bande revient avec "Dawn of Victory". Et dès la pochette, les intentions sont données. Un guerrier toutes armes dehors, sous un ciel rouge-sang, ou rouge-ardent, selon les points de vue, se taillant un chemin au milieu des démons au fil de l'épée. Le dragon qui s'était imposé, et continuera de s'imposer comme le point commun entre tous les albums de Rhapsody est en retrait, à peine visible... Oui, il y a des fois où le symbolisme est assez évident.

L'album commence donc par la contractuelle intro symphonique, sauf que là, si on a l'oreille, ou l'habitude de prêter attention à ce genre de détails, on se rend compte que l'orchestre a fait place à des samplers ; rien de gênant en soi, en raison du côté martial de la piste, notamment avec son tempo très appuyé. Surtout qu'au final, le chœur est bien plus mis en avant que les instruments, le tout sert son propos ; l'intro est lumineuse et porteuse d'une soif de victoire pour le moins rafraichissante.

Et les pistes de l'album s'enchaînent de façon très fluide...Vraiment je n'ai pas grand choses à redire. "Dawn of Victory", avec son riff ciselé et puissant, et sa fougue instopable, emprunte de joie ; "Triumph for My Magic Steel", avec son altération entre double pédale et mid-tempo, ses soli de guitare et de violon, les cordes rappelant en plus folk ce que l'on pouvait entendre sur "Wisdom of the Kings".

On pourra encore évoquer "Holy Thunderforce", et le virage plus sanglant et sombre que cela apporte au disque. Mais aussi "Trolls in the Dark", cet instrumental commençant sur une voix d'enfant chantant une mélodie sombre et mystérieuse pour finir sur des soli endiablés et un clavecin faisant la transition avec "The Last Winged Unicorn" d'une belle façon, à tel point qu'on en pardonne presque à cette unique piste dispensable d'exister (et par dispensable, je veux dire, sympa, mais n'apportant rien de nouveau à l'album).

Et comment ne pas parler de la "ballade" folk "The Village of Dwarves", ou de la chanson finale, "the Mighty Ride of the Firelord", qui reprend avec brio tous les points forts de l'album en une seule chanson monolithique.

Alors où est le problème? C'est très simple : c'est la première fois que Rhapsody ne sonne pas comme le son qu'ils ont eux-mêmes inventé, mais comme un "simple" groupe de Power-Metal. "Dawn of Victory", c'est du Manowar en plus brillant, et "Dargor, Shadowlord of the Black Mountain", une piste sympathique, mais avec un arrière-goût de Stratovarius assez prononcé.

L'album dans son ensemble donne cette impression d'être beaucoup plus "commun", la disparition des parties symphoniques laissant place à la virtuosité de Turilli et de Staropoli, qui d'ailleurs sont au top, aux guitares en général, à des introductions au piano et des riffs au clavecin très véloces, qui rappelleront Stratovarius, (encore eux) ou (seul véritable rappel, avec les passages narratifs, qu'on n'écoute pas juste un groupe de Power) à ces parties folks très travaillées qui font une bonne partie du charme de l'album.

Beaucoup de gens parlent de cet album comme d'un album de la "maturité" pour Rhapsody. Personnellement, j'y vois plus un album de l'adolescence, cet âge où on se met à rejeter tous ces trucs de "bébé" qu'on aimait jusque là, sans même se demander si cette attitude en elle-même est mature, ou au contraire puérile. Et où on se tourne vers les grosses guitares parce ce que c'est ça que font les grands. Heureusement pour nous, et pour les besoin de la métaphore, l'ado en question se trouve être un génie de la musique, alors on n'a pas tout perdu. Il n'empêche que sur cet album, le groupe gagne en puissance ce qu'il perd en identité. Et que, certes, ce changement de cap leur a sans aucun doute offert un nouveau public, un public plus sensible au Heavy et au Power au sens classique, mais ce, au prix d'une concession qui a encore la peau dure aujourd'hui. Leurs premiers efforts, ce n'étaient pas des albums différents, c'étaient leurs débuts, c'était kitch, c'était ringard, et aujourd'hui, il font du vrai Metal. De mon côté, il faudra attendre "Triumph or Agony" pour revoir quelque chose ressemblant au Rhapsody qui me plait vraiment.

Cela ne m'empêchera pas de bouger la tête sur leur passage au Power, pas plus que ça ne m'aurait empêché de le saluer, si tant est qu'ils aient fait cela, non pas parce qu'ils voulaient se débarrasser de cette image "ringarde" qui leur collait à la peau, mais juste pour expérimenter, ou ne pas faire le même album encore et encore. Mais j'en doute fortement...

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Commentaire @ morgothduverdon

13 Juin 2007
Bon, un album de Rhapsody de plus à chroniquer... Non, il ne s'agit pas du dernier ou du nouveau, mais bel et bien de Dawn of Victory, album sorti après le chef-d'oeuvre Symphony of Enchanted Lands.

Bon, je ne présente plus le groupe..., ça a déjà été fait plusieurs fois sur ce site.

Bon, la formule reste la même. Une intro avec des choeurs genre Carmina Burana, un titre speed, quelques titres bien épiques, une ballade, quelques titres épiques encore, et puis une longue chanson, qui se termine par la reprise de l'intro avec une narration.

