Rain of a Thousand Flames

Liste des groupes Power Symphonique Rhapsody Rain of a Thousand Flames
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17/20
Nom du groupe Rhapsody
Nom de l'album Rain of a Thousand Flames
Type Album
Date de parution 03 Décembre 2001
Style MusicalPower Symphonique
Membres possèdant cet album152

Tracklist

Re-Issue in 2005 by CD Maximum.
1. Rain of a Thousand Flames 03:44
2. Deadly Omen 01:48
3. Queen of the Dark Horizons 13:41
4. Tears of a Dying Angel 06:22
5. Elnor's Magic Valley 01:40
6. The Poem's Evil Page 04:04
7. The Wizard's Last Rhymes 10:31
Total playing time 41:50

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Rhapsody


Chronique @ Eternalis

12 Décembre 2008
Ha, "Rain of a Thousands Flames" ou l’album m’ayant fait découvrir ce fantastique et unique groupe italien mené par le beau et talentueux Luca Turilli. Quelle baffe je me pris lors de son écoute !
Possédant aujourd’hui tous les albums du combo, il est étrange pour moi d’en venir à la conclusion que ce mini-cd transitoire (durant tout de même quarante deux minutes !) est ma réalisation préférée de Rhapsody (of Fire), la plus inspirée, celle qui me fascine le plus et me procure le plus de plaisir et d’admiration à son écoute.

Rien que le titre track est une tuerie sans nom, ultra speed (la vitesse d’exécution est démentielle, ouah quel batteur !), les chœurs féminins et typés opéra sont d’une splendeur absolue et largement mis en valeur dans le mix sans pour autant faire l’impasse sur les claviers et les guitares (ce qui sera le cas plus tard). Les lignes vocales de Fabio Lione sont ambitieuses mais très directes et facilement assimilables, sans oublier le solo supersonique de notre ami Luca qui déboule ses notes comme un petit fou. Un morceau marqué du sceau de Rhapsody mais d’une agressivité peu commune, procurant autant de plaisir que de mal de cou. Mais même s’il s’agit d’un single (faut-il vraiment appeler ROATF ainsi ?), n’allez pas croire que le reste n’est que déchets et titres de seconde zone. Bien au contraire.

Après un court intermède, le quintet dévoile un "Queen of the Dark Horizons" aussi divinement pompeux que diablement jouissif long de plus de treize minutes. Le morceau débute sur une vaste série d’à-coups orchestraux composés de cordes et de cuivres (amenant vraiment un aspect dramatique plus sincère et palpable) puis s’ouvre sur un chant soprano de toute beauté et d’une puissance vocale ahurissante avant de laisser place à de discrets mais essentiels claviers et une batterie très portée sur des pulsions de double pédale. Fabio n’intervient pas avant la troisième minute. La suite ne sera que démesure, musicalité absolue et symphonies divines. Le plus impressionnant dans tout cela, c’est que le groupe se montre en plus capable de pondre un refrain ravageur et mémorable sur un titre aussi long. Unique et prétentieux (mais c’est si bon !), la possession de ce disque est indispensable uniquement pour lui.

Selon moi, c’est opus est touché par la bénédiction des cieux tant tout paraît parfait de bout en bout. Certains affirmeront que Rhapsody fait toujours la même musique, je dirais simplement qu’ils réinventent constamment un style qu’ils ont eux-mêmes instauré. "Tears of a Dying Angel" par exemple délaisse presque totalement les instruments metal (guitare, basse, batterie) et se révèle quasi uniquement narratif avec de nombreuses plages symphoniques créant une ambiance angoissante, presque suffocante qui prend aux tripes grâce au travail très appliqué de Fabio donnant énormément d’émotion au morceau.

Cette ambitieuse fresque musicale (traitant un sujet différent de celui de l’épée d’émeraude mais tout de même lié, comme un conte dans le conte !) tirera sa révérence sur "The Wizard’s Last Rhymes" dont l’intro symphonique n’est pas sans rappeler la BO de… Les dents de la mer (et oui !!) pour un nouveau morceau épique à souhait avec un Fabio plus possédé que jamais, passant en revue toutes ses capacités vocales, de l’épique au mélodique en passant par le personnage agonisant ou prétentieux, il use et abuse de toutes ses casquettes d’acteur pour notre plus grand bonheur. D’ailleurs, il s’agit d’un titre où ce sont véritablement les lignes vocales qui guident la musique et non l’inverse comme c’est souvent le cas chez les Italiens qui nous gratifieront en plus sur ce titre de magnifiques soli de guitares (tout en finesse cette fois) et de basse pour terminer en apothéose sur une réelle reprise de l’œuvre d’Antonin Dvorak (compositeur classique tchèque du XIXe siècle) nommé "New World Symphony". Un point dans l’estomac, un vrai qui dure dans le temps et dans l’esprit.

Une réalisation essentielle dans la carrière de Rhapsody qui, malgré son statut de mini-album, regroupe plus de qualités que nombre de leurs albums longue durée. Je pense même qu’il s’agit de leur meilleur disque avec le suivant "Power of the Dragonflame". Luca était à cette époque dans une période créative dantesque et exceptionnelle, car en plus de ces deux disques sortait également l’indispensable et expérimental (grâce à la subtile et intelligente utilisation de l’électronique) "Prophet of the Last Eclipse" sous son propre nom. Un trio d’albums pour un même artiste définitivement bien au-dessus du lot !

19/20

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Belk - 28 Octobre 2009: "pour terminer en apothéose sur une réelle reprise de l’œuvre d’Antonin Dvorak (compositeur classique tchèque du XIXe siècle) nommé "New World Symphony""

Je me permets de noter une petite erreur dans cette jolie chronique. En fait, on a bien la moitié du morceau qui est à 100% la Symphonie du Nouveau Monde, pas seulement à la fin. Allez écouter le mouvement sur Deezer pour vous rendre compte =)
Elvangar - 15 Novembre 2010: Comme je l'ai déjà dit sur le topic Sympho, c'est simple : entre les choeurs, les claviers, les soli de Luca et le chant de Fabio (putain, quel vocaliste ce mec !), je ne sais plus ou donner de la tête ! un album que je compte bien ajouter à ma collection !
philboss - 22 Juillet 2011: RHAPSODY d'une banalité affligeante et qui n'invente rien ?
il y a de grands comiques sur ce site ou des personnes de très mauvaise foi c'est au choix !!
je comprends que l'on puisse ne pas adhérer ou que l'on n'aime pas,( question de goût)

mais sortir des trucs pareils
en étant fan de kiss ( l'un des groupes les plus conventionnels de l'histoire du hard rock, je me pisse dessus!

sur ce je vais aller changer de pantalon !
désolé !
Adeptus - 04 Septembre 2016: En voyant la prestation des Goblins hier au "Fall of summer", j'ai découvert que le début de "Queen of dark horizons" (ce que je préfère dans la chanson) est en fait une reprise d'une de leurs compositions pour le film "Phenomena".
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Chronique @ Psychosic

06 Mars 2011

Grandiloquent sans être pompeux, Rhapsody est devenu plus sombre ...

Rhapsody vient tout juste de décoller. Dawn of Victory, l’album le plus mature du groupe à ce stade, sorti en 2000, confirmait le pas en avant effectué avec « SOEL », en étant toutefois encore meilleur que ce dernier. Survint un changement de line-up, le batteur Daniele Carbonera se retirant pour laisser sa place au batteur allemand Alex Holzwarth. Avec cette arrivée, une question de plus s’ajoutait par rapport au prochain album, c'est-à-dire si les compositions seraient moins linéaires au niveau de la batterie.

Les fans n’eurent pas à attendre le prochain album puisqu’en 2001 donc, Rhapsody fit paraître un EP d’un peu plus de quarante minutes. Intitulé « Rain of a Thousand Flames », il arborait la plus belle pochette que Rhapsody ait choisie, et surtout la plus détaillée.

Mis à part sa grande durée, on remarque que l’EP est axé autour de deux gros morceaux de plus de 10 minutes. L’EP débute donc sur une musique plutôt courte, à savoir l’éponyme. D’une rapidité fulgurante, la performance du batteur est admirable, les chœurs y sont puissants, et la guitare est bien plus profonde qu’auparavant, assez sombre. Fabio Lione fait, quant à lui, une véritable démonstration, faisant jouer sa palette vocale, et cela tout au long de l’EP.