Mais rassurez vous, ça passe bien quand même, cet album est une bombe du genre. Je le trouve cependant moins bon que Power of the Dragonflame, qui restera à jamais mon chouchou. D'ailleurs, Dawn of Victory sonne beaucoup moins sombre, et se rapproche plus des premiers albums. Le côté médiéval est plus présent ici. Il suffit d'écouter The Village of dwarves.... Quelle bonne chanson!!
Le clavecin est encore là, les guitares aussi, mais elles n'ont pas encore le son de Power of the Dragonflame.

Le chant est très bon, la production est très bonne, les musiciens sont très bons, les compos sont très bonnes, la soeur de Luca aussi (non, je ne déconne là, je ne sais même pas s'il en a une, et si ça se trouve, elle est moche...), bref, vous l'aurez compris, l'album est très bon.

Je ne vais pas résister à l'envie de vous faire une description chanson par chanson, hé hé, histoire d'allonger ma chronique.

Lux triumphants : intro dans le plus pur style de Rhapsody : on commence par la voix narrative de Fabio. Et ensuite le choeur "Mighty warriors from the silver hills....". Une bonne entrée en matière.

"Dawn of Victory" : le titre éponyme. Comme tout titre éponyme, il se doit d'être bon. Et il l'est. Un excellent titre, bien speed, un refrain mémorable (mais bon, c'est la marque de fabrique de Rhapsody ça!)...

"Triumph for My Magic Steel" : une bonne chanson également, qui sonne bien classique. Il suffit d'entendre le début de la chanson pour comprendre. Clavecin de rigueur.

"The Village of Dwarves" : une de mes chansons préférées sur l'album, avec Dawn of Victory. Un titre médiéval à souhait. Une voix de femme, une nappe de claviers, des bruits d'oiseaux, de la flute. Et voilà, un riff médiéval mémorable!! La suite est superbe également. Un classique du groupe. Percussions médiévales pendant le couplet de rigueur (tiens, je l'ai déjà dit pour le clavecin ça!)

"Dargor Shadowlord of the Black Moutain" : un titre bien speed, bien metal, qui pourrait faire penser à une chanson de Power of the Dragonflame, le côté grandiloquent en moins. On entend l'orgue derrière. Un petit interlude médiéval avant le solo, le solo lui-même, au son squareld pour le clavier (un son électronique).

La chanson suivante, "The Bloody Rage of the Titans", alterne passages calmes et lents, et passages plus mid tempos et metal. Une bonne chanson.

"Holy Thunderforce" : une très bonne chanson. Plutôt speed. Un classique du groupe également.

La chanson suivante, "Trolls in the Dark", est un instrumental. Une mélodie à la flute et avec la voix d'un enfant. La guitare reprend la mélodie, et c'est parti. Un moment sympathique également.

"The Last Winged Unicorn" est une bonne chanson de plus, avec un refrain particulièrement beau. De l'orgue dedans également.

Et enfin, la dernière chanson : "The Mighty Ride of the Firelord". Un titre de 9 minutes 15. Une de mes chansons préférées de l'album également. Des passages médiévaux de toute beauté, et la reprise de l'intro à partir de 6 minutes 13. Une narration, et voilà, l'album est fini.

Un bon album de Rhapsody.

15/20.

Bon, allez, mighty warriors, il faut que j'aille casser la gueule d'Algalord à coups d'épée en plastique. Oui, le disque traite des chroniques d'Algalord, héros local, comme tous les albums de Rhapsody. Une histoire d'heroic fantasy écrite par Luca Turilli : The Emerald Sword saga (la saga de l'épée d'émeraude, waou, ça en jette!!).... Mais on s'en fout, c'est la musique qui compte!

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GLADIATOR - 13 Décembre 2008: Je le met ex-aequo avec "Power of the Dragonflame" , quoiqu'avec "Gargoyles" , ce dernier remporte peut-être la palme...en tous cas , bonne chro avec une touche d'humour bienvenue...Merci . Glad.
morgothduverdon - 13 Décembre 2008: Cet album est très bon, mais je trouve les guitares moins incisives, la musique légèrement moins grandiloquante (il suffit de comparer Lux Triumphants et In Tenebris, ou d'écouter le refrain de The Pride of the Tyrant, ou le début de The March of the Swordmaster, quand la symphonie prend le dessus sur la mélodie médiévale du début, et il y a bien d'autrex exemples). Et puis, mon premier disque connu metal, fût Power of the Dragonflame, raison supplémentaire. Et je trouve la pochette de ce dernier plus belle, plus variée (le digipack est une merveille), même si ce n'est là qu'un détail extra musical.
 
GLADIATOR - 13 Décembre 2008: La version "digipack" de "Power of the dragonflame" est splendide et complète , et je trouve que c'est un détail qui a son importance quand même . La présentation compte beaucoup pour moi . Et avec Rhapsody , je n'ai jamais été déçu ! Merci.Glad.
tinkertrain91 - 06 Juillet 2009: Très bonne chronique.. Disque à posseder ABSOLUMENT !!!
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