Les solos de Turilli et Staropoli sont, comme à leur habitude, géniaux, notamment sur « Rain of … » et surtout sur « Queens of the Dark Horizons », qui est le morceau le plus long de l’EP. Très bon, il dévoile tout ce que le groupe sait faire. L’autre morceau long, « The Wizard’s Last Rhymes », est au même niveau que « Queens of … ». On y remarque une reprise de la 9ème symphonie du nouveau Monde de Antonin Dvorak, ainsi qu’un solo de basse à la 4:45. Les orchestrations sont très bonnes, sur toute la longueur de l’EP.

Néanmoins, il n’est pas rare de ressentir quelques longueurs, notamment sur « Queens of… », ou encore « Tears of a … », qui est en grande partie narrative. On pourra aussi reprocher l’inutilité flagrante des deux interludes, « Deadly Omen », et « Elnor’s Magic Valley », malgré que ce dernier donne un peu de fraîcheur. Et, malgré la bonne impression qu’elle peut donner sur « Rain of … », la batterie n’en reste pas moins très typée speed. L’effort est cependant palpable au niveau de la variété de jeu.

Rhapsody sort un très bon EP, faisant presque office d’album à part entière. Grandiloquent sans être pompeux, Rhapsody est devenus plus sombre, et en même temps, encore meilleur qu’il ne l’était avant. Même si quelques passages peuvent paraître longs voir inutiles, les quarante minutes s’écoulent vite. On en redemanderait presque.

16/20

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NerZhul - 06 Mars 2011: Le meilleur album de Rhapsody, toute période confondue ! D'ailleurs, il ne s'agit pas d'un EP, mais d'un album à part entière, non ? C'est ce qu'il m'avait semblé en tout cas.

Mis à part les fautes d'orthographe, je n'ai pas apprécié le fait que tu classes le titre "Elnor’s Magic Valley" comme inutile. C'est l'un des morceaux qui fait la qualité de l'album.
Psychosic - 08 Mars 2011: NerZhul, je précise quand même qu'il apporte une certaine fraîcheur. Son utilité est, néanmoins pour moi, peu évidente, à coté de Queens of the Dark Horizons ...


Et, à la base, ROATF est sensé être un EP. Même si il peut être traité comme un album à part entière, vus la qualité de ses compos et sa durée.

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Chronique @ Legba

15 Juin 2021

Un disque audacieux et inspiré

"Un changement en prépare un autre."
(Machiavel)

Rhapsody (Of Fire). On peut dire beaucoup de choses d'eux, ils n'en restent pas moins les rois du plot-twist. Je comprends d'autant moins ceux qui prétendent que leur musique a toujours été la même alors que je me repenche sur leur carrière.

Après un "Dawn of Victory", certes très bon, mais dans lequel leur musique passait de l'unique au plus convenu, voilà qu'un an plus tard à peine ils reviennent avec cet EP/Mini-album, "Rain of a Thousand Flames". Encore une fois la pochette dénote, le dragon est absent, et à la place, une armée de démons fonce sur l'auditeur au milieu d'une pluie de flammes. Mention spéciale à ce démon au centre de la pochette qui nous fixe avec son regard vide et son sourire sardonique. Je le trouve proprement terrifiant.

Et dès l'ouverture, le groupe nous fait comprendre ce qui a changé. Si "Dawn of Victory" montrait les premiers prémisses d'un style plus ténébreux, "Rain of a Thousand Flames" concrétise cette promesse, et ce, dès les premières notes de la piste d'ouverture ; la chanson éponyme est un brulot power, bien moins symphonique, beaucoup plus martial, et surtout beaucoup plus sombre que tout ce que le groupe a fait jusque là. Fini les riffs lumineux et les soli enjoués. Rhapsody parle maintenant d'un monde de fantasy en pleine débâcle. Rhapsody parle de guerre, de viol, de défaite.

On citera aussi les deux monolithes de l'album! le premier, "Queen of the Dark Horizons", porté par ce piano noir et endiablé, et cet orgue obscur comme un mauvais présage. Porté par cette voix soprane qui parcourt la chanson, par Lione, qui passe de chanteur à narrateur avec aisance, et par ce second solo de Turilli, qui ne ressemble à rien de ce qu'il avait fait jusque là... Sombre, mais pas désabusé, presque diabolique, comme si, pour une fois, notre guitariste préféré avait voulu que la musique, la narration, passe du côté des méchants.

Le second, "The Last Wizard's Rhymes", est un hommage à la symphonie du nouveau monde, qui permet au groupe de revenir vers quelque chose d'un peu plus symphonique, mais encore une fois quelque chose à changé. Ce qui sonnait avant comme un appel à l'aventure est ici tragique ; Lione nous sort une ligne de chant torturée, avant que le chœur ne s'en mêle comme pour reprendre la mauvaise nouvelle. On notera aussi que le duo de soli de guitare synthé fait aussi de la place à la basse sur cette piste, Alessandro Lotta ne manquait pas de piquant pour ceux qui en doutaient. Le résultat est un peu plus classique, mais montre que même quand ils nous offrent la même musique, la couleur en a changé, un changement d'ère a eu lieu.

Pour le reste, l'album nous offre surtout des transitions et des pistes narratives. "Deadly Omen", qui alterne entre piano, et cordes, sans doute la plus oubliable quoi que correcte ; "Tears of a Dying Angel", surtout centrée sur les chœurs et la narration, au moins marquante pour le côté kitch/génial du narrateur, selon les points de vue, et sans aucun doute appréciée pour son intensité dramatique. Au milieu de tout cela, "Elnor's Magic Valley" n'est qu'une petite musique instrumentale folk, comme pour nous montrer que non, le monde féerique que Rhapsody nous chantait jusque là n'a pas disparu, pas encore, il est juste en danger. Et enfin "The Poem's Evil Page", une chanson qui, en trois minutes à peine, passe de la ballade au piano à la chanson Power, avant de retourner vers la douceur, tout en parvenant à introduire "The Last Wizard's Rhymes", comme si, en terme de narration, nous avions eu comme un mauvais pressentiment.

Les gens parlent souvent de cet album comme d'une sorte de transition entre "Dawn of Victory" et le très bon "Power of the Dragonflame" qui suivra. Et il est vrai qu'ici Rhapsody opère un glissement vers une musique plus sombre, plus rugueuse, et beaucoup plus riche de nouvelles possibilités que ne le permettait leur style sur l'opus précédent. En somme, "Rain of a Thousand Flames" est un disque audacieux et inspiré, qui ne présageait que du bon pour la suite de la carrière de Rhapsody.

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Commentaire @ Mika_Helvetia

11 Mars 2009
Je crois que je ne me suis jamais pris une aussi grosse claque en écoutant un groupe que je ne connaissais pas du tout ! "Ecoute Rhapsody" que m'avait dit un camarade, ce que je n'ai fait que bien longtemps après car j'étais un peu réticent à écouter un groupe italien (n'y voyez ni rascisme ou autre svp!). Eh bien je me suis dit que j'avais été bien con quand j'ai écouté cet album !

Tout d'abord j'avais été fasciné par le morceau "Rain of a Thousand Flames" que j'avais trouvé sous forme de clip vidéo (qui, lui, est moyennement bien hélas...), puis je me suis dit que tant qu'à faire j'allais investir pour voir ce que ça donnerait... Et j'ai fait un très bon investissement ! Toutes ces mélodies symphoniques, épiques, cette énergie dégagée par l'album qui vous fait rêver d'exploits héroïques fantastiques !!!

Un peu plus ténébreux, le second morceau phare de l'album est "Queen of the Dark Horizons" avec ces orgues d'église et cette voix aux tonalités mélancoliques pour plus de 13 minutes de délectation musicale ! Bien plus héroïque et symphonique à souhait, énergique et glorieux d'un bout à l'autre, avec quelques passages plus solennels.

"The Poem's Evil Page" évoque un retour de bataille plus que la gloire qu'aurait pu engendrer celle-ci... Mais le meilleur est pour la fin !

"The Wizard's Last Rhymes" est un véritable poing dans la figure avec l'intégration d'un morceau héroïque classique intégré à la musique metallienne de Rhapsody. Il vous prend au tripes comme jamais pendant plus de 10 minutes et se termine sur un passage symphonique reprenant la composition de "Rain of a Thousend Flames". Vraiment magnifique et efficace!

Ces morceaux sont agréablement entrecoupés de petits passages instrumentaux qui laissent place à un peu d'accalmie dans toutes ces déferlantes épiques !

Un album qui m'a démontré pourquoi Rhapsody est si reconnu dans leur genre !

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